Denis Robert : un journaliste, ça pose des questions génantes
Le journaliste Denis Robert a passé une semaine en Haïti courant mars à l'invitation de l'ONU, dans le cadre d'une mission qui traitait des rapports médias-justice (Haïti, colloque ONU regards croisés sur l'enquête pénale, du 10 au 13 mars 2009). Voici des extraits de sa conférence à l'Institut français de Port -au-Prince.
Alors là je suis épatée. Denis Robert, invité par l’ONU, en Haïti !
Parce que Denis Robert ce n'est pas rien. C'est un journaliste qui ces dernières années s'est battu, et se bat encore, contre des entités bancaires importantes, pour défendre son droit à faire des enquêtes et à les publier.
Pour en savoir plus sur Denis Robert , il suffit d'un clic sur son nom. Et sur wikipedia :link J’espère que la petite clique des journalistes « exilés » à Paris pour fuir la dictature d’ « Aristide pire qu’Hitler » était présente à la conférence pour écouter ce qu’il avait à dire sur le métier de journaliste. Parce que ces ex-exilés valeureux défenseurs de la démocratie, on ne les entend plus du tout sur aucun sujet.
La preuve : je n’ai pas vu 1 seul article dans la presse haïtienne autour de M. Denis Robert qui n’est pourtant pas n’importe qui.
C’est tellement rare de lire quelque chose de sensé dans la presse française sur Haïti. En général , les journalistes venus de l’Occident ont pour « guides » les gens du GNB, et s’en retournent avec un tas d’inepties sur les chimères qui introduisent des billes dans leur sexe pour violer les jeunes bourgeoises, sur le vaudou qui est la religion du diable et qui est responsable de la situation d’Haïti . Mais rien sur l’injustice, rien sur la violence structurelle = pas de justice, pas d’eau potable, pas d’éducation, pas de santé, pas de nourriture, pas de travail dans le pays de la Caraïbe où on trouve le + de millionnaires.
M. Denis Robert, merci d'avoir rappelé que la justice est le poto mitan d'une société qui se respecte.
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