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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Jatropha : trop beau pour être vrai

Publié par Elsie HAAS sur 30 Juillet 2009, 09:08am

Catégories : #ECONOMIE


Nathalie Fontrel - 20 juin 2009

L’arbuste n’est pas la plante miracle que l’on pense pour fabriquer des agro carburants.

Après la ruée vers l’or noir, c’est l’or vert qui attise les appétits... et parmi les plantes que l’on veut transformer en agro carburant, il y a le Jatropha. Bizarrement, cet arbuste cultivé depuis très longtemps au Mali ou au Laos est paré de toutes les vertus. Les organisations non gouvernementales soutiennent la culture de l’arbuste car elles imaginent les villages des pays en voie de développement devenir auto suffisant en énergie. Les groupes pétroliers et l’industrie automobile y voient une solution à la fin du pétrole. Le Jatropha serait peu gourmand en eau, il ne nécessiterait pas d’engrais, ne provoquerait pas d’érosion des sols et argument de vente suprême commente Christian Valentin, sa culture n’entrerait pas en concurrence avec les plantes destinées à l’alimentation. C’est faux d’après ce chercheur à l’IRD, l’institut de recherches pour le développement. Cette plante dont les graines riches en huile peuvent être transformées en carburant, cette plante n’est pas miraculeuse.

Comme toute plante cultivée à grande échelle et c’est encore plus vrai pour les cultures industrielles, elle a besoin d’eau et d’engrais. Il faut sarcler la terre pour enlever les mauvaises herbes, ce qui favorise l’érosion des sols.

Peu de voix s’élèvent contre cette plante mais en Inde où les surfaces couvrent plus de 400 000 hectares, un site internet « say no to jatropha », dit non au jatropha explique que la plante est toxique pour la diversité biologique, les oiseaux et les plantes sauvages. Le bétail indien visiblement moins bien informé que ses cousins maliens qui ne goutent jamais la plante, le bétail indien lui est mort d’en avoir dégusté. Les hommes qui travaillent dans la culture industrielle de jatropha se plaignent de problèmes de peau. Enfin, la plante serait invasive : c’est pour cette raison qu’elle a été interdite en Australie et en Afrique du Sud.

    La chronique de Nathalie Fontrel  (1'43")

Sources : http://www.france-info.com/spip.php?article307676&theme=29&sous_theme=144

Le pire dans ce constat négatif du jatropha c'est que la plante serait invasive.
Je ne veux pas être parano, mais d'ici que nos MALIns et MALIgnes,
nous fassent le coup de "se pa fot mwen", ce n'est pas de ma faute
-Parce que  ces petits anges, ne sont  responsables de rien dans ce pays-
et    laissent la plante envahir  les surfaces de terre cultivables,
ce ne serait pas impossible
Parce que ces comédiens ont montré, depuis 1957
L'ensauvagement macoute et ses conséquences (1957-1999), un article passionnant et bien documenté de Leslie Péan
qu'ils ont plus d'un tour dans leur sac
Pour piller les caisses de l'Etat, ramasser les aides  (prêts) internationales
et dégrader l'environnement.
Et s'exclamer   en bons illusionnistes pas vu pas pris
"Tout est de la faute de l'Etat"
Haïti Dix ans d'Histoire secrète, La tournée de Ti-Pouch

Je me suis toujours prononcée contre la culture du jatropha en Haïti pour des agrocarburants.
En fait cela paraît encore une fois, une idée à courte vue d'affairistes de produire des agrocarburants en Haïti.
Même si, comme ils le disaient  afin de  promouvoir leur produit que
ça se plante dans les zones désertiques et que ça n'a pas besoin d'eau.
Tout ça étant évidemment des demi-vérité.
Oui, le jatropha peut pousser sans eau.
 Mais dès qu'il s'agit de culture intensive, devant être rentable rapidement,
il faut pour faire pousser la plante de l'eau à gogo  et des sols riches.
 Toutes les études l'ont montré.

Haïti, c'est mon avis à moi/même/même,
devrait développer une stratégie de politique d'énergie tournée vers le solaire, le vent et l'hydrothermie.
 C'est totalement possible.
 Mais ça voudrait dire une politique intelligente , volontariste et courageuse.
avec des partenaires ayant une véritable expérience, et non pas des ONG financées par USAID, etc.
Dans les années qui viendront, sans être " Mme Irma qui lit dans les boules de cristal pour 4 euros"
 on peut parier que quand les hértitiers des Duvalier et leurs progénitures auront assouvi leur avidité
 après s'être enrichis jusqu'aux yeux,
 auront fait leur beurre et seront allés prendre leur retraite en Europe et aux USA,
une nouvelle génération d'Haïtiens et d'Haïtiennes sera capable de confronter ces issues avec dignité et efficacité.

Bon, je suis peut-être trop optimiste,
Vous allez m'objecter
 qu' il n'y a pas de raison que les petits enfants de ces gens-là,
les filles et garçons de cour des Duvalier,
 ne s'aggrippent pas eux aussi, à leur tour après grand-papa et grand-maman
après papa et maman

à la vache à lait que représente Haïti pour ces MALIns et MALIgnes
experts  auto-proclamés en sacrifice  pour le salut de la nation.
comme en 1989, 1991, 2004, ils s'étaient héroïquement sacrifiés.

Pourquoi ces malins et malignes, ne vont-ils pas faire des affaires sous des cieux plus propices ?
Qui, tonnerre ! leur  a demandé  de se sacrifier sur l'autel de la patrie ?
A mon avis, la population haïtienne, qui vit  depuis 1957 sous le joug de ces  "sauveurs de la nation",
aurait bien aimé qu'ils aillent se faire voir ailleurs.
et la laissent respirer
Elle aurait bien aimé que ces MALIns et MALIgnes
 trouvent un autre terrain de chasse pour exercer leur mission salvatrice.
Personne n'est indispensable.

Il y a plein d'autres coins en Afrique, en Asie,  en Amérique Latine, à Madagascar
qui ont besoin d'hommes d'affaires  ayant une expertise formidable  en "sacrifice", non ?

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