Ce même Duval qui dans son dernier édito trace le bilan catastrophique des 2 années au pouvoir de l'Homme Banane.
Bien évidemment, un journaliste consciencieux aurait dû, à l'inverse, analyser en quoi ça risquait de déranger le pays d'avoir à sa tête un inculpé, un homme sans compétences socio/politique/économique, sans aucun engagement politique, ni associatif; et quels seraient les problèmes que le pays pourrait confronter. Au lieu de cela, il se réjouit de faire une pirouette avec une répétition du " Est-ce que ça dérange ?" de Privert.
Et voici que maintenant, une fois les cabris sauvés de l'enclos, Duval du Nouvelliste crie : fermez la barrière !
L'homme Banane est à l'image, le reflet de l'homme de la rue qui croit aux fables, aux miracles, à l'homme prédestiné, à l'ignorant qui se transforme magiquement en savant.
L'Homme Banane est également à l'image des élites. Parce que ce monde là croit que de l'ignorance il peut tirer des profits personnels.
Livrer un pays qui sort d'un séisme à un Martelly, recommencer en mettant à sa tête un aussi mentalement dérangé, hyper narcissique et également arriviste, il n'y a que des Haïtiens pour faire ce genre d'acte suicidaire.
Les élites et leurs media tablent sur l'ignorance d'un chef d'Etat et celle de sa population pour mener sans contraintes leur politique et poursuivre le système de corruption.
Ce qu'omet de mentionner Duval du Nouvelliste, c'est que l'Homme Banane hérite d'un lourd passif laissé par le "bandi legal" ( dont il vantait la sollicitude) notamment la dilapidation des Fonds Petro Caribe et de tout son staff de conseillers et copains impliqués dans ce hold-up sur les caisses de l'Etat.
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