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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


«La Révolution cubaine et ses intellectuels ont contribué à la renaissance de l’idée de construction de la Grande Patrie »

Publié par siel sur 19 Juillet 2019, 23:36pm

Catégories : #NUESTRA AMERICA, #AYITI ROSE RAKET, #CULTURE, #PEUPLE sans mémoire...

Aujourd’hui, la prétendue société de l’information semble avoir relégué le rôle des intellectuels à une fonction autoritaire. Ainsi, la figure de l’intellectuel sert toujours plus à exclusivement justifier l’idéologie dominante. En sollicitant l’avis du soi disant expert, les politiques ou les journalistes ferment à tour de rôle et à double tour toute possibilité de remise en question du pouvoir. Mais à une époque pas si lointaine, la figure de l’intellectuel jouait un autre rôle : elle faisait irruption dans le débat pour briser les normes et éveiller les consciences. C’est ainsi que certains des écrivains latino-américains les plus reconnus du XXe siècle n’ont pas hésité à adopter un engagement politique à contre-courant, formant ainsi une espèce de famille latino-américaine. Leur langue commune leur permettait d’être des messagers et de servir de passerelle entre l’ancien et le nouveau monde. Leur innovation et l’introspection de formes d’expression artistique leur ont valu une reconnaissance internationale. Mais ce qui les unissait encore davantage, c’est la conscience historique relative à la lutte contre les injustices dans des sociétés profondément inégalitaires. Cet engagement a lui aussi provoqué un changement dans la perception même de la figure de l’intellectuel, remettant en question sa fonction. À l’image des « curés rouges » qui, à l’instar de Camilo Torres, ont troqué leur soutane pour l’uniforme de guérillero, l’écrivain révolutionnaire devait-il abandonner sa machine à écrire et apprendre le maniement du mortier ? Ce débat et ses intrications forment le fil conducteur de « Entre la plume et le fusil », un ouvrage de Claudia Gilman, chercheuse à l’Université de Buenos Aires et au CONICET (Conseil national des études scientifiques et techniques)

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