Malgré le désaveu du vatican - Le cardinal dominicain n'en démord pas, par Michel Mevs Portes
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- Publié le mercredi 15 janvier 2014 16:15
Le cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez.
Le cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez rejette les critiques qui lui sont adressées et se tient immuable sur sa position ''antihaïtienne''.
Par Michelle Mevs Portes ---- L'église catholique en République voisine détient sa part de pouvoir et son cardinal son opinion à émettre du haut de la chaire de sa magnifique cathédrale antique.
Ce ne sera pas la première fois qu'un homme d'église se mette en politique et y déploie pleinement le haut prestige de sa charge ecclésiastique. En République Dominicaine, la tradition s'accommode fort bien d'une telle intromission. Cet homme d'église, c'est Le cardinal Nicolás de Jésus Lopez Rodríguez.
Ce ne sera pas la première fois qu'un homme de Dieu prétend s'élever au dessus du pape, son 'chef hiérarchique et spirituel'. Qu'il dévie les enseignements et la ligne tracée par l'église. Cet homme de Dieu, c' est le Cardinal Nicolás de Jesús López Rodríguez.
Or, face au chef de l'église catholique, le nouveau pape François dont la volonté est de rééquilibrer les forces en ce bas-monde, le cardinal Lopez Rodriguez, fait figure de ''dinosaure''. Toutefois, lourd de son pouvoir terrestre en son pays, celui-ci se montre immuable sur sa position en faveur de la 'dénationalisation'' des masses de Dominicains sans recours.
Nous apprenons par le Listin Diario que le cardinal dominicain Nicolas de Jésus Lopez Rodriguez, qualifiait ce 14 Janvier, du haut de sa chaire, d' ''injustes et d'inacceptables'', les critiques qui lui sont faites pour son attitude sur de la question haïtienne (dénationalisation des dominicains d' origine haïtienne).
Durant l'homélie à la cathédrale de Saint Domingue en commémoration du deuxième anniversaire de la création de la Cour Supérieure, il en fit état par devant le président de la Cour suprême, Marian Germán Mejía: des fonctionnaires et des diplomates... ainsi que des juges de la Bourse de Toronto.
Cherchant à se justifier il avançait que tous les pays qui mettaient en doute la République dominicaine et sa décision, y compris les États-Unis, n'avaient pas fait pour Haïti le quart de ce qu'avait fait son pays.
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