«Les agriculteurs connaissent l’importance de la couverture végétale»
Ce bon connaisseur d’Haïti coordonnait à la fin des années 1980 un projet de protection de la Forêt des Pins, à la frontière de la République dominicaine. Pour s’être opposé à une scierie sauvage aux mains des militaires, il a été gravement blessé d’une balle dans la tête. La Banque mondiale a stoppé ses financements. « Après cela, les bailleurs de fonds ont renoncé aux grands projets, laissant le champ libre aux initiatives à petite échelle des ONG, poursuit Gilles Mille. Mieux vaut travailler directement avec les agriculteurs que verser l’argent aux autorités. »
http://www.la-croix.com/En-Haiti--on-mange-la-foret-/article/2425366/5547
Commenter cet article