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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Les tèt kale, la bande des robots kakabounda de l'Espagnol Antonio Solà bambochent, 7000 migrants haïtiens demandent le statut de réfugiés au Mexique : tou sa se Ayiti.

Publié par siel sur 27 Février 2017, 19:51pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #INTERNATIONAL, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire...

Le M. qui est actuellement ambassadeur d'Haïti en Belgique, a dit qu'à son époque, celle où il occupait le poste  de secrétaire d'Etat à l'émigration sous Duvalier J- Cl, le régime  dictatorial qu'il servait ne se préoccupait pas du sort des Haïtiens embauchés pour la récolte de la canne en RD.

Ce qui est partiellement vrai. Parce que s'il ne s'occupait ni de leurs conditions de vie, ni de leur rapatriement, ni de leur procurer des documents d'identité, par contre ils s'assuraient que les gouvernements de Trujillo Balaguer paient aux 2 dictateurs haïtiens le prix de la marchandise, de cet esclavage moderne et que, grâce à un contingent de macoutes envoyés sur place, que ses travailleurs ne marronnent pas pour échapper aux mauvais traitements dans les bateyes.

Les héritiers des 2 Duvalier, remis en selle  sur la bourrique Haïti par la CI et les oligarchies de la RD et d'Haïti, ne font pas mieux. On a vu les fanfaronnades de Martelly à propos de l'accueil que son régime allait donner aux Haïtiens et aux Dominicains d'origine haïtienne, se sont arrêtées à l'installation d'un panneau.

La CI, les oligarchies d'Haïti et de la RD, ayant considérés qu'il était de leur intérêt de "relooker" en rose, puis en banane, les prédateurs, bambocheurs, voleurs et corrompus du régime des 2 Duvalier et leurs acolytes transférés du mouvement lavalas au parti des  Haïtiens au crâne rasé par l'opération du "In dollars we trust"; Haïti, qui n'en finit pas de payer sa "dette de l'indépendance", sa hardiesse d'avoir démontré au monde que les Noirs n'étaient en rien inférieurs aux Blancs,  se retrouve  avec ce même et exact groupe de sans foi ni loi à sa tête, analphabètes fonctionnels : konze (traitre et lâche) un jour, konze toujours.

Mais mieux, ces amis d'Haïti sont arrivés à inoculer dans l'ensemble de la société, la sottise, la vulgarité, le vol, le non-respect de l'intelligence, les insultes à base de kakabounda,  le mensonge, la corruption, le mépris d'eux-mêmes comme étant le nec plus ultra de la modernité garantissant une soi-disant "Haïti ouverte aux affaires".

Ca se fait partout, proclament sur le net les robots sucios, sales, de l'Espagnol Antoinio Solà.

Et ils ajoutent,  ces "vendeurs du temple" qui mettent leur bouche en cul de poule à la Jura  pour faire avaler le ricin ou la banane - ce qui est pareil -  :  " Que celui qui n'a jamais pêché jette la première pierre" en détournant totalement ce message christique, l'utilisant  comme argument pour protéger prédateurs, blanchisseurs, "gouyadeurs" et autres "bandi legal".

Dès 2004, j'avais compris que le coup d'Etat contre Aristide était une offensive guerrière contre la population haïtienne. Guerre ,qui pour réussir pleinement avait besoin de la collaborations des "zentellectuels " par la suite récompensés avec de multiples prix, bourses, voyages et per diem.

J'avais fait remarquer qu'en s'attaquant à un des plus importants symboles partagés par l'ensemble des Haïtiens : 1804, le but n'était autre  que de détruire le poto mitan, de la société haïtienne, toutes  classes confondues.

Cette guerre psychologique dont l'objectif était de "salir" Haïti, mais cette fois-ci de l'intérieur, - à savoir par les propres élites haïtiennes devaient conduire à l'occupation du pays par la Minustha, à la restauration du fascisme duvaliérien et aboutir  - ce pourquoi Manigat et Jude Célestiin, pourtant de droite tous les deux,  ont été mis hors jeu - à l'installation  des tèt kale : Martelly et Jovenel formatés tous deux par l'Espagnol Antonio Solà.

Un nostalgique de l'empire colonial espagnol qui rencontre des nostalgiques du duvaliérisme pour la recolonisation d'Haïti, ça ne peut que provoquer un feu d'artifices de saletés.

Les zentellectuels haïtiens francophones et francophiles semblent n'avoir jamais remarqué que les Français fêtaient le 14 juillet qu'il pleuve ou qu'il tonne, que les rues de leurs villes étaient baptisées du nom de ceux qu'ils considèrent comme des héros, et la commémoration solennelle des dates jugées importantes de leur histoire faite avec fanfares et trompettes. Toutes "confitures" pour reprendre le terme de Napoléon Bonaparte, nécessaires pour  la construction d'une identité nationale et pour nourrir le sentiment que le passé glorieux ne peut qu'engendrer un avenir glorieux.

Le passé étant banalisé et même vulgarisé avec le symbole de  Martelly paradant avec ses boots et jeans  à la commémoration de la mort de Dessalines, l'indécence de ses propos en tant que chef d'Etat  vis-à-vis d'une femme, le carnaval utilisé comme  démonstration de cette indécence avec sa meringue ciblant  - encore une femme- la journaliste qu'il dénomme ti-lili  afin de la rabaisser; et que tous les robots et zombis répètent avec une grande jouissance, - les imbéciles - sans comprendre qu'en humiliant ainsi une journaliste, c'est eux-mêmes, leur  société, leur culture, leur pays qu'ils humilient.

Haïti : 0/10

CI et oligarchies de la RD et d'Haïti : 10/10

Le zen (hameçon) a fonctionné et fonctionne maintenant à plein régime pour attraper les poissons qui, dorénavant, acceptent de manger de la banane. Vous voyez cette "révolution" : des poissons qui se nourrissent de bananes comme les vaches  - végétariennes - devenues folles parce que nourries avec des farines animales.

Ainsi, les Haïtiens ont été réduits à l'état de des vaches folles, de rose vêtues.

 

 

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