Les pays modérés d'Amérique du Sud, Brésil et Argentine en tête, ont obtenu lundi la convocation d'un sommet régional extraordinaire pour discuter du projet colombien de mettre sept bases à disposition de l'armée américaine, qui suscite de fortes réticences.
La réunion aura probablement lieu ce mois-ci en Argentine, selon le projet d'accord établi par les dirigeants sud-américains au cours d'un sommet de l'Union sud-américaine des nations à Quito.
Mezanmi, cette histoire sent mauvais.
Uribe a amendé la constitution pour pouvoir être réélu une 2ème fois.
VOIR Uribe en route pour un second mandat
http://www.educweb.org/webnews/ColNews-Dec05/French/Articles/Uribeenroutepourunsecondm.html
Personne ne l’a traité de « dictateur. »
En Colombie, les paramilitaires, (en Haïti,les zenglendos et les « freedom fighters »)
ont commis des tueries épouvantables sur les civils.
Les témoignages sont là, ce ne sont pas des médiamensonges à la « génocide de la Scierie »
VOIR : Loi «Justice et paix»: l'effroyable bilan
http://www.rfi.fr/actufr/articles/115/article_82771.asp
Le gouvernement d’Uribe est rarement montré du doigt.
Zelaya, Président du Honduras, souhaite faire un référendum
Il est chassé par un Coup d’Etat
Les média dominants occidentaux, l’ont traité de dictateur.
Les USA ayant accepté de fermer les yeux, sur ce qui se passe en Colombie,
en échange Uribe leur offre d’installer 7 bases sur son territoire.
Autant dire qu’avec ces bases US sur son territoire,
la réélection d’Uribe à vie est garantie.
C’est plié.
En d'autres termes aussi peu châtiés : "les carottes sont cuites".
D’un autre côté, ces bases US menacent directement le Venezuela
et les autres pays
qui ont choisi de divorcer avec le FMI
et de mettre les ressources de leurs pays
au service de leur population
et non dans les coffre-forts des hommes de Wall Street.
Cette histoire de bases US en Colombie sent très mauvais.
Les USA veulent le pétrole du Venezuela, le gaz de Bolivie, les mines de l’Equateur.
C’est clair qu’ils sont tout à fait capables de nous refaire un coup d’Irak,
détruire totalement le Venezuela pour « restaurer la démocratie" à l’étatsunienne
qui se résume
comme l’a bien montré John Perkins
dans son livre "Confessions d'un assassin économique"
à l’appropriation des richesses des pays by all means, par tous les moyens,
même s’il faut pour cela éradiquer la population entière de ce pays.
Moi, personnellement quand j'entends "restaurer la démocratie"
ou" combattre la barbarie"
J'ai aussitôt intensément mal au coeur.
Arythmie disent les médecins
Je vois déjà les enfants et femmes violées, les maisons brûlées,
les chars, les tanks, les mitrailleuses occupant les villes et les campagnes
les populations chassées de leurs espaces de vie
et installées dans des camps.
Tous ces bébés nés dans les camps, qui n'auront pas connu d'autres horizons
Quelle sorte d'adultes deviendront-ils ?
Regardez bien, lectrices et lecteurs, du temps de la conquête,
"on" tuait, exterminait à tour de bras.
et "on" s’appropriait territoires et ressources au nom de la « civilisation ».
Aujourd’hui c’est au nom de la « démocratie ».
Les « élites « de l’Amérique Latine, étant dans leur majorité des descendants des colons
ou bien des réfugiés nazis de l’Allemagne
qui se sont refaits une santé économique et morale
dans ces terres lointaines, comme les colons jadis, sont solidaires du projet US.
Les membres des armées de ces pays, en dehors des gradés,
sont issus des classes populaires Indigènes, Métis, Noirs.
L’exemple du Venezuela montre que ces troupes locales ne sont plus totalement sures.
Aussi, avoir des bases étatsuniennes avec des soldats 100% étatsuniens
sécurise la droite et l’extrème droite qui regroupent l’élite.
Mezanmi, vous savez que si un type comme Aristide
avait accepté de jouer le jeu tel qu'il lui était proposé,
il aurait pu avoir autant de paramilitaires qu’Uribe,
autant de macoutes que Duvalier,
l’élite des commerçants de l’importation et des sweatshops,
les zentellectuels professeurs d’université et leurs étudiants,
les employés des ONG
et la communauté internationale
auraient,
comme du temps béni du papa et de son bébé,
fermé les yeux.
Ceux qui sont des anti-Aristide structurés,
je veux dire qui ne sont pas des hystériques délirants
ne pourront qu'être d’accord avec ce constat.
D'autre part, il y a ceux qui s'attribuent le titre de « résistants » .
Adye O !
Résistants contre quoi ?
Contre l’injustice, contre l’insécurité structurelle, contre l’exploitation ?
Ah, oui ! Vraiment ? Vous croyez ça ?
Cependant, comme par hasard, on n’entend Jamais leurs voix
quand les Haïtiens sont maltraités, tués en RD,
quand les boatpeople disparaissent dans les eaux,
quand les dollars de la drogue s'envolent dans les cieux.
quand le salaire minimum est en discussion,
quand les assassins sont graciés.
Dans ces moments là, les Zéro-ïques résistants
qui refusaient de commémorer le bicentenaire de l’Indépendance de leur pays, restent muets.
D’après ce que racontent les média haïtiens
ces « Don Quichotte à l’haïtienne »
auraient été victimes d’une épidémie d'extinction de voix généralisée
dans ce secteur particulier dit "société civile".
On ne peut que souhaiter à ces "résistants"
que cette aphonie accidentelle et circonstantielle
se mue en affection chronique, à vie,
pour la sauvegarde de la population haïtienne,
qui aurait plus à craindre des déclarations de soutien
de ces matadores
que de leur silence complice.
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