... on comprend parfaitement comment la population haïtienne infantilisée, les "Gwantimoun" et " Ti nèg tèt grenn"- bien que COLIN a plus le profil d'un " Gwo nèg tèt grenn" - puisse être aussi facilement " bananée", abusée, exploitée. J'ai parlé ici de ce retour des " disgradacios" financés et appuyés par la CI/USA. Donc selon la légende après avoir consulté un "voyant", R. Colin aurait obtenu de lui trois numéros, chacun desquels se révélant gagnant. Bingo. C'est ainsi qu'il serait devenu riche en empochant 2 millions de dollars.
"Colin is a rags-to-riches guy. I heard his founding legend from a driver who hailed from his hometown on the sea: A young Colin, down on his luck, went into a forest to meet a fortune teller. The man conjured Colin’s three lucky numbers and told Colin to go buy a lottery ticket on each. Colin walked out of the forest, bought the three tickets, and won — twice. Won 7.5 million Haitian gourdes, the equivalent of more than $2 million. “That’s how Rony got rich,” the driver said."
Bien entendu, l'ensemble des canards sauvages et des journalistes/youtubeurs au mysticisme dépravé, ceux qui croient aux "pwen" avaleront et diffuseront ces conneries dans leurs émissions.
"Decades before the earthquake, Colin used his winnings to open a construction company, buying machinery from Canada, shipping it to the Dominican Republic, then trucking it across the border to Haiti. After the quake, Haiti desperately needed to reconstruct the hundreds of thousands of homes and buildings that had been damaged or destroyed. Construction requires concrete and concrete requires sand. Luckily for Colin, sand had been his most lucrative investment of all — 1,650 acres of sand mines on the northern edge of Canaan. Each day, dozens of dump trucks ferry the sand to Port-au-Prince and other cities. It’s a stream of revenue that’s unlikely to dry up until the mountains are mined flat.
“All those are mine,” Colin told me, pointing to the depleted hillsides. “I can make a lot of money from the mines.”
Donc en dehors de ce coup "mystique " des numéros gagnants, COLIN aurait investi dans les mines de sable. Ce qui fait que suite au séisme, avec la reconstruction, COLIN s'est retrouvé avec des mines de sable du côté de Canaan. Une source de revenus qui perdurera jusqu'au moment où la montagne n'existera plus.. Ainsi Colin désigne les montagnes et déclare " Tout ceci m'appartient, je peu faire beaucoup d'argent avec ces mines."
Ne me demandez pas comment des terres appartenant à l'ÉTAT sont tombées dans l'escarcelle de M. COLIN. On peut supposer que c'est de même nature que les numéros gagnants qui l'ont mis à la tête d'une fortune de 2millions de $ US. Ce gars là à avec JOVENEL quelque chose de commun c'est qu'ils deviennent riches sans avoir travaillé. Miracle haïtien.
"After his speech, dozens of supporters surrounded him, cheering “10 years! 15 years!”, a promise to vote to reelect him many times over. Colin smiled, pulled out a wad of banknotes from his pocket and started handing them out as if they were pieces of candy. Men squabbled over the money while Colin climbed into an SUV adorned with a gaudy, faux-gold license plate that read Mayor Rony Colin."
Autre passage très "émouvant" dans ce récit. Toujours à Canaan, après le discours de Colin des douzaines de supporters, crient " 10 ans, 15 ans" une promesse de voter et revoter pour lui. Colin sourit, sort un paquet de billets de sa poche et commence à les distribuer comme s'il s'agissait de bonbons. Les hommes se bousculent pour recevoir l'argent, tandis que COLIN monte dans son 4X4, décoré d'une fausse plaque en or marquée Maire Rony Colin."
Cette abomination se passe en Haïti sous le régime de l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés. Fonctionnement normal, jugeront certains.
Mais le plus important c'est que ce que raconte ce media étranger, aucun journaliste, ni l'homme du "Okay, aussi simple que ça, point barre", ni le baron Duval du Nouvelliste n'ont jamais été intéressés à mener une enquête sérieuse sur l'origine de la fortune de ce baron /tèt grenn, propriétaire terrien, patron de media et extrêmement versé dans le "mystique"..
"At the time, Haiti was led by President Jovenel Moïse. During his campaign, Moïse described himself as a hardworking banana farmer — a man of the people. In reality, by the time of his candidacy, he was a wealthy owner of construction companies and a big-ag investor whose export-driven banana plantation evicted hundreds of farmers."
ici nous avons un rappel sur les mensonges qui ont forgé un portrait de Jovenel comme une sorte de travailleur endurci, un planteur de bananes- un homme du peuple. En réalité dit l'auteur, au moment de sa canditature, Jovenel était un riche propriétaire d'entreprises de construction ( - d'où les 14 comptes en banque note de la traductrice-) et un investisseur dans l'agriculture dont la plantation de bananes destinées à l'exportation, a chassé des centaines de fermiers ( de leurs terres) Ça on le savait , des reportages restés confidentiels ont montré la situation des paysans évincés de leurs terres pour mettre en place cette escroquerie d'AGITRANS qui a été un fiasco. Et jusqu'à présent ces terres qui appartiennent à l'État restent en jachères et surveillées par des hommes armés. Un exemple du "ti rest pou pèp la".
Bref je ne vais pas revenir sur le parallèle entre les " ti nèg tèt grenn" du temps des DUVALIER et ceux du régime tèt kale et alliés. Chacun peut constater qu'il s'agit d'un copié/collé, d'une continuité de la lutte entre les rapaces à peau claire et les Noirs qui a marqué le régime des DUVALIER et qui a condui,logiquement, à la répétition d'une recette garantissant l'enrichissement des uns et des autres.
But Canaan was languishing, he alleged, because of Colin’s greed. Colin wanted to tax Canaan’s settlers without offering them anything in return, Anel said. Anel wasn’t the only person to raise eyebrows over what Mayor Colin was doing with his municipality’s tax money. “Maybe he will use that money to buy a house in Florida,” the head of a federal government land office in Port-au-Prince speculated to me.
“Many people say he’s a millionaire. But I think he’s a poor man. A man who robs stuff from poor people,” said Anel. He described Colin as a land baron — occupying land that isn’t his, then renting it or selling it to the highest bidder. In fact, Anel told me, that’s what Colin did to him. Anel claimed Colin appropriated a large swatch of land that was gifted to Anel’s grandfather for his military service long ago.
Enfin, cet habitant de Canaan, Anel, dénonce la cupidité de R. COLIN qui voulait taxer tous ceux qui s'étaient installés à Canaan sans rien leur offrir en retour. Peut -être dit un autre témoin " Il comptait utiliser cet argent des taxes pour se construire une maison en Floride." Beaucoup de gens pensent qu'il est un millionnaire. mais en réalité il est un pauvre type. "Il est quelqu'un qui vole les biens des pauvres". Il décrit R. COLIN comme un baron qui occupe des terres qui ne lui appartiennent pas, qui les louent ou les vend à ceux qui y mettent le prix. Anel m'a dit que COLIN s'est approprié des terres qui avaient été donnés à son grand-père en reconnaissance de son temps passé au service de l'armée, il y a des années de cela.
NB .Je ne fais que traduire et reproduire l'article. Il reste à M. R. COLIN actuellement en Floride, à ses amis, fidèles supporters d'apporter corrections et démentis à la narration de l'auteur. Et vous en apprendrez bien plus en lisant l'article en entier.
The City With No Government | NOEMA
Politics, power and one man's quest to control a ragtag city in Haiti.
https://www.noemamag.com/the-quest-to-govern-haitis-newest-city/
Commenter cet article