"Peyi sa lew pran bon direksyon swa yo touye w ou byen w pran prizon poutan kriminel kidnape rekonpanse peyi a tet anba" --Marc Donald Laine, March 2005,

Publié par siel sur 29 Octobre 2014, 13:23pm

M. Marc Donald Laine était président du KOPI , association des paysans de l'Ile-à-Vache luttant contre l'expropriation forcée des habitants suite au décret d'utilité publique pris par Lamothe/Martelly.

M. Laine est décédé le samedi 25 octobre suite à des blessures provoquées par un accident de moto survenu le vendredi 24 octobre.

Le vice-président de l'association KOPI, Jean Matulnes Lamy, est en prison depuis plusieurs mois.

Présenté devant un juge, aucune charge n'a été retenue contre lui. En pleine violation de la Justice, les autorités policières ont décidé de ne pas le libérer.

Haïti : Jean Lamy Matulnès est toujours en prison
http://www2.amarc.org/?q=fr%2Fnode%2F1957

En France des citoyens et organisations avaient présenté ce cas d'emprisonnement illégal à la représentante de Lamothe/Martelly à l'ambassade d'Haïti.

Jean Matulnes Lamy, policier et vice-président de l'association KOPI, emprisonné sans motifs.

Cette phrase : "Peyi sa lew pran bon direksyon swa yo touye w ou byen w pran prizon poutan kriminel kidnape rekonpanse peyi a tet anba" --Marc Donald Laine, avait été twiittée par M. Laine en mars 2005. Vous pouvez la retrouver ici :https://www.facebook.com/marcdonald.laine/posts/726423504068584

Faisons les comptes. Nous avons donc 2 militants Lavalas assassinés, une vingtaine de prisonniers politiques (20) sans parution devant un juge. 1 président d'association décédé suite à un accident, le vice-président de cette même association en prison.

Et ... plus de 300 criminels évadés de la Prison des Croix-des-Bouquets dans la nature.

De ces prisonniers en cavale, les autorités qui sortent des communiques stupides à base de complots pour assassiner des écoliers pour faire peur, ne disent mot.

Or, ce qui devrait vraiment effrayer la population, ce serait la présence parmi elles de types décrits par la police elle-même comme des criminels endurcis - auxquels des armes ont peut-être été distribuées au moment de leur libération/évasion- car jusqu'à présent nous ne savons rien de rien de ce qui s'es vraiment passé.

Le ministère de l'Intérieur, celui de la Justice, la direction de la police après avoir fourni des versions différentes et abracabrantesques, ont éteint l'affaire.

Comme d'hab, les media ont suivi le mouvement et l'ont enterrée.

Maintenant, ces mêmes autorités, nous font le coup d'effrayer la population avec Ebola. Non pas qu'Ebola ne soit pas dangereux. Je m'étais moquéeici de Duval du Nouvelliste avec l'appui qu'il apportait à l'envoi d'Haïtiens volontaires au Libéria, ne comprenant que goutte au problème.

Mais, cette façon de se servir d'un danger sanitaire réel pour le brandir comme un épouvantail face auquel tout le monde devrait faire le mort (sans jeu de mots) et ne plus se préoccuper de la manière dont le pays est géré, est purement démagogique.