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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Petit rappel pour les nostalgiques du temps de papadoc et de son bébé

Publié par Elsie HAAS sur 14 Septembre 2007, 12:44pm

Catégories : #DUVALIER

Yvonne Hakim Rimpel


rimpel
Feminist, journalist - Born in Port-au-Prince in 1906, Rimpel was a founder of the first Haitian feminist organisation, the Women’s League for Social Action (Ligue Feminine d’Action Sociale). It was founded in 1934 by a group of women intellectuals, professionals and activists from the middle and upper classes, and played an important role in politics for the next 25 years, focusing mainly on legal rights - suffrage, access to education, equality for married women. In 1951, she founded Escale, a bi-weekly news revue, and for six years she was its director, driving force, and main editor.

The Constitution of 1950 gave women a limited right to vote (with their husbands’ permission) but it was not until 1957 that they obtained full equal suffrage. Rimpel, a supporter of presidential candidate, Louis Déjoie, was an active participant in the electoral campaign. When François Duvalier emerged as winner, she criticised the role of General Kébreau in assuring Duvalier's victory.

On the night of 5th January 1958, François Duvalier sent a group of masked men to Rimpel's house. They dragged her off into the night, and the next morning she was found lying naked in a street in Petionville, beaten unconscious, covered in blood, and probably raped. After two months in hospital, she recovered, but she never wrote again. She maintained her silence until her death in June 1986.

TRADUCTION
Féministe, journaliste, née à Port-au Ptince en 1906, Mme Rimpel a créé la première organisation sociale de femmes: Ligue féminine d'action sociale. Cette association qui regroupait des intellectuelles, des professionnelles de la classe myenne et de la bourgeoisie a joué un rôle important pendant les 25 ans qui ont suivi sa création. Le but était lutter pour, le droit des votes l'égalité des droits, l'accès à l'éducation pour les femmes. En 1951, Mme Rimpel lance une revue d'information bimensuelle : "L'Escale" dont pendant six ans elle a été la directrice.
La Constitution de 1950 donne aux femmes un droit limité de vote (avec la permission de leurs maris) et ce n'est qu'en 1957 qu'elles y accèdent sans restriction. Mme Rimpel, qui était partisane du candidat à la présidence Louis Déjoie, participa activement à la campagne électorale de celui-ci. Quand Français Duvalier fut déclaré vainqueur, Mme Rimpel critiqua le rôle du général Kébreau en tant qu'artisan de cette victoire.
Dans la nuit du 5 janvier 1958, un groupe d'hommes masqués envoyés par François Duvalier envahissent la maison de Mme Rimpel. Ils l'emmènent de force . Le lendemain matin, on la retrouva nue, par terre dans une rue de Pétion Ville, battue à mort, couverte de sang et probablement violée. Après deux mois passés à l'hôpital, elle se remet, mais n'écrira plus jamais. Elle a gardé le silence jusqu'à sa mort en juin 1986

Challenging Violence: Haitian Women Unite Women’s Rights and Human Rights by Anne Fuller

Sources: Haiti Support group

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