... Haïti .
Peut-être sont-ils sincères, vu qu'ils semblent ignorer le passif esclavagiste avec son traitement inhumain des Noirs?
Vu qu'ils semblent ignorer l'éducation à base de coups, de punitions, d"abus en tous genres des enfants dont un dicton haïtien sur ce non respect des ti-moun : " Ti-moun se ti bèt". A savoir il faut les dresser comme on dresse un animal.
Ces mecs de Radio Caraïbes semblent ignorer que leur personnel se trouvait rassemblé autour d'une table avec Martelly,lequel se dandinait avec désinvolture comme un "connard" sur sa chaise , tout en proférant toutes sortes de grossièretés sur Liliane Pierre-Paul qu'ils accueillaient en riant - notamment les femmes-.
Vous vous rappelez ce ce spectacle indécent du bandi legal entrain d'échanger des insultes avec l'un de leurs journalistes.
Ils semblent oublier que le chef d'État bandi legal avait, lors d'un meeting, traité une femme de putain et l'avait envoyé se faire prendre contre un mur. Cette femme a eu de la chance parce que les paroles de ce "connard" était une invitation à des hommes à la violer après le meeting. Allez-y les gars, ne vous privez pas, c'est moi, le président, qui vous dit que cette femme est une putain.
Vous imaginez les réactions dans les media si dans un pays étranger un président se permettait de traiter de putain une femme dont il n'aime pas l'intervention.
En Haïti, c'est passé comme une lettre à la poste :media muets comme carpes. Vous connaissez l'expérience de la grenouille qui permettrait une fois les gens habitués à cette violence verbale chez celui représenté tous les Haïtiens et dont le comportement, quelles que soient les circonstances devrait être exemplaire.
Ces mecs de Radio Caraïbes qui ignorent le passé, semblent oublier que les Haïtiens ont vécu un choc terrible sans recevoir véritablement d'aide psychologique, avec le séisme qui a provoqué la mort de membres de leurs familles, d'amis, de voisins.
Puis ils ont connu 10 années de tromperies pendant lesquelles les promesses n'ont pas été tenues, l'argent est allé à l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et leurs alliés ( dont les journalistes qui faisaient la queue au Palais pour recevoir une enveloppe et ceux qui étaient embauchés -comme BOB C "la grenouille à breloques" ou comme le baron DUVAL du Nouvelliste ( Martelly dixit) pour procurer des soi-disants conseils aux parlementaires et dans les ministères.
Il est logique que l'accumulation de frustrations, le sentiment d'être laissés pour compte, de n'avoir aucun recours face à la violence étatique, conduise à une forme de sadomasochisme; c. a.d s'agresser soi-même en agressant ceux qui leur sont les plus proches.
Vous-vous rappelez du " Je suis la plaie et le couteau! - Je suisle soufflet et la joue! - Je suis les membres et la roue, - Et la victime et le bourreau. " de BAUDELAIRE.
Par ailleurs, n''avez-vous pas remarqué le nombre de journalistes qui ont été embauchés par la kleptocratie woz/rakèt ? Vous avez DUMAS du Nouvelliste, JURA, EXANTUS et autres, sans compter les quatre porte-paroles que JOVENEL avaient embauché ( quatre, oui, pour porter la parole de l'éminence) J'ignore si dans d'autres pays du Tiers-monde un président peut avoir quatre porte-parole mais dans les pays occidentaux il n'en a besoin que d'un.
Je les entends discuter autour du sourire de dame MARTINE lors des funérailles de son époux, réaction à des mots que MOÏSE J-Charles lui susurrait à l'oreille.
Personnellement j'avais été particulièrement choquée quand, dans un entretien sur Métropole, le journaliste avait interrogé dame MARTINE sur les rumeurs qui couraient sur son association avec des gangs et que dame MARTINE s'était fendue d'un éclat de rire.
C'était quoi cette réaction débile par rapport à une question aussi grave ? N'importe quelle personne occupant un poste important dans l'État( même quand il s'agit d'une responsabilité par alliance) se devrait de répondre avec sérieux pour réfuter ces accusations.
Pour finir, cette affaire d'appeler dame MARTINE "première dame" illustre le manque de respect de la Constitution qui ne fait pas mention de ce statut -comme par exemple en France. Et montre à quel point les Haïtiens sont de vils imitateurs des USA. Notez qu'en RD, ABINADER a demandé que son épouse ne soit pas qualifiée de "première dame", qu'elle n'ait pas un bureau au Palais.
Conclusion : la majorité des journalistes haïtiens, soit de par leur manque de formation professionnelle et de culture générale, soit de par leur cupidité et leur absence de respect de leur propre personne se sont révélés des agents intérimaires de l'association des malfaiteurs en bande organisée woz/rakèt qui, au lieu de questionner et analyser les actions du pouvoir, ont, au cours des mandats de MARTELLY et LAMOTHE été des serviteurs du régime tèt kale.
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