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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


À propos d'ABNER GELIN je voudrais préciser que ce M. donne parfois des conseils sensés à son ...

Publié par siel sur 30 Novembre 2023, 20:33pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #INTERNATIONAL, #ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... auditoire. Comme par exemple de se garder de tenir des propos anti-US sur les réseaux sociaux, dans la mesure où les services de l'immigration consultent les profils des demandeurs de visas sur FB. De même que  les employeurs si vous vivez dans le pays. Aussi si je comprends parfaitement que M. GELIN,  en admettant qu'il serait un progressiste- se garde bien de porter ne serait-ce que la plus minime critique négative contre son pays d'accueil, ce que je trouve inadmissible c'est qu'il falsifie l'histoire pour faire la propagande de ce pays et induire en erreur ses auditeurs.

Selon moi, c'est juste mon avis, M. GELIN qui est un homme d'affaires devrait faire ce qu'il dit savoir faire : conseiller ses compatriotes au niveau financier, organiser des séminaires pour leur apprendre à mieux gérer leur argent, donner des cours en ligne..ETC. En ce faisant il leur rendrait un grand service parce que généralement c'est une communauté qui ignore tout de ce monde et se fait souvent berner par des escrocs.

Chacun connaît le patriotisme exacerbé des Étasuniens et leur impérialisme culturel et économique.

Rappelez- vous du boycott des produits français, en 2003 en réponse au refus de Jacques Chirac de participer à leur guerre contre l'Irak. Le Congrès poussant le ridicule jusqu'à débaptiser les "french fries" pour les nommer " Freedom fries"

Produit hautement symbolique, mais aux retombées économiques également bien réelles (en 2002, les exportations françaises de vins représentaient 22% des exportations mondiales de vins vers les Etats-Unis), le vin a été très médiatisé lors des appels au boycott des produits français. D’après le Syndicat des négociants en vins de Bourgogne, le boycottage n’a globalement pas été suivi. Toutefois, le syndicat remarquait que les opérateurs hésitaient à mettre en avant les vins français dans les magasins américains sous l’effet des pressions médiatiques."

La pratique du bullying, du harcèlement, de l'intimidation, du chantage fait partie de la politique étrangère des USA (les Européens font de même mais leur puissance est moindre) pour forcer un pays à adopter leurs propres intérêts. Ce dont j'ai parlé ici à propos du Venezuela, Cuba, Haïti  ( qui connaît ce traitement dès son indépendance, vous avez constaté comment ils se sont emparés de l'île de La Navase (M. GELIN et ceux qui aiment à salir l'histoire difficile d'Haïti, vous diront que c'est de la faute des Haïtiens, comme si vu le rapport de force ils auraient été de taille à résister) et en réalité l'ensemble du monde. En voici un exemple concernant la FRANCE.

Dans un livre à paraître cette semaine, le journaliste Vincent Nouzille raconte par le menu la manière dont l’administration Bush a fait payer 5,5 milliards de dollars (4 milliard d’euros) à la France comme prix de sa « trahison » lors du déclenchement de la guerre en Irak en 2003.

Une somme lâchée sous pression par Jacques Chirac lors de la renégociation de la dette irakienne, alors qu’il l’avait initialement refusée. Un prix tenu quasiment secret et qui n’a fait aucun débat en France. Rue89 publie les bonnes feuilles du livre « Dans le secret des présidents ».

La Maison Blanche demeure, en cette fin de 2003, très rancunière. George Bush souhaite même mettre la France à l’amende de manière sonnante et trébuchante. Car l’Irak coûte 70 milliards de dollars [50 milliards d’euros, ndlr] par an au budget américain.

Washington ne veut pas être seul à supporter le coût des opérations militaires et de la reconstruction. Paris devrait partager le fardeau, ne serait-ce que pour compenser son refus d’envoyer des troupes aux côtés des GI’s.

Durant quelques mois, la Maison Blanche va mener une intense campagne de pression sur l’Elysée afin d’obtenir un chèque de Paris. Le plus surprenant, c’est que Jacques Chirac finira par y céder, piétinant ses propres principes, mais sans le crier sur les toits de peur d’être critiqué pour un geste qui coûtera plusieurs milliards d’euros à la France...'

 

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