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Bonjour Elsie,
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Le Carnaval en Haïti.
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Le Mot carnaval vient du latin carne vale signifiant "adieu à la chair", une référence non seulement à la viande
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mais aussi à tout autre plaisir interdit durant les 40 jours de Carême.
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C'est pourquoi, durant les jours précédant le Mercredi des Cendres, premier jour de Carême,
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il était coutume dans les pays catholiques de l'Europe Occidentale de manger à satiété et de s'adonner à toute autre débauche rivalisant des fois,
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les Bacchanales, les Saturnales et les Lupercales de l'Empire romain.
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Depuis maintenant deux mille ans, on commémore le carnaval en Haïti
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comme une fête de grandes réjouissances à travers les rues de Port-au-Prince, des banlieues et de la province.
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Le Carnaval ou « mardi-gras » demeure l'une des grandes manifestations socioculturelles du peuple haïtien.
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La saison dite de carnaval se déroule suivant le calendrier catholique du jour des rois et a donc commencé
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le Dimanche après l'Epiphanie (4 Janvier) pour atteindre sa culmination le 24 février, dernier jour des “ trois jours gras ”.
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Comme a dit un ancien maire de Port-au-Prince, dans la société haïtienne, cette festivité n'est pas négociable.
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Tacitement, il y a une trêve politique ; les problèmes sociaux passent au second plan pour laisser place au défoulement indispensable.
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Le carnaval Haïtien est divisé en deux parties :
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La première dénommée “exercices” est considérée comme une sorte de préparatifs au cours desquels
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les dimanches précédant les jours gras sont animés depuis le matin après les offices religieux avec les (Lamayot, Machan fey, Chaloska, etc.)
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au côté des bandes à pied qui évoluent soit le matin ou l'après midi, selon les motivations..
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La deuxième partie, le carnaval proprement dit, s'identifie aux trois jours gras.
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C'est le temps de la réjouissance suprême et des grands déguisements.
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En effet, les dimanche, lundi et mardi-gras donnent lieu à un défilé ponctué de méringues, de danses et de chants de toutes sortes
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où se défoulent, Indiens, Hindous, Arabes du désert, Bœufs, Cyclistes, motocyclistes, jambes de bois, ti piké, Choucoune, Grosses têtes et autres masques.
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A bientôt,
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Patrice et Sylvie
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Centre d’art haïtien
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Dominique Fontus : Carnaval à Jacmel
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