Originally: How Come Things Never Work in Haiti?
Titre original : comment cela se fait-il que rien ne marche jamais en Haïti ?Richard A. Morse, 2009-10-07
I remember when things got difficult in Haiti back in the early 1990's. Haiti's elites had taken over with a brutal coup d'état, and killing people who spoke out became fashionable. Bill Clinton was then president of the United States. I remember asking myself, should I keep speaking out or should I take
the safer route and keep quiet. In the end I decided that I didn't want to die and have my last thoughts be, "I should have said something."
Les élites haïtiennes avaient pris le pouvoir, au moyen d'un brutal coup d'Etat, et tuer les gens qui dénoncaient le Coup était devenu très à la mode.
Je me souviens m'être demandé, est-que je dénonce ou bien je prends la route de la sécurité et je me tais.
A la fin, j'ai décidé que je n'aurais pas aimé mourir avec comme dernières pensées seraient" j'aurais dû dire quelque chose."
Well, the same folks who gave us imported rice, imported sugar and overcrowding (Chicago economics) in Port-au-Prince are back in power and they're profiting from photo-ops with now-special envoy to the UN Bill Clinton. It's all a masquerade. The UN, Bill Clinton's employer, is at the base of the
masquerade.
Everyone in Haiti knows the United Nations is corrupt. The United Nations has endorsed fraudulent elections. Poor Haitians know it; rich Haitians know it; the "left" in Haiti knows it; the "right" in Haiti knows it; the opposition in Haiti knows it; the UN workers know it; the Haitian government knows it; the Haitian president knows it; the journalist from the New York Times Magazine knows it; Michelle Montas, spokesperson to the UN, knows it, and I know it. I said it publicly back in April, I said it publicly back in May and I said it publicly back in June. The April/June senatorial elections in Haiti were fraudulent. I said it privately to Michelle Montas on May 1 at the RAM concert at the Alliance Française in New York City.
Tout le monde sait en Haïti que l'ONU est corrompu. L'ONU a appuyé des élections frauduleuses. Les Haïtiens pauvres le savent, les Haïtiens riches le savent; la "gauche" en Haïti le sait, la "droite "en Haïti le sait; l'opposition en Haïti le sait; les employés de l'ONU le savent; le gouvernement haïtien le sait, le président haïtien le sait, le journaliste du New York Times Magazine le sait; Michèle Montas porte parole de l'ONU, le sait, et je le sais. Je l'ai affirmé publiquement en avri dernier, je l'ai affirmé publiquement en mai et je l'ai affirm publiquement en juin. Les élections sénatoriales d'avril/juin étaient une fraude. Je l'ai dans le privé à Michèle Montas le 1er mai, lors du concert de RAM à l'Alliance française de New York.
I told Michelle Montas that the Haitian senatorial elections were fraudulent and the implication that the fraud could expand to Iraq, Afghanistan, Pakistan and North Korea was too disturbing to keep quiet. A couple of days ago, the New York Times ran an article that spoke of the UN firing someone because they were speaking out. This is an excerpt from the NYT article:
J'ai dit à Michèle Montas que les élections sénatoriales étaient une fraude et que l'implication que cette fraudepouvait se diffuser en Irak , Afghanistan, Pakistan et la Corée du Nord était trop gênante pour qu'on accepte de se taire. Il y a de cela quelques jours, le New York Times a raconté l'histoire selon laquelle des gens auraient été révoqués de l'ONU pour avoir exprimé leurs désaccords. Voici un extrait de cet article du NYT :
"...The two men have clashed repeatedly, United Nations officials said, and their different approaches came to a head over the vote recount after the Aug. 20 Afghan presidential election. Mr. Galbraith demanded a total recount, but then left Afghanistan and retreated to his Vermont farm.. Until now, Mr. Ban and others had been saying that Mr. Galbraith was expected to return to Kabul.
"Reaction to Mr. Galbraith's removal was swift from the campaign of Abdullah Abdullah, the former Afghan foreign minister . . ."
D'après les cadres de l'ONU, les 2 hommes rentraient en conflit régulièrement. Leur façon différente de voir les choses s'est clairement manifestée après le recompte des voix , le 20 août, pour les élections présidentielles. M Galbraith a demandé un recompte total, mais a quitté l'Afghanistan pour se retirer dans sa ferme du Vermont. Jusqu'à présent, M. Ban et d'autres personnes disent qu'on attend le retour de M. Galbraith à Kabul..."(...)
I can't get fired for saying the Haitian elections were fraudulent. I can get shot, someone around me can get shot, I can have my business run into the ground. I can have my electric rates and my tax rates get doubled and tripled. I can have requests for project funding denied; but I can't get fired.
Je ne peux pas me faire virer si je dis que les élections d'Haïti ont été une fraude. Je peux me faire tirer dessus, quelqu'un dans mon entourage peut se faire tirer dessus, je peux avoir mon business totalement détruit, le coût de mes factures d'éléctricité et mes impots peut doubler ou tripler.
Bill Clinton is running around Haiti pretending everything is fine; hanging out with people who are responsible for many of Haiti's problems and I guess I'm supposed to sit here and be quiet. As I said, Mr Clinton is enjoying himself with the same families who decided it's better to import rice and sugar, which in effect, has quadrupled the population of Port au Prince and is the leading cause of the destruction of Haitian society.
Well, it's difficult to be quiet, though I try, because in the long run all this stuff is going to come back and snap us in the butt and everyone is going to say, "How come things never work in Haiti?" Maybe Bill Clinton has good intentions, but he also has lousy "on-the-ground intelligence". Bill Clinton took FRAPH, which was a repressive Haitian paramilitary force headed by Toto Constant, and he wanted to turn it into a loyal opposition political party back in 1994!
Bill Clinton se balade en Haïti en prétendant que tout va pour le mieux; passant son temps avec des gens qui sont responsables de beaucoup des problèmes d'Haïti, et j'imagine que je suis censé m'asseoir et rester tranquille. Comme je le dis, M. Clinton passe du bon temps avec les mêmes familles qui ont décidé qu'il vallait mieux importer le riz et le sucre, décision qui au résultat a quadruplé la population de Port-au-Prince et est un des fait majeurs dans le processus de la destruction de la société haïtienne.
Bien, c'est difficile de rester tranquille, bien que j'aie essayé, parce qu'à la fin, tout ce truc va revenir nous frapper au derrière et chacun dira " Comment cela se fait-t-il que rien ne marche jamais en Haïti ?"
Peut-être que Bill Clinton a de bonnes intentions, mais il a également des services de renseignements sur le terrain, nuls. Billl Clinton a pris le Fraph qui était une force répressive de paramilitaires dirigée par Toto Constant, et il voulait le transformer en un loyal parti d'opposition politique en 1994 !
I don't know if the UN is corrupt from the bottom up or (as a matter of poli cy) from the top down; but the same corruption seems to be spreading to other trouble spots around the world.
Je ne sais pas si l'ONU est corrompu de bas en haut( en matière de politique) ou du bas vers le haut; mais le même type de corruption semble se diffuser dans d'autres coins troublés de la planète
We have presidential elections coming to Haiti next year. I'm guessing the winners and the vote counts have already been decided. It would only make sense. Corruption is the new fashion statement.
Nous avons une élection présidentielle en Haïti l'année prochaîne. J'imagine que les vainqueurs et les décomptes de voix ont déja été décidés. Ca serait logique. La corruption est le nouveau mot à la mode.
Richard Morse
Owner-Manager
Hotel Oloffson
Port-au-Prince, Haiti
Commenter cet article