C'est donc une faute grave à mon niveau.
Un doute m'étant venu, j'ai fait quelques recherches mais impossible
de trouver la composition de la délégation menée par le ministre des Affaires étrangères de 1962 : M. Chalmers.
M. Manigat a apporté son démenti à cette information qu'il qualifie de calomnie.
J'ai donc diffusé un zen. Alors que je fais la guerre aux zen.
Le gang des zen a encore frappé
Me voici battue à plate couture, avec mes propres armes.
Donc mea culpa.
Et piètres excuses à M. Manigat, aux lectrices et lecteurs.
Ca m'apprendra !
A la facilité tu ne cèderas pas !
Promis juré on ne m'y prendra plus.
"Croix de bois, croix de fer
Si je meurs, je vais en enfer."
Comme dit la comptine.
Et pour me rattraper si c'est possible, voici, tiré du livre de Mark Danner, cette info:
Beyond the Mountains (Part II)
in 1962, when the member nations of the Organization of American States met in Punta del Este, Uruguay, for the famous conference that excluded Cuba, the United States needed Haiti’s vote for a two-thirds majority. “The foreign minister of Haiti … calmly remarked to [Secretary of State Dean] Rusk that he came from a poor country in desperate need of aid,” and “obviously this need would affect his vote,” Arthur Schlesinger, Jr., who was a delegate at the conference, wrote later. “We finally yielded to blackmail and agreed to resume our aid to the airport at Port au Prince.”
http://www.markdanner.com/articles/show/92
Traduction :
En 1962, quand les membres de l'OEA se sont réunis à Punta del Este en Uruguay, lors de la fameuse conférence qui a exclu Cuba, les USA avaient besoin du vote d'Haïti pour une majorité des deux-tiers. "Le ministre des Affaires étrangères d'Haïti, a fait calmement remarqué au (Secrétaire d'Etat Dean) Rusk qu'il venait d'un pays pauvre qui avait désepérément besoin d'aide" et "qu'il était clair que ce besoin d'aide iaurait un impact sur le vote". Arthur Schlesinger Jr., qui était un des délégués à la conférence, écrira plus tard. " Nous avon finalement cédé au chantage et avons accepté d'apporter notre aide à l'aéroport de Port-au-Prince."Che Guevara, s'il s'avère qu'il ait vraiment dit qu'Haïti était une putain, dans ce contexte, n'aurait pas eu tort.
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