Bon, on n'est pas dans la merde.
L'ex-sénateur Sansaricq a pris la parole au meeting de Trump avec la communauté haïtienne de Miami.
1- Faire partie du service des renseignements US.
2- Avoir été approché par Clinton en 1994 qui lui aurait promis de faire de lui l'homme le plus riche d'Haïti, s'il se ralliait à lui.
3- Avoir expliqué au correspondant de M. Clinton que s'il voulait vraiment se débarasser des généraux et militaires, il suffisait de faire comme avec Duvalier J-Cl : affréter un avion, et obliger les militaires à y entrer.
4 -Que suite à son refus de coopérer avec Clinton, son visa pour les USA lui a été enlevé. Il était alors résident alors qu'actuellement il est citoyen US.
Il a demandé à Trump que celui-ci lors de sa prochaine rencontre publique avec H. Clinton, exige qu'elle présente le bilan de leurs actions en Haïti.
J'ai dit qu'on n'était pas dans la merde, parce qu'on se retrouve avec un agent des services du renseignement américain, qui réclame que les Clinton rendent des comptes sur leurs actions en Haïti.
On aurait pu s'en passer si les réels démocrates s'étaient emparés de ce dossier.
Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis.
Pour ma part, j'avais lu sous la plume de M. Farmer que BillClinton n'avait nulle intention d'intervenir en Haïti suite au Coup de 1991. Ce qui est évident parce qu'il n'aurait pas laissé tout ce temps aux tortionnaires du Fraph. Il parait, selon Farmer toujours, qu'il se serait finalement décidé face aux photos montrées par Farmer des tortures infligées aux partisans de Lavalas par le Fhrap.
J'avoue que pas une seconde je n'ai crû à cette fable, sachant que le gouvernement des USA était parfaitement au courant de ce qui se passait en Haïti; et que ce ne sont pas des photos de gens torturés qui lui ferait changer de politique.
Selon moi, Bill Clinton, aura vu l'opportunité de se présenter comme le bon gars, le "good guy" et dans le même temps de suivre son agenda personnel dans les affaires haïtiennes en remettant un Aristide en lice qu'il maîtriserait.
Personnellement, je n'ai jamais crû en la bonne volonté de B. Clinton, en son projet de "restaurer la démocratie" en 1994, trois ans après avoir laissé les fascistes régner et semer la terreur en Haïti; pas plus que je n'ai crû après le séisme à son "reconstruire Haïti en mieux." qui se déclinait par la construction d'un sweatshop sur des terres arables cultivées par des paysans forcés à partir, et dans un espace avec un ecosystème privilégié.
Quand on fait tout ce genre de choses (y compris le dumping du riz et la sélection de Martelly) qui nuisent à la population, on peut difficilement s'appeler "ami d'Haïti".
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