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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


DeSantis descendant d'Italien, gouverneur de Floride interdit l'étude de l'histoire des Africains-Américains dans les écoles. De quel droit un type...

Publié par siel sur 26 Janvier 2023, 22:49pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #INTERNATIONAL, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

En France « Interdit aux chiens et aux italiens », ce panneau fut affiché à la porte de certains cafés dans la première moitié du siècle dernier.

En France « Interdit aux chiens et aux italiens », ce panneau fut affiché à la porte de certains cafés dans la première moitié du siècle dernier.

... dont les grands parents ont émigré aux USA peut-il se permettre d'interdire l'histoire de ceux qui depuis des siècles habitent dans ce pays de force certes et dont la culture a imprégnée celle des USA.

Quelle sera la prochaine décision de DeSantis ?

Interdire la littérature africaine-américaine ? Interdire les films de Spike Lee ? Interdire la musique de Prince ? Interdire le Jazz, le RNB, la soul music, ETC, tout ceci faisant partie intégrante de l'histoire des Africains -Américains.

Les USA sont mal barrés avec ces enfants d'immigrés qui ignorent leur propre histoire et veulent pour plaire à leurs maîtres effacer celle des autres.

DeSantis devrait apprendre qu'il fut un temps pas si lointain que ses congénères étaient traités en Suisse Romande comme des chiens:

«Rital», «Piafs», «Pioums», «Maguttes»... Les surnoms donnés aux émigrants italiens en Suisse romande sont très nombreux. Une émigration qui, comme le démontrent ces noms, a été tout sauf simple.

«Il y a plusieurs décennies, l’étranger, le vilain corbeau, l’homme au couteau, c’était l’Italien, le Spaghetti, le Piaf, le Tchink, le bouc émissaire responsable de tout ce qui allait mal en Suisse, qui n’avait qu’à bosser et à la boucler», rappelle Raymond Durous en préambule.

Dans son livre, l'historien vaudois a recueilli les témoignages de 22 émigrés ou fils d'émigrés italiens arrivés en Suisse lors de l'une des trois grandes vagues migratoires: dans la seconde moitié du 19e siècle et après les deux guerres mondiales.

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Mais si la vie des émigrés italiens en Suisse n'a jamais été facile, la période de la fin des années 1960 et du début des années 1970, caractérisées par les initiatives Schwarzenbach contre la surpopulation étrangère, ont été particulièrement pénible.

«Des années grises durant lesquelles certaines personnes n’ont pas perdu une occasion de nous faire sentir, à nous Italiens, que nous valions moins que les autres», écrit Massimo Lorenzi, journaliste très populaire de la Télévision suisse romande, dans sa préface intitulée «Sans rancoeur, mais sans oubli».

Manuela Salvi, aujourd'hui journaliste à la Radio Suisse romande, se rappelle quand, en 1974, à l'âge de 14 ans, des camarades se moquaient d'elle parce que si l'initiative «Pour la protection de la Suisse» avait été acceptée, elle aurait peut-être été renvoyée en Italie.

A désormais 40 ans de distance, Oscar Tosato, membre de l'exécutif de Lausanne, ressent encore de la rage lorsqu'il pense au jour où il a vu, fixée à l'entrée d'une discothèque de Bienne, une pancarte où il était écrit: «Interdit aux chiens et aux Italiens».

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