... kenbe kob 2 mwa salaire anplwaye yo nan menl li pa peye yo epi izin li kontinye ap fonksyone se pa vyolasyon dwa moun sa ye ?"
Attention selon un article du journal Les Affaires GILDAN aurait suspendu ses activités en Haïti en 2010.
Il reste à savoir s'il les aurait reprises par la suite. Et si APAID travaille toujours pour eux. Il est très difficile d'avoir des informations sur les affaires des entreprises de sous-traitance en Haïti : leurs patrons, leurs chiffres d'affaires, le nombre exact d'ouvrières et ouvriers, leur management interne, leurs relations avec l'État.
Quand Haïti fait trembler Gildan : un article de La Presse CA en date de mars 2010. :
Palm Apparel Group est le sous traitant de GILDAN, cette entreprise comprend différents investisseurs- et nous pouvons le supposer plusieurs entreprises de sous-traitance.
Par contre l'entreprise GILDAN a toujours eu mauvaise presse.
Voici 2 extraits d'un article paru en 2009 que vous pourrez lire en entier dans le lien.
1-"Après avoir bénéficié de subventions gouvernementales et du soutien financier du Fonds de solidarité, Gildan a ouvert, il y a 16 ans, une filiale à la Barbade pour éviter de payer de l'impôt au Canada. L'entreprise profite d'un accord fiscal, qui permet à une compagnie de rapatrier des profits de ce petit pays des Caraïbes, où le taux d'imposition est de 1,5 %, sans qu'ils ne soient imposés au Canada."
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Apaid patron du Groupe 184 lors d'un discours.
2-"En 2004, le gouvernement canadien a participé au renversement du gouvernement élu d'Haïti et a appuyé, cinq ans plus tard, un coup d'État militaire au Honduras, entre autres pour protéger le modèle d’affaires à ultra-bas-coûts de Gildan.
Au début de 2003, le gouvernement de Jean-Bertrand Aristide avait décrété une hausse du salaire minimum quotidien de 36 gourdes (1$ US) à 70 gourdes. Les milieux d’affaires du pays et internationaux s’y sont opposés, car ils utilisent Haïti, où sont versés les plus bas salaires de l'hémisphère, pour contrer les demandes des travailleurs des autres pays des Caraïbes et d'Amérique centrale.
À l'époque, la majeure partie de la production de Gildan en Haïti était confiée au sous-traitant haïtien Andy Apaid, le dirigeant du «Groupe des 184» , qui complotait pour le renversement du gouvernement élu d'Aristide.
Par une étrange coïncidence, deux jours après le coup d’état planifié par les États-Unis, la France et le Canada, le Département d’État américain mentionnait que «certaines compagnies canadiennes songent à transférer leur production de vêtements en Haïti».
Gildan Actiwear : le fruit le plus achevé de la mondialisation
Une firme montréalaise, créée avec l'aide de fonds publics, peut transférer son siège social dans un paradis fiscal, déménager sa production à l'étranger et toujours pouvoir compter sur l'...
https://lautjournal.info/20161007/gildan-actiwear-le-fruit-le-plus-acheve-de-la-mondialisation
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