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"Les groupes comme le mien existent pour une seule raison : pallier la faillite de l’État à assurer les besoins de la population. Pourquoi les jeunes préfèrent-ils travailler pour moi plutôt que d’exercer un métier moins dangereux ? Parce qu’ils ne sont pas allés à l’école, qu’ils n’ont aucun avenir et que le pays est un champ de ruines. Je leur offre des opportunités."
Jimmy Chérizier, chef du gang G9
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Dossier - 2 articles | La Presse en Haïti | Une journée avec un chef de gang
Port-au-Prince est désormais contrôlée à 80 % par les gangs. Fin août, ces groupes armés ont déclenché une nouvelle flambée de violences et ravivé les appels à une intervention armée é...
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