... machettes qu'il distribuait à la population.
Certains Haïtiens sont tellement "bizarroïdes"- ce qui veut dire sans conscience- qu'ils trouvaient normal qu'un type distribue des machettes toutes neuves, encore dans leur emballage en plastique, à la population.
Dans quel pays au monde un quidam peut-être filmé entrain de distribuer des armes blanches ou autres à des gens sans qu'il ne soit arrêté ?
Ces Haïtiens refusent de comprendre que des actions incontrôlées comme de ce genre entretiennent l'insécurité et le chaos.
Pourquoi moi-même emportée par une folie révolutionnaire ne pourrait pas distribuer dans les ghettos des armes de guerre, en admettant que j'aurais un canal pour me les procurer ?
Est- ce qu'il ne serait pas dans l'ordre des choses que les forces de sécurité m'interpellent, m'arrêtent, me questionnent sur la provenance de ces armes ? Est-ce qu'elles m'ont été procurées ou bien les ai-je achetées.
Dans le premier cas qui me les a fournies ? Dans le deuxième avec quel argent je les aurais achetées ?
C'est le minimum demandé aux forces de police et de justice luttant pour assurer la sécurité de la population.
Et même si Arabla n'avait distribué que des bonbons aux gens, le devoir des forces de sécurité devraient être de s'assurer de la provenance de ces bonbons, qu'ils ne contiennent ^pas des produits toxiques, comme le syro Pharval du BOULOS pharmacien. Parce que la sécurité s'applique également dans le contrôle des aliments, des médicaments et de tout ce que consomme la population.
Il existe un jeune champion d'origine haîtienne , G. Pierre-Louis dans le patinage qui habite au Chili. J'avais vu des vidéo de lui.
M. T. Thélus parle de lui ici. Et note l'absence de support du gouvernement haïtien, notamment du ministère des sports.
Ce jeune homme originaire de Cité Soleil montre une détermination à suivre sa route malgré tous les préjudices collés à ceux originaires de cette commune. J'ai pu remarquer qu'il existe en Haïti dans le milieu des classes moyennes médiatisé-politico-intellectuels une volonté d'exclure ces jeunes.
Vous expliquez cette indifférence comment ?
Moi j'ai mon idée. Je me souviens de ce jeune homme violé par des membres de la Minustha d'Uruguay qui se rendait dans ce pays pour le procès et des réactions de certains Haïtiens allaient jusqu'à dire que cette victime originaire de milieu populaire, profitait de cette situation pour prendre l'avion et porter un costume cravate. Ce niveau de mesquinerie ne renvoie pas à de la jalousie mais au refus de voir des jeunes issus de ces milieux avoir droit à de la considération et à porter des habits qui selon eux seraient réservés à leur clique.
Dans le même d'ordre idée j'ai entendu l'entretien accordé par Rudy Sanon à cette artiste nommée Djouly - dont c'est la première fois que j'entends parler d'où l'importance de ce travail qui permet de mieux s'informer de réalités haïtiennes soigneusement cachée pars les uns et les autres: victimes comme bourreaux .
Chacun en écoutant les déboires ( déboires n'est pas le mot adéquat, de préférence tragédies) de cette jeune femme, les humiliations, les violences auxquelles elle a du faire face depuis son plus jeune âge qui exposent ce que j'appelle la culture dominante sadomasochiste en Haïti. Et comment malgré tout cette jeune femme a su résister à un destin qui aurait dû la mener à la drogue, à la prostitution, à la prison ou au suicide comme la majorité des gens qu'elle fréquentait dans ce ghetto de la RD où elle a habité.
R. Sanon et Djouli c'est ici.
Et puis pour finir j'ai entendu l'écrivain et artiste Frankétienne parler de sa vie et de la déshuminasatin du peuple haïtiens - qui ne date pas d'aujourd'hui comme je le fais remarquer souvent : héritage de l'esclavage, travail de zombification des églises catholiques, protestantes et vodouisantes en collaboration avec les " zelite" intellectuelles et "zotobre" su secteur économique. Le constat macabre, morbide de M. Frankétienne, un homme qui a 88 ans et qui a vécu pratiquement toute sa vie en Haïti, toujours vibrant d'énergie, et qui a eut à dire qu'il a survécu au duvaliérisme et à son addiction à l'alcool, se trouve être en concordance avec le témoignage de vie de l'artiste DJOULI
Wendell et Frankétienne c'est ici.
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