"Ils ont ouvert une boîte de Pandore. Il n'y avait jamais eu une telle haine entre riches et pauvres au Honduras", s'inquiète Edmundo Orellana. Juriste respecté, il a démissionné de son poste de ministre de la défense deux jours avant le coup d'Etat, en désaccord avec le président Zelaya. "La presse m'a traité de héros pendant vingt-quatre heures, jusqu'à ce que je condamne le putsch", raconte-t-il.
Les violences ont été provoquées par des casseurs infiltrés parmi les marcheurs", affirme Bertha Oliva, qui dirige une organisation de défense des droits de l'homme. Elle sort d'un tiroir une grande enveloppe jaune remplie de cartes d'identité militaires ou d'employés municipaux, saisies sur des casseurs durant les marches quotidiennes de soutien à M. Zelaya. "Jeudi, j'ai remis un revolver avec cinq balles dont une explosive, à la justice", ajoute-t-elle.
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