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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


(Mis à jour)J'ai vu que certains Haïtiens se sont précipités sur les événements au Bengladesh pour en faire un exemple. Mais déjà " pou youn", la révolte a été menée par ...

Publié par siel sur 8 Août 2024, 10:40am

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... des étudiants pour des raisons très spécifiques liées à la corruption dans le système d'attribution de postes dans l'administration par un groupe de " zotobre" au pouvoir depuis 15 ans.

Contrairement à Haïti où le milieu estudiantin ne s'est mobilisé qu'en 2004 sous la direction d'APAID,  du G184, en fait de ceux-là même qui profitent du système et ont fait en sorte qu'à l'inverse la corruption s'est légalisée et  s'est répandue dans toutes les institutions de l'État comme en parle ici, M. Fernando Estimé dans le domaine de la diplomatie.

Attention,  il existe des raisons qui expliquent la non-présence des étudiants haïtiens dans les luttes socio/économiques. En 12.59 F. Estimé vous en présente l'une d'elles. Beaucoup de ces jeunes ont trouvé des postes dans les ambassades grâce à la courtoisie de M. Lamothe.

Une autre des raisons est qu'ils ont été nombreux, suite au programme lancé par Martelly et Jovenel d'exil "forcé" en direction du Brésil, Chili, et autres pays à laisser Haïti.

Et puis il y a le rectorat qui a jusqu'à présent un partisan des tèt kale à sa tête et les professeurs des universités qui ont contribué à forcer au silence  les étudiants revendicateurs.

Une politique initiée  par Martelly  dès son accession au pouvoir - vous vous rappelez avec son rara dans P-au-P et son intrusion musclée dans la fac d'ethnologie entouré de ses déjà gangsters- façon Conille père, Lafontant et Cie quand sous DUVALIER F. ses sbires du régime ont décidé que le savoir, les réflexions étaient leur pire ennemi parce que pouvant déboucher sur des contestations.

Ces gens-là savaient qu'ils ne pouvaient garder le pouvoir à vie- comme c'était leur intention qu'en matant la jeunesse, avec différents procédés allant de la fermeture des laboratoires de sciences, en passant par ce que ces cyniques nommaient "l'exil volontaire", jusqu'à une répression passant par la torture et les assassinats. Ce qui fait, il faut le rappeler pour que ceux qui suivent  les idiots utiles qui braillent des "viv Divalye"  et qui l'ignorent,  qu'au départ de cette famille de profiteurs, 80% des Haïtiens étaient plus ou moins analphabètes et peut-être 90% des illettrés, c'est à dire des gens incapables de déchiffrer un texte.

Donc, vous voyez quel était l'héritage laissé par les duvaliéristes : une bombe à retardement, c'est-à-dire une majorité de la population qu'il aurait fallu éduquer à la vitesse grand V.,  qui si ce travail n'était pas réalisé - comme par exemple ça a été fait au Costa-Rica - éclaterait tôt au tard. Ce qui est le cas aujourd'hui avec la gangstérisation des jeunes.  Duvalier J-CL qui savait parfaitement dans quel état il quittait un pays qui ne tenait que grâce à la répression avait bien dit qu'il laissait un cigare dont les deux bouts étaient allumés. 

Lisez ici, les déboires d'un enseignant d'histoire et de géographie obligé de fuir le pays. 
Du fief de Barbecue à Santo Domingo, le voyage clandestin d’un professeur

Et finalement, vous constaterez que ce n'est pas un ex-prisonnier des USA qui comme en Haïti fait figure de Christ qui a été appelé à la rescousse par les manifestants, mais un professeur  d'économie et prix Nobel de la paix.

Nul ne peut présager de ce qui va suivre tant il y a de difficultés socio/économiques au Bangladesh et quel sera le poids de la CI/USA dans ce changement de régime. Mais pour le moins on peut constater que l'on n'a pas affaire à des Jeantel Joseph, des Rosemond Jean, des Ing. Nader,  des maîtres Caleb, Fanfan et latriye, un groupe de personnes sans qualités (sauf celles de savoir  hurler et de manipuler les émotions des "canards sauvages)  des" weirdo"  dont le  moto  est de  faire chavirer le système comme ils disent pour en créer un autre dont ils seraient les chefs.

Alors même que ce dont le pays d'Ayiti a besoin c'est de promouvoir les femmes et hommes qui ne font pas dans le rakèt ( celui de la révolution) on trouve des journalistes qui préparent  leur entrée dans le système avec force calomnies, fausses comparaisons et analogies, " voye monte," figi di", "soukwe kò ",- comme le faisaient leurs ainés (la bêtise se transmet plus facilement que la lucidité qui fait peur et n'attire pas les mouches)  au lieu d' informer avec calme et en profondeur les membres de "leur famille", leur clientèle de fanatiques .

On a pu ressentir dans l'ITW qu'il a accordée aux 2 Timesye Micro Vérité que même M. Guy Philippe est gêné aux entournures par leur zèle et comment il tente d'ôter de sur son dos, la responsabilité de cette révolution qu'ils prônent comme un graal. D'ailleurs il a décidé son passeport en main de quitter Haïti. Grand bien lui fasse...

​​​​​​​Ayiti n'a nul besoin d'éternels bis repetita, de fonctionner en mode " spiralisme" pour se retrouver avec comme leaders des personnes mouillées dans toutes sortes d'affaires louches comme les Nader avec leur projet de fouiller je ne sais plus combien de milliers de trous pour enterrer les victimes du Covid ( combien d'argent récolté dans ce bluff ?),  d'un ancien patron du BSAP une institution connue pour ses dérives, d'un Sauveur Jean qui profitant de ses relations avec Martelly et Jovenel place son enfant dans la diplomatie, d'un président ex-prisonnier des USA dont la photo en camisole orange circulera dans tous les media du monde, comme celle de Martelly en "kilòt tanga"  e latriye.

La population d'Ayiti réclame d'avoir un gouvernement constitué de femmes et d'hommes dont les CV ne portent pas les traces de corruption et de violences. Et pour que c'en soit ainsi, il faut des journalistes qui informent, qui se mettent ensemble pour mener des investigations sur celles et ceux qui prétendent occuper des postes de direction.

Elle ne veut pas de ces gens "weird" dont la tête est plus vide qu'une calebasse, de ces "tèt marto" qui aspirent à imposer leurs bizarreries, leurs goujateries, leurs cupidités, leurs prédations, leurs laideurs comme la norme,  à les légaliser afin  de poursuivre dans le même chemin qui a enrichi  l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés.  
 

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