Haïti : Joseph Dominique Fils Baguidy prend la tête de l’UCREF
Jean Claude Duvalier est mort suite à une crise cardiaque chez l’un de ses proches, l’ex-colonel Joseph Baguidy, à l’âge de 63 ans.
L'ancien colonel Joseph Dominique Baguidy, figure emblématique du duvaliérisme, fait un retour fulgurant sur la scène politique haïtienne avec le lancement d'un nouveau parti, l'Unité Réformée (PUR).
La dernière apparition publique de cet ancien Officier remonte au 3 avril 2019, lors des consultations politiques initiées par le défunt président Jovenel Moïse au Palais national. Baguidy, en compagnie de François Nicolas Duvalier et Louis Gonzague Day, représentait alors le parti PATRAYIL.
Un des développements le plus inquiétant par Martelly du Service d'intelligence nationale (SIN), qui avait été une unité d’espionnage des Forces armées d'Haïti (FAD'H) créée et financée par la CIA en 1986 sous la junte militaire des généraux Henri Namphy et Williams Regala. L’unité, bien que formée soi-disant pour la lutte contre les stupéfiants, s’est « engagée dans le trafic de drogue et la violence politique », a écrit à Kathleen Marie Whitney dans son long article de 1996 « SIN, le FRAPH, et la CIA: les activités clandestines des Etats-Unis en Haïti » paru dans le Southwestern Journal of Law and Trade in the Americas. « Toutefois, la CIA a continué de donner jusqu'à 1 million de dollars par an pour le SIN, responsable de l'utilisation de leur formation par la CIA pour espionner les partisans de [l'ancien président Jean-Bertrand] Aristide et pour le meurtre de jusqu'à 5.000 membres des mouvements démocratiques de 1986 à 1991. »
« L'unité a évolué pour devenir un instrument de terreur politique dont les officiers à des moments sont engagés dans le trafic de drogue, disent les responsables américains et haïtiens disent, » écrivait Tim Weiner dans le New York Times du 14 novembre 1993.
Le SIN a été dirigé par le colonel Joseph Baguidy, Jr., qui, en 1987 a conduit les soldats qui ont abattu le militant pour la démocratie Yves Volel quand que seul, il tenait paisiblement une protestation devant le siège de la police de Port-au-Prince, avec en main la Constitution haïtienne.
Le SIN a finalement été dissous en 1996 par l'ancien président René Préval.
Voici que, Joseph Baguidy, Jr. est de retour aujourd'hui en tant que membre de premier plan du SIN nouvellement rétabli par Martelly. Baguidy a été l'un des fondateurs et dirigeants d'origine des « rebelles » basés en République dominicaine durant le second mandat d'Aristide, selon ce que des nouveaux câbles de l’Ambassade américaine de la période révèlent. Les câbles, obtenus en vertu de la loi relative à la Liberté d'accès à l'information, sont présentés dans le nouveau livre « Le paramilitarisme et l'assaut sur la démocratie en Haïti » par Jeb Sprague, qui devrait être publié plus tard cette année par Monthly Review Press.
Le nouveau SIN est dirigé par un autre ancien colonel de la FAd'H, Irvin Méhu, alias « Ti Méhu », qui a joué une rôle importante dans le coup d'État de 1991 contre Aristide. Dans un jugement rendu le 15 septembre 2003, le juge Jean Sénat Fleury avait inculpé Méhu ainsi que deux autres officiers des FAd'H – Jackson Joanis et Hérold Cloiseau – comme « auteurs matériels » dans l'assassinat du Père Vincent par embuscade devant son domicile à Port-au-Prince. Mais près de deux ans plus tard, une cour d'appel rejetait les accusations portées contre Joanis (bien que les juges n’aient jamais nommé Méhu dans leur jugement) et le dossier pour prouver le rôle de Méhu dans l’assassinat du Père Vincent n’a eu aucune suite.
Agence Nationale d’Intelligence (ANI) : L’histoire retiendra les noms de ceux œuvrant à l’installation du corps des tontons macoutes 2.0
Flashback Jeudi 29 juillet 2021 ((rezonodwes.com))
Principaux noms des ennemis du peuple haïtien : Jovenel Moise, Joseph Jouthe, Claude Joseph, Agenor, Mompremier, Guichard Doré, Reynald Lubérice, Gonzague Day… tous, les Conzés d’aujourd’hui.
L’article 49 de ce décret très contesté exonère les agents de l’ANI de toute poursuite judiciaire : ‘’ Aucune action en justice peut être intentée contre un agent pour les actes posés dans l’exercice de ses fonctions sans les sanctions administratives préalables de l’Inspection Générale des services de renseignement et sans l’autorisation expresse du Président de la République.’’
Moïse Jn Charles / Garcia Delva/ BSAP.. Bonne Année.
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