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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Le Sommet des Amériques raconté par Par Paulo A. Paranagua

Publié par siel sur 12 Avril 2015, 11:23am

Catégories : #NUESTRA AMERICA

Foto: El presidente Evo Morales jugando Fútbol. Foto: EFE -Evo Morales, président de la Colombie, participant à un match de foot au Panama.

Foto: El presidente Evo Morales jugando Fútbol. Foto: EFE -Evo Morales, président de la Colombie, participant à un match de foot au Panama.

Paranagua est le journaliste du Monde chargé de l'AM. du Sud.

Un ancien homme de gauche passé à droite.

Assez courant,  l'inverse étant rarissime.

Paranagua est l'un des journalistes qui avait mené l'entretien avec Martelly sur TV5.

D'une manière générale, il déteste les gouvernements de gauche de l'AM. Latine. Ses positions très atlantistes, connues de tous, expliquent son absence de pugnacité dans l'entretien avec Martelly, un protégé de Washington.

 

Obama ayant serré la main de Raoul Castro, il lui était diffcile d'être plus royaliste que le roi.

D'où un changement de tonalité.

Dans son compte-rendu du Sommet,  intitulé :

"Le tête-à-tête historique entre Barack Obama et Raul Castro", Paranagua semble totalement abasourdi par l'outrecuidance de ces dirigeants frondeurs de l'AM du Sud osant "défier" le chef du monde.

Il semble sortir d'un mauvais rêve.

Du coup, ça donne quelque chose d'hilarant.

 

Raoul Castro a parlé après Obama. Il a revendiqué un droit de parole plus long arguant que c'était la première fois qu'il était invité.

"Alors que les 35 chefs d'Etat et de gouvernement disposaient de 8 minutes chacun, Raul Castro a justifié de parler six fois plus car Cuba était représentée pour la première fois dans ce type de conférence."
 

Et qu'a dit  R. Castro ? Il a rappelé tout le tort fait à son pays par les USA.

"Il a procédé à une virulente évocation des interventions des États-Unis dans l'île depuis le XIXe siècle et des méfaits du « blocus » américain depuis un demi-siècle."

Je ne sais pas si Obama s'attendait à cela. En tous les cas il a fait bonne figure contre mauvais coeur en déclarant ;  "qu' il préfère régler les problèmes et se tourner vers l'avenir au lieu de discuter du passé : « Les États-Unis ne peuvent pas rester prisonniers de leur passé ».

 

Cristina Krichner (Argentine) dans son allocution lui a répondu "« J'adore l'Histoire ».

Correa l(Equateur) lui, a critiqué la presse et l'a qualifié de "très mauvaise"

Maduro ( Venezuela) « Obama n'est pas George W. Bush, a-t-il affirmé. Je respecte Obama, mais je ne lui fais pas confiance. »

Quant à Evo Morales  " le président de la Bolivie, a renchéri en établissant une identification complète entre le passé colonial d'Amérique latine et le présent, où l'Empire est incarné par les États-Unis.

L'arrière-cour des USA qui s'autorise à tenir un tel discours face au président des USA. Ca alors ! Le journaliste en est tout tête en bas.

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