Gary Conille, médecin de profession, s’est associé au chanteur dépravé Michel Martelly pour devenir son Premier ministre. Bien que son passage dans l’administration Tet Kale 1 ait été de courte durée, M. Conille portera à jamais les stigmates du PHTK, le régime le plus criminel, le plus corrompu des Caraibes et pseudo-duvalieriste qu’Haïti ait connu depuis 1986. Martelly, sans aucune formation politique et affichant un comportement amoral, par ses diatribes, a contribué aux côtés de Laurent Lamothe, un autre premier ministre nommé par des pots-de-vin aux parlementaires, contribue ouvertement à la dilapidation totale des fonds Petro Caribe.
Le 14 mai 2011, Maertelly a donné le coup de grâce au pays en amplifiant les premiers groupes criminels armés en Haiti.
À peine Michel « Sweet Micky » Martelly a-t-il été confirmé « vainqueur de l’élection » présidentielle profondément entachée d’irrégularités en Haïti qu’il a sauté dans un avion pour se rendre à Washington, où il a rencontré les véritables représentants du pouvoir de son pays : des fonctionnaires de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de la Chambre de commerce des États-Unis et du département d’État.
Là, il s’est engagé à respecter la discipline budgétaire dans son pays désespérément pauvre – où quelque 700 000 personnes sont toujours sans abri à la suite du tremblement de terre de l’année dernière – et a promis de « donner un nouveau souffle au secteur des entreprises ». En échange, la secrétaire d’État Hillary Clinton lui a apporté un soutien appuyé. « Nous sommes derrière lui, nous sommes très enthousiastes », a-t-elle déclaré. « Le peuple haïtien a peut-être un long chemin à parcourir, mais les États-Unis seront à ses côtés tout au long de cette route », a-t-elle ajouté. (Pour sûr, dame Hillary, effectivement de cette sollicitude , qui pourrait en douter vu l'usage fait des Fonds de la Reconstruction et l'état actuel du pays)
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