Growing up in Italy as the child of a Dutch mother and a Canadian father, Paolo Woods was fascinated by the notion of the state. How does where you live, and how you live, shape individual and national identity? To find out, he moved to a country most often described as anything but a state: Haiti.
“When you see Haiti in the press, it is almost always described as a failed state,” he said. “How does a failed state live? Who takes the place of the state? How is society organized and how does it reorganize on the corpse of a failed state?”
Je n'ai absolument rien compris des considérations du photographe autour de la problématique de "l'état failli" qui lui permet un joli jeu de mot "a haitian state of mind", "un état d'esprit haïtien".
Le fait que les gens s'empressent de donner des noms aux "rues" dans les camps n'implique pas forcément une revendication ou un "désir"d'Etat. On peut y voir l'impérieuse nécessité de structurer leur espace, même provisioire, et de se créer des repères essentiels à la survie pour n'importe quelle société ou groupe de personnes amenés à vivre ensemble.
Les Haïtiens, que je sache, ne sont pas intrinsèquement différents des milliards d'individus dans le monde. Leur "étatd'esprit", comme tous les êtres humains dans tous les pays sur la planète, avec ou sans Etat, est d'identifier leur espace, d'une manière ou d'une autre afin de le domestiquer.
Ce que j'ai compris, par contre, c'est que le photographe menait une vie agréable aux Cayes, en Haïti et qu'il y faisait de belles photos.
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