DEFIENDE SU HONESTIDAD Y PROFESIONALIDAD
Cineasta Adriano Zecca responde acusaciones de azucareros dominicanos
espacinsular
SANTO DOMINGO, República Dominicana.-El Espacio de Comunicación Insular presenta a sus lectores la carta-replica del cineasta Adriano Zecca, en la que responde, al señor César Heredia, presidente de UNAZUCAR, sobre la situación de los trabajadores de los bateyes y las plantaciones cañeras de la Región Este, citada en el documental "Infierno de Azúcar". A continuación la misiva.
L'espace de communicacion Insular présente à ses lecteurs la réponse du cinéaste Adriano Zecca à la lettre que lui a envoyée M. César Heredia, président de UNAZUCA sur la situation des travailleurs des bateyes et des plantations de cannes dans la Région de l’Est, montrée dans le documentaire « l’Enfer du sucre ».
Cette lettre dit le réalisateur est écrite pour défendre son honnêteté et son professionnalisme. Il rappelle qu’il fait son métier de réalisateur de documentaires depuis 40 ans avec sérieux et scrupuleusement documenté. Il dit que si comme dit M. Heredia, le patron de UNAZUCAR, les conditions de vie des coupeurs de canne et de leurs familles se sont améliorées , et qu’elles sont pourvues d’écoles, de structures de santé pour les enfants, qu’une attention est portée à la nourriture et à la santé des femmes enceintes, et aussi de maisons de retraite pour les personnes âgées, parmi tous les programmes qui nous ont été énumérés, il est évident que toutes ces améliorations de vie pour les travailleurs ont été réalisées ces 2 dernières années, étant donné que quand j’ai réalisé le documentaire (en 2007) je n’ai sincèrement rien vu de tout cela.
Mon intention n’était pas de dénigrer l’industrie du sucre mais de montrer les conditions de vie lamentables des travailleurs haïtiens qui vivent plongés dans la misère.
J’aurais plaisir à montrer que tout ce que j’ai filmé n’existe plus ; que les travailleurs qui ont coupé la canne pendant 30 ans reçoivent une retraite, que l’assistance médicale est gratuite, qu’il existe des écoles pour les enfants et que les habitations dans les bateyes ne sont plus des ghettos où vivent des hommes, des femmes et enfants sans la moindre hygiène.
Je n’appartiens à aucune saga de réalisateurs de films dont l’intention unique serait de dénigrer un pays comme la République Dominicaine que, pour différentes raisons, je garde dans mon cœur. Ainsi je suis disposé à faire un autre documentaire pour montrer que tout a changé pour le mieux.
Salutations cordiales, Adriano Zecca
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