Absence d'éthique et de professionnalisme
Sur ce blog, le manque d'éthique et de professionnalisme de la corporation des media de la presse écrite et audio-visuelle a été en maintes fois dénoncé.
Nous avion donné pour exemple, V. Numa, propriétaire d'un hôtel où il reçoit ceux qui peuvent se payer ce luxe : politiciens, hommes d'affaires, ONGistes, membres de la Minustha et qui, de ce fait, se trouvait dans l'incapacité d'avoir une opinion critique sur ceux qui font marcher son commerce.
Difficile de mordre la main qui vous nourrit.
Si les journalistes avaient fait leur travail correctement, à mon avis, les Fonds Petro Caribe n'auraient pas été dilapidés. Ils n'ont, au contraire, pas cesser de "vendre" les tôles rouges, le PSUGO, les gouvernement lakay et autres caravanes, en évitant scrupuleusement de poser des questions pertinentes sur ses provocations débiles et ordurières.
V. Numa déclare à son micro que Martelly l'a appelé pour lui dire bonjour. BoB C que Jovenel a fait de même pour lui dire bon retour à l'antenne. Ca intéresse qui ce genre d'information ? Et si, des journalistes partout dans le monde peuvent être appelés par les "zotorite", ils gardent ce qui est une affaire privée en privé. A moins que l'échange n'ait quelque chose à voir avec les affaires du pays et donc concernerait tous les citoyens.
Refus de faire des investigations
A-t'on, jamais vu un de ces dits "marchands de micro" poser la question des bracelets roses ? Qui les produisait ? Quel contrat avec l'Etat, son montant ? Ralph Théano, duvaliériste rouge, l'homme qui insultait les enfants de familles monoparentales, est celui qui avait obtenu ce contrat dont nous ne saurons jamais le montant, ni sur quel ligne de budget les sommes ont été décaissées.
Longévité ou complicité ?
Le Nouvelliste rappelle sa longévité pour preuve de son sérieux. L'argument pourrait se retourner contre eux, dans la mesure où pendant les 29 ans de dictature, le journal a été rarement inquiété.
Et même quand Marie Vieux Chauvet a provoqué les ires de Duvalier avec son roman " Amour, Colère et Folie" dont Duvalier a fait interdire la parution, les Chauvet se sont tus. Ils auraient critiqué cette mesure qu'ils se seraient retrouvés en exil, ou pire à pourrir à Fort-Dimanche.
Est-ce qu'un salaud qui meurt à 100 ans, devient bon parce qu'il aurait survécu à ses turpitudes ?
Des media sous influence des Clinton
Dès l'arrivée de Martelly, cette complicité dans la rétention d'informations était évidente.
On se rappelle le rara de Martelly au début de son mandat dans les rues de Port-au-Prince se finissant en bagarre à la Fac. d'ethnologie.
N'importe quel journaliste aurait fait un papier pour s'interroger sur les raisons qui pourraient pousser un président à courir dans les rues et à vouloir de force imposer sa présence à un séminaire qui se tenait à la faculté.
Du fait de n'avoir ni relever, ni critiquer ce comportement irrationnel, donnait toutes latitudes à Martelly pour continuer sur cette trajectoire.
Qu'aujourd'hui, il s'en prenne au Nouvelliste, n'est que dans la poursuite d'un attitude tolérée par ceux-la même qui la dénoncent et qui jouent aujourd'hui aux vierges effarouchées. Alors, que pendant tout son mandat et après Martelly n'a eu cesse d'offenser les citoyens et de salir la fonction présidentielle.
Mais, voilà, comme l'individu était sous le parrainage des Clinton...Toutes ses frasques étaient acceptables.
J'entends encore V. Numa, culpabiliser les citoyens et excuser les conneries de Martelly à son micro : c'est vous qui l'avez voté, l'homme est un artiste avant d'être président.
Voter ? Mon oeil.
Artiste ? C'est à voir.
Le Nouvelliste lui donne aujourd'hui le titre " d'amuseur public". Wouah !
Demain, il ne faudra pas être surpris qu'il s'attaque à l'ensemble de la faune des zentellectuels qui l'ont adoubé ou sont restés silencieux.
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