... disent quantité d'insanités sur lui, le rendant responsable de cette "escroquerie".
N'allez pas leur demander quelle serait leur réaction, si un individu leur demandait leur porte-feuille avec un pistolet posé sur leur tempe.
Comme ils ont tendance à se vanter, à fanfaronner, ils vous répondront que jamais ils ne donneraient leur porte-feuille quitte à en mourir. Bluff.
Si seulement ils étaient capables de placer les faits dans leur contexte au lieu de mentir à la Jovenel prétendant lutter contre la corruption alors même qu'il nage dans la corruption - ce que généralement ils ne savent pas faire, ce pourquoi ils sont infantiles et infantilisés, des grantimoun auxquels il est possible de faire avaler n'importe quelle couleuvre, tout particulièrement quand on use de l'argument d'autorité.
Voici ce qu'ont dit les Français à Boyer :
"Soit c'est la guerre, soit vous payez."
Est ce que quelqu'un se rappelle de l'affaire LUDERS ?
Je ne comprends pas pourquoi M. Fernando Estimé traite Boyer de " masisi" ( c'est la mode en Haïti depuis l'arrivée du chef des bandi legal avec ses 100%Kaka de traiter tout le monde de masisi ( un retour du refoulé ?). Dans la mesure où il n'y a rien de sexuel dans le comportement de Boyer qui répond à un chantage exercé sur le plus faible comme ça se passe encore aujourd'hui dans les relations entre l'Occident et le "sud global".
J'ai en détestation au plus haut point cet enfantillage que je dénonce constamment qui ne sert qu'à induire les Haïtiens dans la culture de l'auto-culpabilisation. Le " Nous sommes responsables à 95%" que les propagandistes du système diffusent comme si le pays d'Ayiti n'était pas soumis depuis son indépendance aux influences, chantages, intimidations des étrangers.
Les motivations des Haïtiens et leur rapport fantaisiste avec les faits historiques- comme l'armée créée de toutes pièces par les Américains transformée en symbole d'autonomie -, ouvrent un nouveau champ de réflexions sur la complicité d'une fraction des propres citoyens haïtiens à collaborer par leurs discours contrefaits aux malheurs du pays.
Allez questionner un EVANS PAUL, un Guy PHILIPPE sur la dette de l'indépendance. Ils vous répondront qu'APAID leur a dit qu'elle n'existait pas et qu'ARISTIDE utilisait cette fiction pour garder le pouvoir. De même qu'un Gérard LATORTUE qui à Paris déclarait que la France ne devait rien à Haïti. De même que l'ensemble de la bande des 150 intellos qui ont signé pour le boycott de la commémoration de 2004 et qui depuis vont et viennent dans les allées du pouvoir. Et osent faire dans les donneurs de leçon d'histoire.
Vous-vous rappelez de la campagne faite par V. NUMA contre l'attribution du nom de Toussaint Louverture à l'aéroport dénommé antérieurement François DUVALIER. L'argument de ce M. était que c'était sous DUVALIER F. qu'il avait été construit et que l'appeler Toussaint Louverture relevait d'une spoliation.
Or la spoliation était celle de DUVALIER F. qui s'attribuait un bien public comme Trujillo l'avait fait en RD. Mais en RD ils ont sans aucun état d'âme retiré son nom de toutes les institutions. Le type en était même arrivé à nommer la capitale de son pays " Ciudad Trujillo". Et il est même interdit de faire son apologie sous peine de sanctions. Vous voyez ce qui s'appelle faire une "rupture" ? Même si à certains égards elle reste symbolique, comme l'utilisation de sa haine anti-Haïtiens dont tous les gouvernements ont hérité. Le fait est que personne en RD ne vante le temps paradisiaque de TRUJILLO.
Le V. NUMA laissait entendre que ce serait avec son propre fric que DUVALIER aurait construit cet aéroport et qu'il serait un bien privé lui appartenant. Le pire est que ce raisonnement tordu s'est diffusé dans le pays à travers d'autres marchands de micro reprenant les dires de M. V. NUMA. Ce qui fait que jusqu'à présent on trouve des imbéciles qui continuent à parler d'aéroport François Duvalier. Et même son pote F. Estimé avait repris cet argumentaire à son compte. Pour vous dire comment la notion de bien public et commun est inconnue dans ces milieux nageant dans la corruption et la démagogie.
La ville de Belladère fondée par Dumarsais Estimé se nomme t-elle Dumarsais Estimé ville ? Non. C'est dans des détails comme ça qu'on reconnait les chefs d'État non prédateurs qui ne s'approprient pas un bien financé par les citoyens et/ou comme dans le cas de l'aéroport F. DUVALIER financé par les USA.
En tant qu'athée je ne peux que supplier les âmes de nos ancêtres, celles des premiers habitants génocidés par les Occidentaux, tous enterrées sur la terre d'Ayiti de faire entendre raison aux intellos haïtiens, de leur apporter un peu d'humanité, d'honnêteté, de les délivrer du complexe d'infériorité camouflé par un nationalisme caricatural et un ensemble fait de grivoiseries, de sadomasochisme, de réécriture de l'histoire au profit de leurs appétits de pouvoir et de fric.
Permettez-moi d'ajouter que ceux et celles qui ont payé la dette de l'indépendance avec leur travail dans l'agriculture pour produire des denrées pour l'exportation, sont ceux et celles qui aujourd'hui sont exploités, volés, violés, tués par les Ms. et dames et qui se sont positionnés sans aucune ambiguïté contre la commémoration du bicentenaire de l'indépendance et qui ont utilisés les " Ti mesye viv nan san" ( qui ont accepté d'être leurs employés) pour consolider leur " dap piyan" sur les finances du pays.
C'est quand même une honte ( une de plus) que ce soient des chercheurs des pays occidentaux et non des intellectuels haïtiens dont la majorité ont boycotté la commémoration des 200 ans d'indépendance en 2004 pour cause d'allégeance à la France, qui analysent et rappellent constamment cette histoire de rançon et celle du vol des réserves d'or par les USA: 500 mille dollars.
Et j'ignorais même que les USA, information donnée par la chercheuse qui dit "avoir une passion pour Toussaint Louverture, suite à leur invasion du pays ont demandé à Haïti de rembourser les dépenses qu'ils ont faites dans le pays. Pourtant vous entendez certains historiens haïtiens vous présenter les réalisations des USA au cours de leur occupation , comme étant des cadeaux faits aux Haïtiens.
"L'histoire n'est pas bien ou mal. On doit la comprendre l'analyser, l'offrir pédagogiquement au plus grand nombre. Mais on ne peut pas la réécrire, la retordre dans tous les sens. Elle est ce qu'elle est."
Voici dans le lien une intervention relayée par le propre F. Estimé qui contredit totalement ses affirmations laissant passer BOYER pour un "masisi"(quelle stupidité) responsable d'avoir cédé au chantage du paiement de la dette. Et notez que ce même F. Estimé qui dit de telles conneries est considéré comme un brillant intellectuel haïtien. Ceci dit, il se rattrape -en partie et malgré lui, parce que le mal est déjà fait- par cette diffusion qui va à l'encontre de ses assertions débiles.
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