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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Medina convoque le Conseil de la Migration

Publié par siel sur 23 Octobre 2013, 14:57pm

Catégories : #AYITI-RD relations

 

Certains Haïtiens appartenant aux secteurs de la droite, centre-droit, extrême-droite, lesquels représentent ceux qui sont actuellement au pouvoir, se sont spécialisés dans une espèce d'apologie de la RD. Apologie qui va de pair avec un mépris de tout ce qui est haïtien.

 

Evidemment il est clair et vérifiable à l'oeil nu que les différences entre les 2 pays au niveau du développement sont grandes.

 

Mais, au lieu d'apporter,  à partir de l'histoire  totalement différente de ces deux pays, un éclairage qui permettrait de comprendre les racines de cette évolution différente des deux côtés de l'île, ces gens-là se complaisent  dans l'irrationnel, le préjudice,  le ressenti, l'anecdotique.

 

Bien qu'Haïti dépend dans plusieurs domaines de la RD, les media haïtiens n' informent pas de la politique, de l'économie, de la société, de la culture de ce pays.

 

Comme s'il s'agissait de laisser la population dans l'ignorance des réalités de ce pays et entretenir le mythe d'un eldorado, qui favorise l'émigration par ailleurs.

 

Or, la société dominicaine a ses propres contradictions générées par son choix de développement axé sur le tourisme de masse (dont les infrastructures appartiennent en majorité à des groupes étrangers). Un choix qui a exigé de privilégier l'ensemble de ce qui participe à la réussite de ce secteur (infrastructures routières) au dépens de domaines tels que la santé, l'éducation, le logement, le travail, l'énergie.

 

Une grande partie de la population est laissée de côté et c'est elle qui s'exile , comme les Haïtiens, un peu partout dans le monde, en Europe, en A. Latine et du  Nord. Les "remittances" c'est-à-dire les transferts d'argent de cette diaspora en direction de leurs proches restés au pays, tout comme en Haïti, jouent un rôle important de levier dans l'économie de la RD; ce sont ces "remittances" qui en grande partie, comme en Haïti, "boostent" la consommation et le commerce informel.

 

Tout comme Haïti, la RD a dû se plier à la doxa de l'ajustement structurel et aux injonctions du FMI, de la BM et autres, dont les conséquences ont été ce manque d'investissement dans les secteurs sociaux  et la grande perméabilité du pays au trafic de drogue dont l'argent vient suppléer à l'incapacité de l'Etat.

 

La part des travailleurs haïtiens dans ce développement de la RD dans le secteur de la construction et bien évidemment de la production de la canne est déterminante. Elle s'est faite au dépens du développement d'Haïti, grâce à la collaboration des élites haïtiennes ui ont tiré un profit personnel de ce trafic. VOIR Haiti-Rép. Dominicaine : Une responsabilité partagée dans le crime (3 de 3) Par Leslie Péan *

 

Il n'y a pas photo, comme on dit.

 

Et pour la partie romancée mais aussi documentée de  ce sordide trafic, lisez le livre d'Eliott 50ème anniversaire de l’assassinat de John Kennedy. Le complot avorté de la CIA et de l’État-major (Granma)

 

Entre ces plans d'ajustements structurels, le poids  financier de l'armée, un système judiciaire défaillant et le trafic de drogue VOIR link qui corsètent lee pays, l'insécurité est présente dans l'ensemble du pays (à l'exception des zones touristiques surveillées) VOIRlink

 

Disons qu'apparemment Medina tente de se libérer de ce corset afin d'offrir plus d'opportunités à ses compatriotes. Et c'est à ce moment que toutes ces affaires avec son voisin haïtien lui tombe sur la tête. Un point de vue différent sur l'arrêt de la Cour Constitutionelle de la RD visant à retirer aux Dominicains d'origine haïtienne la nationalité dominicaine

 

Cependant, si il y a  bien un domaine dans lequel la RD bat Haïti à plates coutures, c'est celui de l'organisation de ses institutions et celui de la diversité de l'offre de ses média, presse écrite et audio-visuelle.

 

J'en viens donc à cette info sur la convocation de Medina. Vous noterez u'à l'inverse d'Haïti , les journalistes sont informés par une conférence de presse de

-l'objet de cette convocation : étudier l'arrèt de la Cour Constitutionnelle et envisager "une solution viable.

- les participants des différents ministères et organismes, avec leurs noms et fonctions.

Ca s'appelle un minimum de communication dans une démocratie où les mandants sont tenus de tenir informés ceux qui les ont élu pour diriger le pays.

 

Vous remarquerez que le gouvernement Lamothe/ Martelly proçède tout à fait différemment.  VOIR A propos de l'éducation. Petit exercice de comparaison entre la méthode Medina et la manière Martelly  iIs fonctionnent dans l'opacité.Ce qui a donné lieu, par exemple, à l'affaire du juge Joseph suivi de son décès.

 

Ou encore l'invraisemblable communiqué de presse de Sanon, annonçant une tentative dd'assassinat sur un journaliste.

 

Ce sont des experts en "coups". 

 

Or un pays, ne peut pas fonctionner de manière viable, dans le long terme dans les "coups"  ni d'Etat, ni de gueule,  ni d'annonce , les rebondissements en série, la comédie, le tragi-comique.

 

Un jour tu as 400 000 emplois mais on ne les a pas comptabilisés. Un autre, Jacmel destination touristique. Un autre, finalement c'est l'île à Vaches. Un jour aéroport aux Cayes; un autre, finalement ce sera à l'ile à Vaches. Un jour l'opposition c'est rien que des voleurs de poules. Le lendemain on cherche la conciliation. Et ainsi de suite.

 

C'est ce tempo cacophonique, ce rythme saccadé que cette équipe, qui a à sa tête un musicien de konpa,  a initié  et dans lequel la société, les média, le parlement se sont laissés  entrainer pendant plus de 2 ans.

 

Pendant que l'équipe fait ses affaires tout en faisant son ramdam, la société étourdie, confuse essaie de suivre le rythme, s'égosille, se prend les pieds et se retrouve le nez dans le caniveau (quand caniveau il y a, chose rare en Haïti)

 

L'article:

 

 22 Octubre 2013, 11:00 AM, 63 Comentarios


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SANTO DOMINGO.- El presidente Danilo Medina convocó para este miércoles al Consejo de Migración para dar cumplimiento al Plan Nacional de Regularización de Extranjeros establecido en la sentencia del Tribunal Constitucional (TC), que niega la nacionalidad dominicana a los hijos de extranjeros indocumentados.

Para esos fines, el Mandatario se reunió este martes, en su despacho, con el ministro de Interior y Policía, José Ramón Fadúl; el consultor jurídico del Poder Ejecutivo, César Pina Toribio, y el presidente de la Junta Central Electoral (JCE), Roberto Rosario.

El Consejo de Migración está integrado, además, por los ministros de Relaciones Exteriores, Defensa, Trabajo, Turismo, Obras Públicas, Salud Pública y Agricultura, así como el presidente de la JCE y los miembros de las comisiones de Interior y Policía de las Cámaras del Senado y de Diputados.

La agenda del miércoles incluye el nombramiento de un director del Instituto Nacional de Migración y determinar el presupuesto que utilizará ese organismo.

La información fue suministrada  por Pina Toribio, Fadúl y Rosario en una rueda de prensa realizada en el Palacio Nacional.

Dijo que luego que finalice la reunión con el Consejo de Migración, el Presidente iniciará la consulta para buscar una "solución viable" a la situación de miles de personas de ascendencia haitiana nacidas en República Dominicana que reclaman la nacionalidad dominicana.

La sentencia del TC otorgó un plazo de 90 días para que el Consejo Nacional de Migración rinda un informe al Poder Ejecutivo, que a través de un decreto, establecerá el procedimiento para regularizar a los extranjeros en el país.

jt/am

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