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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Le Monde.fr. Le FMI est plus pessimiste que jamais (mis à jour)

Publié par siel sur 13 Avril 2016, 16:59pm

Catégories : #REFLEXIONS perso

"Plus pessimiste que jamais" depuis quand ?

Le FMI, bien au contraire, a été toujours fort optimiste concernant ses remèdes de cheval imposés aux pays du Sud .

Les gouvernements de ces pays ont bien fait souffir leurs populations, les poussant à l'exil, pendant des décennies à coup de modernisation de leur économie. Modernisation qui se résume au bradage des biens publics et à la réduction des programmes sociaux, au maintien de salaires bas.

Ces potions ont eu pour résultats nets de renforcer les inégalités, les riches devenant plus riches, les classes moyennes s'appauvrissant et les pauvres abandonnés à leur sort.

L'opposition dans les pays du Sud a hurlé, s'est bagarrée contre les saccages opérés dans leurs pays suite à l'application des programmes du FMI.

Cette opposition a été muselée, marginalisée, intimidée. C'est parfois allé jusqu'à l'assassinat - celui de Sankara entre autres. 

 

Ce n'est que depuis que ces mêmes recettes stupides sont appliquées dans les pays du Sud de l'Europe que tout soudain, le FMI se réveille pessimiste.

Parce que les populations occidentales refusent de régresser, de se retrouver à vivre dans les conditions de précarité propres aux pays d'Asie, d'Afrique et d'Amériques du sud , de perdre le bénéfice des luttes menées depuis pratiquement un siècle, pour se sortir de l'exploitation. D'être renvoyés -pour paraphraser Bush et les Irakiens qu'il renverrait dans les grottes - à se nourrir de racines, de feuilles et de baies. Et à voir de plus en plus de gens - des Blancs pas des Romanichels-  dormir sur les trottoirs  des rues de leurs villes.

C'est totalement effrayant, de voir dans une ville aussi riche que Paris, en plein coeur de la capitale,  à la nuit tombée ces hordes de gens qui installent, qui cartons, qui sacs de couchage, qui hardes pour dormir.

Et ce spectacle est visible dans toutes les grandes villes européennes.

Le FMI est bien conscient lui, à l'opposé du Baron de Ti-Malice de Times is Money, qu'il n'est pas possible de dissocier économie et politique. Il craint, à juste titre, que les populations occidentales - qui n'on point l'habitus de la résilience comme celle d'Haïti, ne finissent pas péter un plomb et se la jouer à la 1789 en coupant quelques têtes pour les brandir sur un pic.

 

Ce qui ne l'empêche pas de préconiser les mêmes programmes qui ont partout échoué - je veux dire un échec pour les peuples, et bien sûr pas pour les banques et les multinationales qui se sont gavées au cours de ces années où il suffisait de traire la vache.

De toutes les manières, on peut dire que les plans du FMI pour soit-disant renforcer l'économie des pays du Sud, ont été fabriqués pour les rançonner et enrichir les entreprises occidentales. Aussi simple que ça ! ( courtoise V. Numa de Vision 2000).

C'est pourquoi, il ne faut pas vous étonner de leur persistance dans l'erreur. L'important pour eux est de trouver un moyen, en continuant à faire miroiter à ces pays du sud un développement à venir, de poursuivre leur programme d'enrichissement des banques et des multinationales.

 

Quand, sur ce blog, je décrivais comment les pratiques du FMI fragilisent  les Etats, les rendent dépendants et incapables d'assurer les besoins en santé, nourriture, éducation, travail, sécuriité de leurs populations, un certain baron de Ti`Malice de Times is Money, un réac pur jus, croyait malin de défendre le FMI et de faire porter le blâme aux Haïtiens lesquels, selon lui, ne savaient pas faire d'affaires.

Ce Baron, commerçant de métier, envisageait l'économie exactement comme le FMI, une sorte de comptoir, ils appellent cela " le marché", qui se résumerait à acheter le moins cher  et vendre le plus cher. On achète les matières premières le moins cher possible dans les pays du sud et on leur vend services et biens de consommation le plus cher  possible.

Réduire l'économie d'un pays dont dépend des millions d'habitants à un échange commercial est tout simplement criminel. Dans la mesure où cela réduit les humains  à une marchandise  ils doivent savoir se "vendre " ( courtoisie V. Numa de Vision 2000) et mettre de côté tout ce qui n'est pas vendable : valeurs, rêves, projets, développement personnel.

Les terroristes du monde entier ont bien appris la leçon. Ils vendent la mort. Vous avez vu comment cet acteur US, Sean Penn- qui sévit en Haïti - était content de faire un entretien avec ce narcotrafiquant mexicain et assassin et de le vendre aux journaux. Comment les journaux étaient contents de  le vendre à leurs lecteurs. 

Les parlementaires haïtiens, à leur niveau, ne se comportent pas diffféremment. Eux, vendent leurs voix. Et ceux qui payent sont du même acabit.

De sorte que, comme chez Orwell, le sens des mots est inversé.

Est qualifié de terroriste par des gens de la même espèce que le "Baron de Ti-Malice de Times is money" ou un Jsud (un tèt kale style précieuse ridicule), celui qui  pense que l'économie devrait être au service de l'homme, celui qui se bat contre les OGM pour mieux alimenter son corps et son esprit, celui qui plante des arbres pour mieux respirer, celui qui réclame le droit de ne pas appliquer les recettes du FMI pour mieux vivre.  Ni celles du Core Group et des 2 Clinton.

Est qualifié de terroriste  par la CI, par exemple celui qui réclame que les résultats des élections organisées par Opont soient vérifiés.

 

 

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