... la manière d'appréhender les réalités du monde de certains Haïtiens.
J'entendais M. TT se trouver dans l'incapacité de prononcer un mot aussi simple que TRAORE, un M. dont par ailleurs il fait l'éloge et dont il devrait avoir en tant que journaliste avoir retenu le nom et sa prononciation. De même il le nomme commandant ( une contagion du commandant lancé par M. G. Philippe à Barbecue ?) alors que le président du Burkina Faso est capitaine comme l'était Thomas Sankara qu'il prend comme modèle.
Ibrahim Traoré, né le à Kera, dans la commune de Bondokuy (Burkina Faso), est un militaire et homme d'État burkinabè, chef d'État du Burkina Faso depuis le . Au sein de l'armée, il porte le grade de capitaine.
Comme M. TT n'arrive pas à prononcer TRAORE, du coup il le nomme "Commandant IBA" , une familiarité inopportune - le M. est Président d'un pays comme une amie me le faisait remarquer- et un enfantillage dont il est coutumier. Il pourrait si en tant que journaliste il suivait l'actualité le nommer simplement comme le font les Africains : IB à partir des initiales de ses nom et prénom.
Demandez-moi pourquoi il appelle la police " la popo".
Je n'en sais rien. Pas plus que je ne comprends pourquoi il utilise au lieu du "Kenbe rèd" haÏtien, le " Tchenbe" de la Martinique ( les Guadeloupées disent aussi Kenbe).
Demandez-moi pourquoi il donne également à ABINADER qu'il considère comme une sorte d'ennemi d'Haïti, le petit nom d'Abibi, alors que Abibi signifie en arabe mon chéri.
Je n'en sais rien. Pas plus que je ne comprends pourquoi il fait l'apologie des méthodes de son pote MUSCADIN , sachant que tuer un membre de gang sans l'avoir interrogé c'est en quelque sorte protéger ses patrons et se refuser de remonter à la source. Moi j'appelle ça complicité avec le protecteurs et financiers des chefs des civils armés.
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Comme les 2 "Timesye Micro Vérité" qui comparent M. Guy Philippe qui a fait six ans de prison pour blanchiment d'argent à M. MANDELA qui en a fait 27 pour cause de militantisme anti-apartheid et de lutte pour que les droits de ses compatriotes de l'Afrique du Sud soient respectés.
Je n'en sais rien. Pas plus que je ne comprends comment ils peuvent - ces 2 " TImesye Micro Verite " - répéter que tout leader haïtien devrait avoir sa famille et ses biens en Haïti, alors même que celui dont ils se font le porte-parole, M. G. PHILIPPE, a femme et enfants aux USA où il s'était acheté une maison.
Comment des Haïtiens ( certains Haïtiens) peuvent en toute sincérité ( j'exclue les salauds manipulateurs) croire que ce M. G. PHILIPPE, parce que contre Aristide qu'on leur a appris à diaboliser (vous savez comment le dénommé diable est facile à sortir du tiroir en Haïti), après avoir perpétré ses raids, ses agressions contre les institutions de son pays en accord avec la même CI/USA/FRANCE/CANADA, dont il déclare dénoncer aujourd'hui la politique se transformerait tout soudain au sortir des geôles étatsuniennes en " sauveur" ? Blanchiment d'argent et blanchiment de personnalités allant de pair?
Il va sauver qui ? Les habitants de PESTEL qui vivent dans la misère et que pendant les années avant son arrestation il n'a jamais levé le petit doigt pour améliorer leurs conditions de vie ? Et ce serait ce M. qui possèderait toutes les clefs pour gérer un pays ?
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Notez que dans certains pays de notre hémisphère certains barons de la drogue ou blanchisseurs d'argent sale redistribuent plus ou moins leurs butins en contribuant à la création de centres de santé, d'écoles, de bourses pour les étudiants, de construction d'infrastructures dans leurs localités.
By the way, (une parenthèse) je viens de lire l'arrestation par les USA de deux "zotobre" mexicain du trafic de drogue.
Le Maire de Delmas , le dénommé JEUDY, parent du trafiquant de drogue et criminel Michel FRANCOIS, réfugié au Honduras suite à ses actions criminelles menées pendant le Coup d'État de 1991. Honduras où son fils a été assassiné et où lui-même y est décédé de sa belle mort, sans jamais avoir été inquiété. JEUDY donc a au moins utilisé l'argent du blanchiment pour acheter un terrain et y construire une mairie qu'il appelle Palais municipal en pure imitation du Palacio Municipal des Dominicains. Ben oui, le nationalisme a ses limites...
Au moins, ce type qui est un facho, une espèce de brute comme en produisent nos pays du "Sud Global" a eu l'intelligence d'utiliser positivement l'argent mal acquis. Ce qui ne fait pas de lui quelqu'un de respectable mais pour le moins quelqu'un d'adroit. Ce qui n'est pas le cas de M. G. PHILIPPE et de ses copains comme le type des CAYES, M. FOURCAN qui avait vandalisé les institutions publiques dans cette ville, s'en était même vanté -sans avoir lui non plus jamais été inquiété- en accord avec la CI qui voulait faire de MARTELLY le président d'Haïti.
Comme vous le savez, bien que ce M. FOURCAN ait publiquement déclaré qu'il était le chef d'orchestre de cette attaque contre les biens publics et communs, de même que M. G. PHILIPPE- il n'a jamais été inquiété, jusqu'aux récentes sanctions contre lui.
On pourrait se demander pourquoi ces sanctions maintenant alors que DEA, FBI et autres agences de renseignement connaissaient parfaitement le profil du bonhomme et l'ont laissé pendant des années - et encore une fois comme dans le cas de Guy Philippe- mener ses actions favorables à son commerce : pistes d'atterrissage, achat de petits avions, création de port privé , collaboration avec des gangsters locaux et internationaux ?
Bon vous connaissez le truc des USA qui fait florès dans le monde entier et qui s'exprime en ces termes : "C'est un fils de pute, mais c'est notre fils de pute!" Des fils de pute, les USA n'ont jamais cessé d'en procurer à Haïti depuis leur occupation du pays.
Et comme je vous l'ai déjà mentionné, ce ne serait pas invraisemblable qu'après les Martelly, les Jovenel, les Ariel, les Conille ils lui "offrent" comme président un Guy Philippe question d'humilier le pays d'AYITI encore plus en mettant à sa tête un de leurs anciens prisonniers. Même un BARBECUE ou un IZO pourraient être reformatés en héros nationalistes de même qu'ils l'avaient fait avec DUVALIER F. leur ex-employé de la Mission américaine.
Ça ne vous aura pas échappé que sous prétexte de renverser le système, c'est exactement ce à quoi s'emploient les 2" Timesye Micro Vérité " qui laissent entendre aux imbéciles et aux crédules qu'un IB qui se trouve sur le continent africain, qui a fait des études...
"Il est diplômé en géologie à l'université de Ouagadougou. Il a été durant ses études militant de l'Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB), une organisation estudiantine d'inspiration marxiste14."
...Et ayant comme modèle un Thomas Sankara, qui peut mener une certaine politique grâce à l'appui de la Russie et de la Chine, deux pays qui possèdent l'arme nucléaire, serait comparable à un G. Philippe. Les Haïtiens ( certains Haïtiens) qui jusqu'à présent ne comprennent rien aux rapports de force alors que l'histoire de leur pays immédiatement après l'indépendance est marquée par ces rapports de force, font qu'en Haïti sous domination américaine, un IB pourrait fonctionner.
Aristide n'avait pas encore eu le temps de dire Wouay- juste dans son discours à l'ONU, une dénonciation du sort fait aux Haïtiens en RD- qu'à son retour au pays 9 mois après avoir été élu, l'armée le foutait à la porte. Et puis les discours d'Ibrahim Traore ne mentionnent pas seulement les torts faits par l'Occident à son pays mais dénoncent également les comportements de ses propres compatriotes dans la collaboration avec les Occidentaux, leurs relations abusives avec les citoyens, notamment les fonctionnaires qui font dans la corruption.
Ce pourquoi j'insiste sur la question de nouveaux paradigmes dans la diplomatie, notamment dans les relations avec les ex-puissances coloniales à la tête de ce syndicat nommé le CORE GROUP. Le pays a déjà eu son compte de discours tonitruants, d'agitations vaines qui n'accouchent de rien du tout. Si ce n'est de plus de corruption.
Il s'agit d'avoir le courage d'aller aux négociations- c'est le moment où jamais avec la nouvelle nominée au parti démocrate, Mme Harris, afin de faire valoir le propre agenda de ceux mis à la tête du pays. Il faut également parallèlement se mettre en relations avec les représentants des pays membres du Conseil de sécurité. C'est une tâche difficile mais si elle est bien planifiée, elle pourrait à court terme offrir quelques résultats permettant déjà d'arrêter les chefs de gangs, de remonter la piste des pourvoyeurs d'armes, munitions, drones afin de permettre à la police de sécuriser la zone métopolitaine, là où se passe la majorité des activités économiques.
Il faudrait négocier avec les USA pour qu'ils cessent d'appuyer et/ou de placer à la tête et au sein des Institutions du pays : police, douane, banque Etc, des hommes et femmes sans qualités.
C'est un challenge d'un autre genre que celui de 1804 mais qui demande pareillement pour le relever, vu le rapport de forces en défaveur d'Haïti- des personnes compétentes, visionnaires (à la Durmasais Estimé) sans dossiers compromettants sur le dos.
Mezanmi, qu'est ce qui se passe dans la tête des Haïtiens comme ce Patrick Gilles qui rêve d'un retour du duvaliérisme ? Comment à l'inverse ces personnes ne sont pas excitées par l'idée de mettre leur énergie à chercher d'autres voies ? Une amie haïtienne m'a dit que c'est parce que d'une part, ils ne lisent pas et d'autre part qu'ils sont paresseux. La tâche de changer de paradigmes demandant une somme de travail, d'entraides, d'analyses, de mise en commun des réflexions, d'actions auxquels ils n'ont jamais été habitués. Car, se contentant depuis des lustres en "gwantimoun" de vivre, penser, agir à la Jovenel, dans un leurre perpétuel de fausse autonomie sous contrôle des "zotorite" locales et étrangères.
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Les Haïtiens ont le choix entre un MILEI, président de l'Argentine qui a fait campagne avec une tronçonneuse pour symboliser son programme de tailler dans les droits des travailleurs, dans les instutions publiques, pour se faire bien voir des USA/UE, du FMI, de la BM, de la bande qui se réunit à DAVOS; ou bien de suivre l'exemple d'autres pays de notre hémisphère tous également sous l'égide des USA. Et le seul pays qui a été capable de faire ces compromis et de négocier un tournant favorable à sa population, c'est le Costa-Rica. Même si, bien entendu, il demeure encore sous la domination des USA, il ne faut pas se leurrer.
Le choix est relativement clair. Soit négocier avec les USA en pensant au bien-être de votre population. Soit la négociation (ou plutôt l'absence de négociation )se fait au contraire en priorisant le "bien-être" des intérêts des USA et des oligarques locaux.
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