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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Trafiquants de drogue et "bandit légal"

Publié par siel sur 13 Novembre 2015, 22:58pm

Catégories : #REFLEXIONS perso

Des personnes se déclarant proches de Maduro, président du Venezuela ont été arrêtées  en Haïti  par la DEA  pour trafic de drogue.

Quelques mois auparavant, c'était le fils d'un ex-président du Honduras qui était arrêté.

Haïti et la RD sont des plaques tournantes du trafic de stupéfiants.

Les USA le savent parfaitement. Et, en général, mènent des opérations contre ces trafiquants connus de leurs services, quand ça les arrange.

Il y a les trafiquants qui travaillent avec les USA, parfois même ils sont choisis au sein de partis politiques qui gênent les USA.

Ce fut le cas avec Aristide, dont des proches comme Faurel Célestin, ont été arrêtés et condamnés, puis leur peine purgée sont revenus en Haïti.

Ces anciens prisonniers qui reviennent en Haïti, connaissent les réseaux et peuvent être utilisés comme indicateurs. Parfois, les trafiquants les éliminent pour leur collaboration à la DEA.

Le gouvernement venezuelien se trouve dans le collimateur de celui des USA. Des élections sont proches qui pourraient asseoir le gouvernement de Maduro. Le timing est parfait pour arrêter ces personnes. La tactique de la DEA est d'attendre. Question d'accumuler suffisamment de preuves, de laisser croire aux  trafiquants qu'ils n'ont pas à s'inquiéter, et de choisir le moment opportun en relation avec la politique étrangère des USA pour frapper.

 

Vous aurez remarqué que jusqu'à présent, l'affaire du bateau de sucre/cocaïne d'Accra ne donne lieu à aucune arrestation. Pourtant, il y avait bien de la cocaïne dans ce bateau qui devait être réceptionnée en Haïti par des personnes haïtiennes  ou/et des étrangers.

Il se pourrait que pour des raisons liées à leur politique en Haïti, les USA (la DEA) ait décidé, pour l'heure de faire un deal avec les personnes impliquées dans l'affaire du bateau d'Accra.

Il ne faut pas oublier que les Accra sont non seulement des amis des USA mais aussi appartiennent  aux 10 plus puissantes familles- économiquement et politiquement parlant- d'Haïti.

Attaquer des amis qui n'ont eu cesse de montrer leur fidélité aux USA, ça ne se fait pas. Il vaut mieux régler l'histoire en famille.

Même scénario qu'avec Clifford Brandt. Vous pensez bien que si ce M. Brandt n'appartenait pas à ces 10 familles les plus puisssantes d'Haïti, ça fait longtemps qu'il aurait été présenté devant un juge. A l'inverse, ses complices ont été libérés par Bélizaire qui leur a dit " Si c'est vrai que vous avez fait ce que que l'on dit que vous avez fait (j'adore la tournure alambiquée), ne recommencez pas. Parce que la prochaîne fois vous serez emprisonnés".

Cette déclaration venant d'un juge peut paraître surrréaliste. En réalité, elle ne l'est pas. Bélizaire avait ordre de libérer par un Non lieu Sonson la familia et son co-accusé, mais il avait également l'ordre de leur faire comprendre qu'il leur fallait dorénavant faire profil bas. Dans le cas contraire, les deux hommes seraient extradés.

Même scénario qu'avec Olivier Martelly. La famille Martelly a été placée à la tête du pays par les USA. Olivier Martelly dénoncé par plusieurs sources, il était difficile pour les USA de ne pas agir. Mais comme ils soutiennent son père et la rélélection de son homme lige Jovenel Moïse, pas question de sortir l'affaire.  Aussi, lui ont -ils lancé un avertissement. Avertissement bien compris, puisque depuis le fils du président des Haïtiens à la tèt kale se tient tranquillle. 

Ceci dit, c'est un fait que la corruption comme en Haïti ou en RD est présente au sein du gouvernement venezuelien. Il est aussi certain que Maduro ne peut  pas avoir un contrôle de tous ceux qui l'entourent. Et donc, qu'il n'y aurait rien d'étonnant que des personnes puissent avoir profité de leurs liens avec le gouvernement pour mener leur trafic de stupéfiants.

 

Personnellement, j'ai toujours trouvé bizarroïde- et je ne suis pas la seule- les lienscollés/serrrés entre l'ambassadeur du Venezuela, un pays dont le gouvernement est de gauche- avec les tèt Kale qui s'affirment de droite et d'extrême-droite.

D'autant plus bizarroïde que cet ambassadeur a toujours soutenu que les fonds de de Petro-Caribe étaient bien utilisés par les roses.

Comme si un ambassadeur pouvait être au courant de la cuisine interne des moun sans cheveux qui pratiquent l'opacité, jusqu'à refuser comme Lamothe de se présenter devant les représentants du peuple pour rendre compte de sa gestion de  Premier minsitre et ministre du Plan. Deux postes super importants occupés par lui qui concernent précisément les entrées (l'argent de l'Uuguay par exemple) et les dépenses du gouvernement.

Lamothe, tout simplement, n'a jamais voulu dire ce que son gouvernement faisait de l'argent de l'Etat. Et Boulos a décaré que si on l'obligeait -à partir d'un audit de sa gestion à le faire- la société haïtienne éclaterait.

Une telle déclaration est dingue, mais elle passe comme une lettre à la poste. Parce qu'il s'agit de Boulos, parce qu'il s'agit de Lamothe et que derrière eux se profile l'administration US.

Aussi, toute la classe politique s'est ratatinée, a mis ses grenn dans son bounda et a accepté l'imposition de M. K-Pilm comme Premier ministre- tout comme elle l'avait fait en acceptant que Martelly soit sélectionné président.

 

Aujourd'hui, on voit un Sauveur Pierre qui,  hier encore, demandait la création d'une commisssion de vérification des calculs du CEP, s'empresser d'avaliser les fraudes en félicitant  Jovenel Moïse et Jude Célestin. Il se pourrait que le blanc aurait promis au politilogue un poste de ministre dans le gouvernement de l'un ou de l'autre, d'où son empressement à reconnaître la validité d'élections que lui-même remettait en cause.

Après ce retournement éhonté, M. Sauveur Pierre Etienne s'étonnera que le peuple haïtien ne lui accorde aucune confiance. Il ira se plaindre comme tous ceux sans ligne politique et sans convictions, du fait que le peuple haïtien refuse de reconnaître les qualités des intellectuels.

Ce qui n'est pas le cas. En réalité le peuple haïtien sait faire la différence entre zentellectuels et intellectuels. C'est-à-dire entre ceux qui comme un Nesmy Manigat ou un Sauveur Pierre Etienne sautent sur toutes les opportunités, et ceux -rares il est vrai- capables de respecter une ligne politique, se refusant à faire des alliances  contre nature afin de satisfaire leurs ego, leur soif de pouvoir et remplir leurs bomptes en banque de per diem.

Les zentellectuels, les zélites sont accoutumés depuis l'indépendance à utiliser le peuple comme bouc émissaire, responsable de tous les maux.

Voici une façon tèt an ba de voir le monde qui illustre bien pourquoi et comment les "bandi legal " et précédemment les macoutes ont fait main basse sur ce pays.

Parce que franchement, si vous avez une population en majorité illetrée, deux siècles et plus après l'indépendance du pays, si cette population croupit dans la crasse et la misère, la responsabilité de cette situation dramatique ne serait-elle pas du côté de ceux qui se trouvent au timon des affaires ?

De ceux qui ont eu l'opportunité de faire des études, de ceux dont la situation financière prospère- millions accumulés grâce à l'exploitation éhontée de ce même peuple-   aurait due être utilisée pour tendre la main à ce peuple et l'aider à sortir du trou où il est maintenu ?

Or, il semblerait, au vu de la mascarade des élections, que ces gens-là, auraient décidé d'aller encore plus loin dans l'accaparement des ressources du pays et d'entrer dans ce vingt et unième siècle en replaçant Haïti et sa population, une fois pour toutes, dans une économie de plantation (minière ou pas).

C'est véritablement, non pas paradoxal mais pathologique, de l'ordre de la maladie mentale, que les dirigeants d'un pays qui, comme le chante Toto Bissainthe est "manman libèté" oeuvrent avec acharnement à réduire en esclavage sa population.

 

En tous les cas, pour revenir au sujet, le plan des tèt kale,des "bandi legal" était (est ?) de transformer Haïti en un état narco-trafiquant en suivant le modèle, non pas tant du Mexique ou de la Colombie, mais de certains pays d'Afrique.

Vous ne le savez pas et pas la peine de compter sur Le Nouvelliste pour vous l'apprendre, le cocktail narco-trafic et exploitation minière est extrèmement florissant dans certains de ces pays. Les narcotrafiquants et les entreprises minières collaborant dans le maintien de l'ordre injuste. Voyez-vous, il est toujours possible de compter sur un narco pour faire disparaître un syndicaliste, un juge trop curieux, un politicien probre, un curé trop catholique.

 

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