...nombreux. Restavèk, enfants des rues, enfants de pauvres, enfants dans les orphelinats représentent un vivier pour les pédophiles haïtiens et étrangers. Il y a des faiseurs d'opinion comme V. Numa qui explique que certes le viol ce n'est pas bien mais il faut dire que les jeunes filles provoquent ce genre d'acte avec leurs tenues. V. Numa les filles en sari et en burka elles se font violer pourquoi ? Vous avez Morvan qui banalise l'acte incestueux d'un pasteur avec sa fille qu'il installe sur ses genoux "aparey kont aparey", dit-il. Vous avez des gens qui disent :" j'ai été violemment battu(e) toute mon enfance, ça ne m'a pas tué." Non c'est sûr, mais faudrait voir comment ça se passe dans la tête, au vu de la violence gratuite qui se déchaîne dans les commentaires. Et des crimes commis par les "Timesye Viv Nan San" Vous croyez que ça vient d'où de décapiter des vieillards, de jeter un bébé dans le feu ? De nulle part ?
L'écrivaine Kettly Mars a abordé ce problème dans deux de ses romans :Son écriture ne cesse d’explorer les tabous et d’ausculter les bas-fonds de l’âme humaine. Viol, prostitution masculine et/ou féminine, violence dictatoriale , tout y passe. La littérature de Kettly Mars dérange; elle met le couteau dans la plaie et nous révèle notre part d’ombre.
Le commentaire ci-après qui parle du statut de l'enfant en France pourrait s'appliquer en Haïti où le proverbe " ti moun se ti bèt" qui compare l'enfant à un animal.
@bubblybull
il y a 20 heures (modifié)
Ce qui cloche en France c’est le statut social de l’enfant : il n’est quasiment jamais considéré comme une personne à part entière que l’on doit respecter et donc écouter, mais au contraire comme un être en devenir qui doit être éduqué et donc mâté, châtié, engueulé, comme un chien !
C’est extrêmement flagrant quand on vit à l’étranger et que l’on rentre en France de voir comment les parents aboient constamment sur leurs enfants, se moquent d’eux, les humilient, les frappent parfois (quelques fois en public), les intimident pour dominer…!
Et avec le retour des réacs et des nostalgiques de l’école de nos grands-parents, ce n’est pas près de s’arranger 🤯 La France est atteinte de maladie autoritaire aigüe, dans les familles, dans nos institutions, dans l’utilisation de la police par l’État : réveillons-nous !
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Violences sur enfants : quelle reconnaissance pour les victimes ? - C Ce Soir du 26 février 2025
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