Du 25 au 26 janvier dernier, des organisations syndicales haïtiennes et de la Belgique, du Brésil, du Canada, du Costa-Rica, de l’Espagne, de la France, de l’Italie, du Panama, de la République Dominicaine et de la Suède se sont réunies pour réfléchir sur la crise sociopolitique haïtienne et envisager les perspectives. Une déclaration finale a acté cet évènement dont l’objectif s’est attelé sur l’élaboration d’une feuille de route syndicale haïtienne.
DECLARATION DE OUANAMINTHE
Les syndicalistes affiliés à la CSI/CSA (la CTH et CTSP) ainsi que le mouvement syndical représentatif (ESPM/BO, CATH, CNOHA, FNSH) réunis à Villa CODEVI les 25 et 26 janvier 2023 et appuyé par la CSI, CSA, les organisations syndicales de Belgique, du Brésil, du Canada, du Costa Rica, de l’Espagne, de la France, de l’Italie, du Panama, de la République Dominicaine et de la Suède déclarent :Que la crise en Haïti est due à la mauvaise gouvernance, à l’ingérence internationale, à l’absence d’Etat de droit et de justice sociale, et à un modèle de société où l’économie est au profit d’une élite.
Toute solution à la crise en Haïti passe d’abord par la reconnaissance de la souveraineté du pays, de l’Etat et du peuple haïtien. C’est au peuple d’Haïti de choisir ses propres dirigeants et son mode de gouvernement. Dans le contexte actuel, toute intervention armée internationale irait à l’encontre du droit à l’autodétermination des Haïtiens et Haïtiennes.
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Déclaration de Ouanaminthe sur la Conférence syndicale internationale en solidarité avec Haïti
Du 25 au 26 janvier dernier, des organisations syndicales haïtiennes et de la Belgique, du Brésil, du Canada, du Costa-Rica, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, du Panama, de la République ...
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