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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


La France met son expertise dans nos bananes et... son expertise en pesticides aussi ?

Publié par siel sur 12 Mai 2015, 15:51pm

Catégories : #INTERNATIONAL

Sursaut à la lecture du titre.

Pas possible de lire ça alors que la filière banane en Martinique et Guadeloupe a été totalement touchée par les pesticides.

 

Le quotidien Le Parisien, a dévoilé, hier, les conclusions d'un rapport médical européen. Selon lui, trois des cinq pesticides utilisés dans la filière banane seraient potentiellement cancérigènes et neurotoxiques

Ce jeune planteur, qui semble pressé par les besoins d'argent, paraît prêt à tous les arrangements.

Au départ, il parlait de culture de bananes bio, comme celles de la RD vendues ici, pour l'exportation.

Voici que maintenant, il s'associe avec des Industriels martiniquais de la banane, les pires que l'on connaisse non pas seulement exporter ses bananes - association qui semble logique- mais pour lui donner des conseils en agriculture.

Cet article de France Antilles ndate de 2014, c'est-à-dire messieurs et dames d'il y a un an.

La lecture des commentaires donne une idée de l'indignation soulevée aux Antilles françaises par cette affaire de chloredrone.

On comprend fort bien qu'il est plus facile et moins couteux   de se rendreà l'ambassade de France à Port-au-Prince que d'aller à la recherche de partenaires à Barbade et dans les autres îles anglaises.

Il faut aussi parler l'anglais ou voyager avec un interprête. Et il faut avoir des contacts.

Le commerce des produits agricoles n'est pas facile. 

Aussi, il aurait fallu que ce jeune planteur débauche un spécialiste de commerce international, pour faire le job.

En plus de cela, ce  planteur ne sait pas que tout comme les cultivateurs de riz  de l'Arkansas de Bill Clinton, les producteurs de banane des Antilles françaises touchent des subventions conséquentes.

Du coup, il risque d'être le dindon de la farce. Payant une commission à des gens subventionnés.

Pour finir, quelle drôle d'idée de s'associer à des concurrents dont le programme est de promouvoir la" banane française" ?

il se jette dans la gueule du loup ?

Ce jeune planteur prend le chemin du sabordage dans la mesure où sa banane haïtienne risue d'être boycottée par ceux-là mêmes auxquels il s'associe.

Masochisme ou bien ignorance du système commercial où un partenaiat peut être mis en place uniquement dans le but d'éliminer le concurrent ?

 

 

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