... en compagnie de Martelly qu'il avait " qualifié les sanctions canadiennes contre Michel MARTELLY d’acte colonisateur et cavalier de la part du Premier ministre Justin Trudeau."
C'est marrant comment certaines réactions/opinions sont prévisibles. LUBÉRICE avait utilisé faute d' arguments contre une analyse de Frédéric Thomas en y trouvant l'expression du colonialisme.
Vous savez que depuis la création de ce blog je m'insurge contre l'infantilisme de ceux que j'ai surnommés( une façon d'évacuer mes ressentiments) les zen-telektyèl qui se sont associés à A. APAID ( aujourd'hui faisant partie des sanctionnés comme un certain nombre de leurs autres relations, dont Martelly) ;
Vous comme moi avez assisté à cette débandade totale capitale de ces bien nommés zen-telektyèl quand il s'est agit de donner une réponse au gouvernement dominicain concernant sa loi dite de "dénationalisation" des Dominicains d'origine haïtienne. Il aura fallu qu'ils laissent à Vargas Llosa le soin de dénoncer dans un journal madrilène cette loi en l'apparentant à celle prise sous le régime nazi et de voir ses livres brûler en RD.
Vous-vous souvenez du moment où Martelly s'était mis à les flatter et avait décidé de leur fourguer des médailles. Antony Phelps auquel il en était promise une, avait répondu par un "Non merci". J'avais remarqué que c'était la seule réponse à offrir à Martelly et que de surcroit Phelps faisait preuve de politesse. Figurez-vous qu'un certain M. Mali de Jacmel je crois, m'avait répondu que Phelps n'avait pas le droit de d'opposer un refus à un président (sic).
Et que de surcroit Phelps avait plus de choses en commun avec Martelly qu'il ne soupçonnait. Remarque faite sciemment pour ravaler les dits intellos. Lesquels bien entendu n'avait pas besoin de ce genre de "piques" pour se précipiter dans des fêtes somptueuses (champagne, whisky, nanas à gogo) organisées par les tèt kale sur des yatchs, des résidences à la montagne, au bord de mer...
Est-ce que vous vous souvenez de cette fête donnée par Lamothe à laquelle tout le monde se pressait ? Il fallait y être pour montrer qu'on était de la coterie.
Mais un autre truc que j'ignorais c'est la réponse du même personnage quand il fut interrogé après la nouvelle de l'assassinat de Jovenel : "Sur Haïti je n'ai rien à dire". Fort bien et c'est son droit. Mais en réalité il profite de l'occasion pour faire la promotion du livre de sa copine dame Emeline Prophète Milcé,-
"Plutôt que de commenter l’assassinat du président Jovenel Moïse, l’académicien préfère parler du roman «les Villages de Dieu» d’ Emmelie Prophète qui dit mieux que tout l’enfer du pays."
- laquelle dame Prophète Milcé par un heureux hasard deviendra ministre de la Culture puis de la Justice sous le gouvernement d'Ariel qui prendra la relève de celui du président assassiné.
Pas un, mais deux postes de ministres à la fois dans "l'enfer du pays". Une vraie missionnaire cette écrivaine. Quand je vous disais que la culture dominante haïtienne est le sadomasochime...
Mais attention pas celle de tout le monde. Lisez ceci :
"L’été dernier, quand le président haïtien Jovenel Moïse a été assassiné, Dany Laferrière, qui est sans doute l’auteur vivant le plus connu de la nation insulaire, a semblé exaspéré par les demandes de commentaire des médias. “J’avais l’impression qu’on attendait que je confirme la mort du président du fond de mon lit à Montréal”, a-t-il écrit dans un article publié dans Le Journal de Montréal.
Au lieu de quoi il a recommandé la lecture d’un roman publié en 2020, Les Villages de Dieu, qui décrit la vie dans un quartier pauvre [de Port-au-Prince, la capitale haïtienne,] où sévissent les gangs et où la police ne peut entrer. D’après Laferrière, l’ouvrage humanise les pauvres d’Haïti tout en montrant la désintégration du pouvoir étatique qui a créé les conditions propices à l’assassinat du chef de l’État. Et, contrairement à lui, l’autrice, Emmelie Prophète, vit à Port-au-Prince.
Les médias ont accroché. Du jour au lendemain, la romancière a été interviewée par tous les grands titres du Québec, et son éditeur montréalais, Mémoire d’encrier, a dû réimprimer 10 000 copies de son ouvrage en moins d’un mois pour satisfaire la demande. D’après Prophète, la tournure des événements a changé “le destin du livre”.
Le directeur de Mémoire d'encrier, la maison d'édition canadienne qui a sorti le livre de dame Prophète est R. Saint-Éloi. Et l'un de ses associés se nomme... Devinez ? M. D. Laferrière. Sans blague. Ya pas de petit profit comme on dit ici. Autrement dit toutes les occasions sont bonnes à prendre. Point barre ( courtoisie V. NUMA).
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