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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


" étrange alliance de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et d'un stratège électoral de la droite espagnole, Antonio Sola..."

Publié par siel sur 1 Mars 2016, 10:35am

Catégories : #REFLEXIONS perso

Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly
Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly
Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly
Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly
Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly
Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly

Sola et M. J.Martelly. Sola et J. Moïse. Membre PHTK. Martelly et Jovenel Moïse. Martelly chanteur. Hillary R. Clinton et MIchet J. Martelly

Enfin, un article en français dans un media dominant,  qui dit ce que la presse anglophone relate depuis des années...

Michel Caroit, qui suit l'actualité haïtienne depuis des décennies, n'est pas ce qu'on pourrait appeler un journaliste "radical", "anarcho-populiste", "extrémiste" , "lavalas sal"" terroriste"...

Pourtant, le constat qu''il fait entre les responsabilités des élites haïtienes  se déchirant dans des luttes  triviales pour le pouvoir et celles de la CI  avec leur ingérence  dans les affaires internes du pays, l'echec de la Minustah est celui que nous faisons sur ce blog depuis son ouverture.

2004 avait sonné le glas des veillétés d'autonomie et de passage à un Etat de droit du pays.

 

Avec l'appel honteux au boycott de l'indépendance, - un truc équivalent symboliquement à l'assassinat de Dessalines -  la demande indécente des autorités de transition, d'occupation du territoire par les forces de l'ONU, tout était dit et annoncé du chemin que prendrait le pays, suite à ces actions qui attaquaient directement son histoire et sa souveraineté.

Et de ceci, nous l'avons dit et répété, les premiers responsables sont ceux dénommés élites  économiques et intellectuelles de ce pays. (A savoir ceux qui ont fait quelques études et ceux qui détiennent le pouvoir économique)

Leur guè-guerre avec à la tête des personnages tels que Apaid ou un  Evans Paul -dont on a pu prendre la mesure avec sa réconciliation avec les duvaliéristes et sa participation active au régime Tèt Kale,- et leur alliance avec les pires criminels et assassins qu'Haïti a connus ces 50 dernières années dessinaient la route que prendrait leur "révolution".

 

L'infantilisme, l'ego-mania, la mégalomanie dont ont fait preuve ces acteurs, quand dénoncés sont assimilés immédiatement par ces têtes creuses,  à une adhésion à lavalas, un parti démonisé sciemment et qui lui-même s'est laissé démonisé faute de s'être hissé à la hauteur des sacrifices populaires, et d'avoir pu répondre aux attentes et à la confiance que ce secteur avait mis en lui.

Dans leur puérilité entretenue par la CI - les Haïtiens sont de grands enfants, n'est-ce pas ! - les dites élites économiques et intellectuelles -  se sont laissé séduire par des colifichets, par une sorte d'auto-satisfaction niaise ( dont Evans Paul en est l'emblême )  et ont accepté contre un plat de lentilles et parce qu'incapables de vision, d'empathie et non concernées par le bien commun, de remettre le sort de leur pays aux mains de la CI et d'une :

" étrange alliance de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton  et d'un stratège électoral  de la  droite espagnole, Antonio Sola (qui) allait porter au pouvoir Michel Martelly, un chanteur vulgaire et misogyne, symbole de la restauration néo-duvaliériste"

Cet extrait qui vient de l'article de Caroit montre  que la CI savait pertinemment qui était Martelly et ce à quoi elle pouvait s'attendre en le plaçant à la tête de l'Etat :  à  une amplification de la dite faillite d'Haïti, privilégiant leurs intérêts. Quand il y a un perdant, il y a un gagnant. Martelly placé là intentionnellement pour creuser le trou, être le fossoyeur.

 

D'autre part, le même passage dévoile la complicité de la société  dite bourgeoise haïtienne qui, entre bovarysme( imitation et soumission au" Blanc")  et mépris du peuple,  s'est trouvée  des mercenaires dans les media pour "vendre" Martelly.

Rappelons le lavage de cerveau de V. Numa sur les antennes de Vision 2000 : se nou menm ki choisil,  c'est ça la démocratie, pep la te vle ou moun ki sanblel, entelektyel yo montre ke yo pa kanpe sou anyen"  le combat acharné mené  par le même journaliste contre ceux qui dénoncaient les dérives autocratiques du régime, les traitant de "radicaux" minimisant systématiquement leurs actions, ridiculisant leurs volontés politiques, procédant à partir d'amlagames foireux - et ceci quotidiennement pendant 4 ans : un véritable rouleau compresseur.

Celui du rédacteur en chef du Nouvelliste, appuyant cette restauration du néo-duvaliérisme, notamment en publiant dans son journal, un hommage de Nicolas, Jean-Claude, François, Duvalier à son aïeul, papadok.  Avec son "jamais un président n'avait montré  tant de sollicitude envers son peuple" parlant de Martelly distribuant des T-Shirt aux couleurs des équipes sud-américaines à des pauvres, vantant les réalisations du régime, sans jamais mener aucune enquête pour aller voir ce qui se cachait derrière les tôles rouges - même pas d'ailleurs derrière les routes barrées. Etc. Contribuant à berner la population.

La participation des zentellectuels accourus à la cour du roi Pétaud , à la recherche dans cette pétaudière de postes, de privilèges et de décorations, et s'empressant d'arborer la couleur  rose en signe de leur allégeance.

Leur silence audible pendant quatre ans  - qui ne dit rien approuve-  face au saccage de l'Ile-à-Vache. Imaginez-vous ça, au moment où est évidenciée la fragilité environnementale d' Haïti,  une dame qui s'est autoproclamée experte en tourisme, décide de construire un aéroport sur un petit îlet, de couper les arbres fruitiers pour ce faire, de chasser la population, et pas un intellectuel de renom, pour attirer l'attention du public sur le danger  et la bêtise d'un tel projet.

 

Pas une organisation de la société dite civile, pour aller se joindre aux habitants de l'Ile-à-Vache et manifester à leurs côtés, leur refus de voir ce dit "paradis" se tansformer en un Pu(n)ta Cabana, mettant en danger l'équilibre écologique de l'ïle. J'imagine que ce saccage devait faire partie du E  de l'environnement des diplômés en bluff.

Tous les experts internationaux - je veux dire des gens dont le métier est le tourisme et qui ont une longue expérience dans le domaine- ont préconisé à la dame tant aimée des Haïtiens cupides et niais, que l'Ile-à-Vâche, au contraire, pourrait être un site touristique exceptionnel en mettant en valeur sa beauté, son originalité et non pas en singeant le modèle dominicain basé uniquement sur des investissements de groupes hôteliers européens qui bétonnent les pays du sud après avoir foutu en l'air l'environnement dansleurs propres pays.

Il lui a été dit et répété  par ces experts, que confort ne rime pas avec saccage et bétonisation, que tourisme ne signifie pas uniquement arrivée d'une horde d'Européens, de Canadiens, mais aussi de cette diaspora constituée de cadres, de professionnels qui seraient comblés de se rendre à l'Ile-à-Vaches une ou deux fois par an, d'y arriver par l'aéroport des Cayes, de visiter la ville,  puis de se rendre en bateau à l'Ile-à-Vaches. Ce qui permettrait à toute la région de bénéficier de cet apport touristique.

Mme Balmir-Villedrouin est-elle au courant que ce pays vit des transferts de la diaspora, que celle-ci représente une clientèle potentielle, apte à provoquer la création d' emplois non seulement dans les hôtels, mais dans le transport, l'artisanat, l'agriculture, la culture, le commerce ? 

 

Mais non, de même que Martelly avec son Espagnol Sola, la dame conseillée - une supposition - par des entrepreneurs espagnols et n'écoutant qu'eux, s'est mise en tête de plagier le modèlle de la RD- qu'il est impossible de concurrencer vu leur avance - au lieu de créer un concept original.

Et pas si original que ça en fait, puisque depuis des années d'autres pays - dont l'Islande- ont adopté cette forme de tourisme qui respecte l'écologie, notamment parce qu'ayant pris conscience des menaces du changement climatique.

Bon. Est-ce que Mme Balmir-Villedrouin a entendu parler de changement climatique, de la montée des eaux et du danger particulier que cette montée de la mer représente pour les îles, tout particulièrement les petites ?

Est-ce que les zentellectuels haïtiens sont eux-même conscients  de l'importance de préserver leur environnement quand on voit le silence avec lequel ils ont accueillli l'oparation Clinton/ Préval de bétonisatin des terres agricoles de Caracole ? Alors que d'autres sites étaient possibles pour implanter ce projet de " la plus grande zone franche de la Caraïbe" qui, depuis, stagne faute d'entreprises intéressées à s'y installer.

Ce goût du décorum, des flonflons, du superlatif " la première fois","le pus grand" allié à un déni des réalités économiques du pays et des conditions de vie infra humaines de la majorité de la population, cette posture d'éternelle victime  représentent des caractéristiques avec lesquelles la CI, les des comme les Clinton et Sola ont joué pour imposer Martelly ":un chanteur vulgaire et misogyne, symbole de la restauration néo-duvaliériste"

 

Comme on fait son lit, on se couche.

Tragiquement, la première victime  de ces "agissements" stupides, infantiles et rétrogrades des bourgeois, de la classe moyenne et des zentellelctuels est la population haïtienne qui ne mérite pas d'avoir de telles élites.

 

 


Cet échec est d’abord celui du personnel politique et des élites haïtiennes, incapables de surmonter leurs divisions et leurs querelles pour engager le pays sur la voie du développement. Il est aussi celui de la communauté internationale, qui maintient depuis plus de dix ans Haïti sous tutelle en une sorte de protectorat qui ne dit pas son nom. Ses représentants les plus influents se sont comportés en acteurs d’un conflit domestique pour le contrôle du pouvoir, marqué par la lutte entre les partisans de la restauration néo-duvaliériste et le camp, divisé, de ceux qui prônent le changement.

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