Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Tirs contre des entreprises privées.. l'Entente démoniaque (ED) aurait fait alliance avec Martelly selon le CEPR

Publié par siel sur 27 Juin 2016, 13:18pm

Catégories : #AYITI ROSE RAKET, #REFLEXIONS perso

Guy Philippe et sa bande en 2004

Guy Philippe et sa bande en 2004

D'après ce que dit le "Center for Economic and Policy Research", les grenn-nanbounda, les mercenaires (Guy Philippe et ex-militaires), les Tèt Kale et alliés : le bloc de M Martelly,  auraient fait une entente démoniaque pour déstabiliser le pays et faire en sorte que la CI les appuie.

D'où la réponse bizarroïde de Merten à la question posée sur la non-arrestation de Guy Philippe par la DEA : c'est aux Haïtiens qu'il revient de régler ce problème. D'autant plus bizarroïde que, comme noté dans l'article, la DEA ne s'est jamais préoccupée des autorités haïtiennes quand il a fallu arrêter en Haïti d'autres trafiquants de drogue.

Le mec est sur une liste de "plus recherchés" par la DEA et il est candidat au Sénat.

Les Haïtiens, l'Etat, la société civile, trouvent ça tout à fait normal.

Parce que, et je vous l'ai déjà dit : Guy Philippe est en réserve. La CI, l'Etat, l'oligarchie, les paysans arrivés, l'utilisent comme une sorte d'épée de Damoclès sur les gouvernements qui se voudraient plus ou moins progressistes. Une sorte de Kina, que la CI contrôle et actionne quand elle en a besoin.

Pelegrin Castillo, le leader de l'extrême-droite de la RD, très prôche de ces gens-là, a déclaré :

 “In Haiti [groups] are arming in anticipation of an insurrectional conflict, around a well-known figure and the international organizations, and the United States in particular, know this.”

"Des groupes sont entrain de s'armer en Haïti en anticipation d'une insurrection autour d'une figure très connue des Institutions internationales, et les USA en particulier sont parfaitement au courant."

Une sorte de bis répetita de leurs opérations criminelles qui ont abouti à l'éviction d'Aristide en 2004.

Maintenant, tous les Haïtiens et tout particulièrement les progressistes doivent faire très attention.

C'est un appel sérieux à la vigilance : se mèt kô ki veye kô.

Commencer par se tenir très loin de cette bande. Eviter tout contact avec elle. Il peut suffir d'une accolade, d'un repas partagé pour être envoyé au pays des "moun san chapo". Le pays a eu son quota de martyrs depuis 1957- nul besoin d'en rajouter.

Louis Alin Hall a parlé des "chiens couchants", mais les chiens couchants peuvent devenir enragés. Et les chiens enragés peuvent tuer leurs propres pères, mères et enfants...allez voir quant il s'agit  d'inconnus.

Les chiens enragés ont massacré ceux qui votaient à la ruelle Vaillant dès 1987 afin de détruire la volonté du peuple haïtien de vivre dans un Etat de droit.

Depuis, ils n'ont jamais cessé de tuer et harceler la population.

Il s'agit de la continuation du deal entre les fils de paysans arrivés, l'oligarchie et la CI pour maintenir la majorité de la population haïtienne dans la misère matérielle, physique et morale.

Le message envoyé en 1987  était clair : on va vous couper en petits morceaux à la machette si vous continuez à vouloir que vos voix comptent.

La population haïtienne, malgré la peur, les tortures et les pertes nombreuses au sein des familles, a poursuivi ses réclamations  d'un Etat de droit et d'un projet de société basé sur le respect des lois et des individus.

Encore une fois - programme dessiné bien avant l'indépendance - face à cette résistance, illustrée par la demande de vérifications, on (les mètdam) fait sortir les "chiens couchants " : la bande des enfants de paysans arrivés chargés de surveiller et opprimer la majorité de la population.

The creation of ED has formalized an alliance between Martelly’s political movement, PHTK, and Guy Philippe, a notorious paramilitary leader who is running for a seat in the Senate. Philippe was the head of a paramilitary force that helped destabilize the country in the run-up to the 2004 coup against former president Jean-Bertrand Aristide. From its bases in the Dominican Republic, the group mounted numerous attacks targeting police stations and government supporters. According to Human Rights Watch, Philippe also oversaw extrajudicial killings while a police chief in the late 90s. Facing a sealed indictment in the U.S. for alleged drug trafficking ties and money laundering, Philippe remains a DEA most wanted fugitive.

Asked if the U.S. had any reaction to Philippe’s candidacy and his comments about disrupting the electoral process given his status as a DEA fugitive, U.S. Special Coordinator Ken Merten responded, “Haiti’s authorities must hold its own citizens accountable for any kind of election-related intimidation, violence, or threat to the stability of the country.” He dismissed questions about Philippe likely taking a seat in the Senate as “hypothetical positing.”

The U.S. has been involved in at least two prior attempts to capture Philippe. Some former Haitian government officials have, however, questioned the U.S. commitment to apprehending Philippe, describing the previous efforts involving helicopters and large shows of force as “theater.”

Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents