http://www.lepoint.fr/actualites-societe/toujours-plus-chers-les-produits-alimentaires/920/0/225412
Et la réaction du gouvernement (car réaction il y a eu)
:François Fillon promet une "opération coup de poing" contre la flambée des prix
fr.wasalive.com/fr/fillon+promet
http://fr.allafrica.com/stories/200802220824.html
Cependant les producteurs et les distributeurs semblent s'être donné la main pour augmenter leurs bénéfices. Il ne faut pas oublier que certaines entreprises de production et de distribution sont côtées à la bourse et par conséquent ont une obligation de profit fort vis-à-vis de leurs actionnaires.
D'un autre côté, il y a cette folie étatsunienne et brésilienne de production de biocarburants notamment dans les pays du Sud qui confisque des terres qui devraient normalement être réservées à la production agricole, faisant ainsi le bonheur des grands producteurs étatsuniens de blé, de maïs etc. qui voient leurs prix de vente augmenter progidieusement. A celà il faut ajouter la marge des importateurs/distributeurs qui ,quand ils sont comme en Haïti les seuls maîtres du jeu, peuvent faire varier leurs prix comme bon leur semble.
En Haïti, le président de la République confronté à ce problème a pris les choses un peu à la légère en donnant une réponse à la Latortue, (Premier ministre pendant le coup d'Etat de 2004 à 2006) c'est-à-dire: " mangez du maïs si vous ne pouvez pas vous payer du riz."
Demander aux gens de manger local, c'est être totalement déconnecté de la réalité et c'est mal cerner la problématique posée par l'absence de production nationale et de distribution des produits quand ceux-ci existent.
Même au marché populaire de la Croix des Bouquets ((je ne parle pas de Pétion Ville) où je suis allée faire des courses lors de mon dernier séjour les denrées alimentaires: avocats, tomates, ignames, carottes, fruits, etc., coutaient à l'époque excessivement cher. La majorité de ces produits étant importée de la République Dominicaine (les citrons verts par exemple ) et des USA.
Dans le plat dit national on ne retrouve que de l'importé: le riz, le cochon des griots, les carottes et choux du "pikliz", les plantain et les haricots. Les négociants importateurs sont arrivés à ce tour de force d'instaurer un "plat national "qui dépende totalement d'eux. Quel symbole !
Un homme d'affaires haïtien de la diaspora avait voulu importer de la farine en Haïti. Comme c'était au moment des élections présidentielles de 2006, il demanda à un des candidats (malheureux) si celui-ci une fois président pourrait l'aider dans ses démarches.
Devinez quelle fût la réponse de ce candidat à la présidence, grand démocrate et grand intellectuel ?
Mon cher, lui dit-il pour ce qui est de la farine, je crois qu'il vaudrait mieux ne pas trop t'aventurer dans ce secteur parce que c'est un monopole qui appartient à certaines personnes.
Vous vous rendez compte, voici la réponse d'un candidat à la présidence à quelqu'un qui veut investir dans son propre pays! Démisssion totale.
Et c'est partout comme ça dans tous les domaines : produits chimiques, médicaments, finance, produits alimentaires en gros et en détail, les voitures. Tout est cadenassé.
D'où le succès de ces négociants dont on nous dit qu'ils ont doublé leur chiffre d'affaire depuis 2004, n'ayant pas eu à payer de taxes pendant trois ans.
Ne serait-ce pas là une action assimilable à un crime de non assistance à population en danger ?
Dingue !
Dingue !
Megamart bouscule le marché de l'essence
« Nous sommes des investisseurs qui veulent faire de l'argent, mais nous en gagnons en aidant nos clients à faire de bonnes affaires », cette phrase résume la philosophie de Réginald Boulos qui après le succès de la chaîne de supermarchés Délimart (4 enseignes dans l'aire métropolitaine), savoure la réussite un an plus tard de la grande surface de vente au rabais Megamart, le Cosco haïtien.
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