Vous savez qu'en Haïti, c'est le foutoir le plus total.
Entre élections fantasmagoriques
qui débouchent sur l'élection d'un président
qu'on rapporte partout avoir été élu par le peuple
mais qui, dans les faits, a obtenu 68% des voix
des 22% d'Haïtiens en possession d'une carte électorale
qui se sont déplacés pour aller aux urnes
-et les suspensions de visas pour les USA
-et la saga du CEP (conseil électoral provisoire)
- et les déclarations intempestives de M. Mulet
-et les photos bizarres de policiers faisant le salut nazi
-et les amendements à la constitution votés à la va vite
et en français avec des élus qui ne s'expriment qu'en créole
sinon dans un français...hum !
-et les nouvelles lois passées
d'augmentation des tarifs de téléphone
et de taxes sur les transfertsVOIR
Ca part dans tous les sens.
Un magnifique"manje kochon"
Avant de revenir sur la sens et la portée
de cette taxation sur les transferts,
personne ne paraissant s'en étonner
j'aurais voulu comprendre
comment la BHR peut sans consulter le parlement
prendre de telles mesures.
J'aurais voulu comprendre
comment en l'absence de gouvernement,
le Premier ministre n'ayant pas encore été ratifié par les chambres
ce genre de mesure, prise à la va vite
est conforme aux lois et institutions de la République.
Cette manière de procéder me rappelle
la signature de contrat avec Eurasian Mineralslink
a compagnie miniière canadiennelink
et Latortue
dont le mandat de Premier ministre
d'un gouvernement de transition
ne l'autorisait pas à prendre ce genre de décisions
qui impliquent le pays.
Mais là aussi, les intérêts en jeu (le Canada)
étant trop importants
d'éventuels arrangements financiers
et d'éventuelles menaces de retraits de visas
planant sur les têtes
du personnel politique,
ce fût motus bouche cousue.
Par contre, au Granlakouzen, ça y va.
On ne se prive pas de réflexions
de haut niveau,
celles de
"La crême de la crême
de l'intelligentsia haïtienne
sur le podium international"
Oh la la la ! Pepita !
On célèbre pompeusement
la victoire
du clan des "ti rouj"
où toutes les femmes
voudraient ressembler à Michèle Benett
Mais hélas, le scapel du chirurgien
l'argent et les bijoux
ne suffisent pas
quand la base n'y est pas.
On s'interroge doctement
sur les fautes de français contenues dans le discours
de Martelly.
On constate gravement
que les Haïtiens "au contraire des autres nations"
ne savent pas applaudir", comme il faut.
On analyse scrupuleusement
les fautes d'étiquette
de Martelly :
son costume noir porté
à la commémoration du 18 mai
aurait dû être blanc.
Ach so ! Gross faute de protocole.
Duvalier, la créature "immatérielle"
et son poupon s'habillaient eux tout de blanc.
Ce papa et son bébé, de vraies "bel moun".
Voici des gens qui respectaient les aïeux, n'est-ce pas
clame l'homme qui bombarde
le net de photos de la famille Duvalier
Il réclame :
Q'on nous redonne un président
habillé tout de blanc!
Le même insensé pleure toutes les larmes
de son corps la perte de l'armée
forte avec les faibles
et faible avec les puissants.
Il supplie :
Qu'on nous redonne notre armée "krazezo",
Ce type-là au point où il en est arrivé,
sa pathologie s'aggravant,
risque de nous présenter
le temps de l'esclavage
comme une époque de rêve
où l'étiquette
était respectée :
le negmawon repris étant
torturé de la manière dont il se doit.
Sans blagues.
Il va nous raconter
qu'il faut commencer par lui arracher les ongles
avant de l'écarteler.
"Pas dans l'ordre inverse
bande de "bossal"
de pas "civilizés"
de "Kongo",
d"hommes-qui-sont-aussi-des-rats,etc, etc.
Faut respecter le protocole.
On arrache les ongles d'abord,
puis on écartèle.
Pauvre pays, qui a perdu
depuis 1986, son savoir faire !"
Et bien entendu, circule la désinformation,
nourriture de l'extrême droite AYITI EXTREME DROITE
véhiculée par ses fervents militants
avec leurs insultes habituelles
VOIR L'article du Jamaican Observer sensé justifier le "kadejak" du gouvernement Martelly
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