L'extrême droite haïtienne et les crimes des élections de 1987. Rediffusion

Publié par siel sur 29 Juillet 2011, 09:30am

Article édité pour la 1ère fois ici : link

J'ai lu ça sur le web :

Les élections de novembre 1987 ou la chronique d’un massacre annoncé
Posté le mardi 29 novembre 2005 par ickl-haiti

Le dimanche 29 novembre 1987 des paramilitaires néo-duvaliéristes, avec la complicité active des Forces Armées d’Haïti, ont saboté le premier scrutin de l’après-Duvalier. Scrutin qui devrait permettre au pays de choisir démocratiquement ses dirigeants.

Le carnage au bureau de vote de la ruelle Vaillant (Ecole Argentine Bellegarde) où une vingtaine d’électeurs furent assassinés est tristement emblématique de cette journée de terreur à Port-au-Prince. Les autres départements, surtout l’Artibonite, furent également touchés par cette vague de terreur.

Si on s’en tient exclusivement à cette journée on pourrait croire que la tuerie du 29 novembre 1987 fut un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il n’en fut nullement ainsi ! On peut même parler de chronique d’un massacre annoncé à la lumière du contexte général du pays du 26 avril 1986 à cette date tragique, ou pour serrer de plus près le contexte du 22 juin 1987 au 29 novembre.

Le Conseil National de Gouvernement, présidé par le Général Henri Namphy, avait bien montré par diverses mesures qu’il était contre le processus électoral dont le contrôle échappait à l’Armée. En effet, passant outre de la Constitution de 1987, il publia le 22 juin 1987 son propre décret électoral. En réponse à l’option néo-duvaliériste du CNG l’opération Rache Manyòk, campagne d’intenses mobilisations populaires pour exiger le départ du gouvernement fut lancée.

Incapable de venir à bout du pouvoir militaire, pour diverses raisons qu’on ne se propose pas d’analyser ici, la mobilisation populaire s’est essoufflée dès la fin du mois de juillet 1987.

Entre-temps il y a eu le massacre des paysans des Gwoupman Tèt Ansanm. Le secteur dit démocratique dominé par les partis du centre gauche décida alors de se lancer dans les élections en avançant que le peuple pourra obtenir par voie des urnes ce qu’il n’a pu obtenir dans la rue. Et ce sera Rache manyòk nan eleksyon. Mais certaines organisations populaires plus avancées s’étaient prononcées contre, arguant qu’il ne saurait y avoir d’élections dignes de ce nom avec le CNG, sans désarmement et jugement des duvaliériste

Autre article lu sur le net :

Haiti election halted after poll massacre: Ousted dictator's Tontons Macoute murder voters

November 30, 1987

From Alan Tomlinson, Port-au-Prince, Haiti

The Haitian general election was called off yesterday as loyalists of President Jean-Claude Duvalier turned it into a bloodbath reminiscent of the heyday of the old regime.

Roving gangs of the former Tontons Macoute, was ousted dictator's private militia, some of them dressed in the uniform of the regular army, massacred at least 23 people as they queued to vote.

Foreign journalists covering the events were also attacked: one was killed and two were seriously wounded.

The Independent Electoral Council, which organized the ballot, was dissolved by the provisional military Government, which said it would organize new elections itself at an unspecified date.

A communique, signed by army chief General Henri Namphy and his Cabinet, accused the council of placing itself above the law and every other Haitian institution, and of inviting foreign interference in Haitian affairs.

It said the council put the unity of the nation at peril, an apparent reference to the battering of Duvalierist candidates from seeking office.

The regime also decreed state confiscation of all electoral council property and dissolved all previous election decrees and laws, including those that set the dates and regulations for holding yesterday's elections.

The Haitian Constituion specifically prohibits Duvalier associates from being elected to public office. It also gives full power for running elections to the electoral council.

Dr Ernst Mirville, president of the council, had issued a statement urging voters 'not to expose themselves to barbarous Duvalierist acts'.

He appealed to Haitians to remain in their homes and to 'jealously guard' their voter registration cards, which he described as 'the principal weapon in the fight for democracy'.

The violence which crippled the election began soon after dawn. Carloads of gunmen were unleashed into the streets of the capital, scattering lines of people waiting for polling stations to open and sending journalists gathered outside a hotel diving for cover.

A mob of 50 burst into a school, shooting and hacking to death parents and children. At least 14 died. Several witnesses counted up to 20 bodies, some of them disemboweled by machete strokes.

Vous avez bien lu :

« Une foule composée de 50 personnes ont envahi une école, se sont mis à tirer et à découper à mort parents et enfants. Au moins 14 personnes sont mortes. «

Suite de l'article :link

Peuple haïtien, tu n’es pas amnésique

Tu n’as pas la maladie d’Alzeihmer

Et tu l’a montré en ne participant pas aux élections présidentielles

Dans lesquelles 2 candidats de droite et d’extrême droite

S’affrontaient à celui qui rapporterait le magot de la Reconstruction

pour son équipe.

Peuple haïtien, parmi ces criminels jamais jugés

certains se retrouvent actuellement au pouvoir

grâce à "l’Opération divalierist tèt kale "

nième tentative organisée par l’Internationale-USA

pour faire obstacle à tes revendications de justice.