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M. Thélème, vous avez voulu avec votre vision mystifiante de mon livre de presque 900 pages, mystifier le public. Il est indubitable que votre tentative cynique, démagogique de mystification ne pourra jamais, je vous le dis comme je le pense, égaler mon savoir faire en la matière. Vous semblez oublier que j’ai été secrétaire d’Etat à l’information et celui qui a fait l’hommage funèbre d’un titan de taille. Auriez-vous oublié le vibrant hommage que je lui ai apporté ? On peut indubitablement le retrouver sur le net.
Quelle stupide arrogance !
Quelle stupide arrogance !
Il est indubitable M. Thélème que votre vision symptomatiquement désaccordée refuse de transformer le mal en bien au moment même où la conscience nationale s’éveille à l’apologie des criminels pour les dépeindre en passionnés de liberté aux générations montantes. Il faudra penser à vous munir de verres déformants dorénavant afin de remplacer votre vision crépusculaire par une lecture démystifiée de l’histoire. Une lecture de l’histoire qui impose un jugement rétroactif en reconnaissant l’innocence, la pureté de celui qui a l’instar d’ Aristote, a eu le courage de s’éloigner de la démagogie, de fuir la paranoïa avec une rigueur dénuée de toute velléité de propagande, loin des intrigues et des élucubrations de ceux que Gary appelle « les touristes des méninges». Monsieur Thélème, moi, je ne suis pas un touriste mais un ancien ministre.
Quelle stupide arrogance !
Dans cette bataille d’idées, il apparaît clairement, M. Thélème que vos valeurs tarées sont à l’image de votre désarroi. Votre frustration, votre pensée dogmatique, votre négativité, votre agressivité, votre paranoïa m’obligent, malgré ma générosité et ma tolérance bien connues, à poser cette question grave aux citoyens de ce pays : faut-il brûler M. Thélème et ses écrits ? Appuyez sur 1 pour oui, sur 2 pour non. Attention aux élucubrations de clocher. Celui qui appuie superficiellement, de manière arbitraire sur le n°2 , partira automatiquement avec M. Thélème au royaume des ténèbres. Celui qui appuie sur le n° 1 partagera mon trophée alors que tout alentour les méchants danseront la sarabande sur leurs dadas.
Quelle stupide arrogance !
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M. Thélème, je vous ordonne impérativement d’arrêter d’osciller parce que, moi, j’ai écrit un livre d’histoire de 900 pages, un mastodonte à la hauteur de mon maître qui a fait la révolution politique, appuyée par de valeureux militaires, makouts, miliciens, cagoulards dont le goût pour la prébende et la violence était savamment dissimulé sous des préoccupations politico-sociales sous le couvert d’une radicalité qui avait pour nom le noirisme. Et dont les lettres de noblesses sont aujourd’hui en train de refleurir grâce à ma modeste participation de presque 900 pages.
Quelle stupide arrogance !
L’ennui léthargique, M. Thélème est un mauvais conseiller. N’ayant pas eu comme moi l’honneur et la chance de servir un titan, votre vie faite de racontars, d’élucubrations de papotages et de tripotages vous frustre. Alors que ma vie à moi est pleine d’idées fortes, de pensées stimulantes et de réflexions érudites. Pourquoi ne pas suivre mon exemple, écrire un mastodonte de presque 900 pages. Le monde entier constatera comment nous autres partisans à vie de Papakod, esprits avertis et généreux, avons su indiquer le chemin de la fraternité, de la convivialité et de la coexistence pacifique. De la queue, Haïti repassera en tête des nations civilisées comme au bon vieux temps. Vous souvenez-vous de cette époque où il suffisait de dire Haïti pour qu’on vous réponde tontontmakout,papadok,zonbi, M. Thélème ? A cette époque lumineuse, nous étions craints dans le monde entier. C’est pourquoi il faut que la lumière, toute la lumière soit faite sur l’œuvre de Papakod.
Quelle stupide arrogance !
M. Thélème, l’arbre productif que je suis, vous ordonne de ne pas insister à rester une ronce, bien que je sois généreux, ouvert au dialogue, compréhensif, je me sentirai obligé de sarcler. Deux coups de machette et c’est bon. L’arbre productif que je suis n’aime pas les ronces M. Thélème, je vous aurai prévenu et vous pourrez après, une fois devenu un zombi intolérant, allez danser la sarabande sur la tombe de Papakod, si vous le voulez.
Quelle stupide arrogance !
M. Thélème. Il faut indubitablement vous mettre à genoux, sur du verre pilé au soleil de midi et répéter à haute voix 900 fois, (presque le nombre de page de mon mastodonte): " Je demande pardon à papakod, à manmankod, à bébékod et à leur biographe pour m’être fourvoyé dans les marais de la désinformation, pour n’avoir pas su distinguer la vérité du faux, pour avoir assouvi des besoins égoïstes et mesquins en faisant une critique qui ignore les frondaisons qui jalonnent cet ouvrage de presque 900 pages.
Quelle stupide arrogance !
Ma probité intellectuelle est du décorum, M. Thélème mais votre esprit ténébreux et superficiel mérite cette pénitence. Vous pouvez tromper certaines gens continuellement, mais vous ne pouvez pas me tromper, moi. C’est pourquoi face à toute récidive de votre part, je serai obligé de prendre des mesures rigoureuses dignes de mon défunt et regretté ami, dont, comme vous le savez, j’ai eu l’insigne honneur de rappeler le parcours courageux et intègre, à ses funérailles.
Quelle stupide arrogance !
La fausse autorité dont vous faîtes preuve, alors que dépourvu d’Uzzi, de makouts et de cagoulards, joue sur le clavier des passions humaines, c'est-à-dire celles débouchant sur l'irrationnel et non chez baron samedi comme cela ce devrait d’être. Les partisans des systèmes clos et mystificateurs dont je suis, sont condamnés à exprimer dans l'outrance, une parole du ressentiment travestie en exercice de dévoilement de l’Histoire et de renouvellement jubilatoire de la pensée d’un segment attardé de notre élite intellectuelle dont je me glorifie de faire partie depuis presque un demi-siècle.
Quelle stupide arrogance !
M. Thélème, vous ne nous apprendrez pas l'usage du mensonge, de la médisance, de la veulerie et de la démagogie qui est le propre des esprits mesquins, petits et nauséeux qui ont été , en toute objectivité, les qualités lumineuses d’une classe qui a gouverné ce pays à partir de 1957, pendant presque trente ans sans interruption et dont le pouvoir est encore aujourd’hui intact.
Quelle stupide arrogance !
Vous prétendez être un politicien à courte vue, comme notre bande qui a dirigé d’une main de fer ce pays pendant presque 30 ans, entièrement vouée à la poursuite intéressée de la mystification auprès des masses amorphes. Mais dans votre empressement à vouloir nous contrer, vous avez violé la règle du jeu et de l’honnêteté intellectuelle qui consiste à faire l’appel des victimes déjà assassinées en présence de leurs familles. C’est ce que M. Thélème, j’appelle, en toute objectivité, le renouvellement jubilatoire d’un segment attardé de l’élite intellectuelle; segment dont, je ne vous apprends rien, je suis fier d’appartenir depuis bientôt un demi-siècle.
Quelle stupide arrogance !
Cette pierre de touche de presque 900 pages, qui devrait s’appeler un livre, aborde des questions politiques en refusant le prisme de notions philosophiques qui ramènent la question du destin de l’humanité au centre de l’Histoire. C’est méchant de vouloir, M. Thélème, convaincre les masses rurales de l’arrière-pays du contraire, pour entériner une fausse dialectique qui pose la question des droits de l’homme comme primordiale.
Quelle stupide arrogance !
Cette histoire des droits de l’Homme, M. Thélème a vécu. Elle a contribué à déformer les esprits, à les pervertir, à rendre fous plus d’un, à forcer à l’exil un grand nombre, à développer la prostitution, la pédophilie, la drogue et à maintenir la société haïtienne dans la peur, la soumission, l’ignorance, la misère et la stagnation. Cessez immédiatement de regarder vers le passé et de chérir la mémoire des personnes disparues, fusillées, empoisonnées, violées. Nous avons fait en sorte que le peuple analphabète et pauvre ainsi que nous l’avons voulu pendant les presque 30 ans de règne de nos compétentes, fières et courageuses milices, ne puisse pas prendre conscience de sa situation et qu’il se pense seul responsable de ses problèmes. Nous avons ordonné à ce peuple de cesser de pleurer. « Cessez de pleurer, ne blâmez pas les autres, allez vendre votre sang chez mon cher ami aujourd’hui défunt, aller vendre vos bras chez nos chers amis de la République Dominicaine, allez vendre vos cerveaux loin, loin et n’oubliez pas de faire des transferts d’argent en devises à vos familles restées dans le pays lumineux, pour que nous puissions remplir nos coffres » Voici indubitablement sans dialectique, M. Thélème , ce qui s’appelle, pour répéter Lyonel : « tracer sa route pour assurer son compte en banque et celui de sa descendance»
Quelle stupide arrogance !
C’est un signe d’obscurantisme, M. Thélème que de vouloir sortir le peuple de la boue de la corruption, de l’ignorance et de la misère dans laquelle notre gouvernement dictatorial de presque trente ans a eu la vision téméraire de l’enfoncer. Il aurait fallu être un titan, comme mon défunt et vénéré maître qui a préféré être un tyran parce que plus sexy. Ce peuple qui pendant presque trente ans a été condamné à ramasser les miettes, vous voudriez lui imposer une autre version de l’histoire ?
Quelle stupide arrogance !
Etourdi, M. Thélème vous oscillez au lieu d’utiliser les méthodes fortes qui ne s’embarrassent jamais de dialectique. Ces méthodes devaient immanquablement offenser les sensibilités, car elles refusaient tout droit de cité à la critique, qu’elle soit d’humeur ou pas. C’e sont des procédés très efficaces M. Thélème, fiez vous à ma longue expérience dans l’information.
Quelle stupide arrogance !
M. Thélème moi qui ai fait partie d’ un gouvernement exemplaire pour son ouverture au débat des citoyens à qui il offrait quand ils n’étaient pas d’accord un aller simple à Fort-Dimanche, en toute responsabilité, sans état d’âme, je vous confirme que le scandale ne nous a jamais fait peur. Il ne nous a jamais empêché d’envoyer nos miliciens là où il fallait, quand il le fallait, accomplir ce qu’il fallait. En toute responsabilité sans hypocrisie.
Quelle stupide arrogance !
M. Thélème, je vous ordonne de mettre fin à vos peurs fantasmagoriques des cagoulards, des makouts, des miliciens, des volontaires de la sécurité nationale, qui n’ont jamais existé ailleurs que dans votre imagination léthargique sous le prisme d’illusions et d’utopies qui insultent l’intelligence de générations en quête de ma vérité universellement objective.
Quelle stupide arrogance !
En présentant mon mastodonte de 900 pages j'ai implicitement accepté le concept de la rigueur historique qui se nourrit d’anecdotes sur un homme sollicité par « le besoin de dominer et le besoin d'assassiner, la haine et la perversion »,comme dirait Yannick
Quelle stupide arrogance !
Vous êtes, M. Thélème un producteur de ténèbres et moi plutôt de lumière. Votre étreinte débile n’a pu embrasser le mastodonte de presque 900 pages. Les mystificateurs et les démagogues seuls ont la force nécessaire pour pénétrer ce trophée. Vous souffrez, M. Thélème d’un mal démissionnaire, rapace, intolérant , égoïste et obscurantiste, qui s’appelle la dignité ; et vous voudriez que je ne compte pas parmi mes amis des makout lou (tonton macoutes de fort calibre). Il est fort heureux qu’on puisse avoir les amis qu’on mérite.
Quelle stupide arrogance !
Vous souffrez, M. Thélème, de ce que votre radicalité politique a totalement perdu ses lettres de noblesse comme on le voit au Chili, au Brésil, en Equateur, en Bolivie, en Argentine, au Venezuela et plus récemment au Guatemala. Cette radicalité politique qui a lamentablement échoué à Cuba où l’espérance de vie est une des plus élevées au monde, où la santé et l’éducation sont gratuites pour tous. Ces échecs sont, M. Thélème, les raisons profondes de votre diatribe oiseuse, de surcroît revêtue d’un esprit d’aventure, sans décorum que vous offrez au public comme un miracle, essayant vainement de concurrencer un mastodonte de presque 900 pages , alors que indubitablement comme l’a expliqué Odette « L'admiration d'abord, l'imitation après ».
Quelle stupide arrogance !
A ces maux qui ne sont pas les miens, je m’en vais de ce pas commencer un nouveau mastodonte de presque 900 pages tandis que les jaloux, méchants, barbares, sauvages, fainéants, paresseux, hypocrites, menteurs, intolérants, arrogants et « tikoulout » qui ne le liront pas, iront danser la sarabande sur leur dada.
Auteur inconnu
Novembre 2007
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