Où est passé Anriyan ? Où est passée Gaelle ? Voici une des rares personnes qui arrivait à faire rire avec intelligence des déboires des Haïtiens et à...

Publié par siel sur 28 Mai 2024, 22:29pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... mine de rien, apporter une critique positive sur les travers de la société.

Une société qui a vraiment besoin de se divertir - non pas d'être divertie- tout en se regardant en face. Dans la situation actuelle son sens de l'humour ni cynique, ni méchant serait vraiment bienvenu.

L'humour apporte de l'espoir.- pas n'importe lequel , -à ne pas confondre avec les ricanements produits par les histoires de "krey " "serpents à 9 têtes ", "ils sont tous des voleurs" porteurs de rage, d'impuissance, de résignation- lequel traduit de préférence frustration et impuissance et conduisent les esprits à une violence qui se retourne contre eux-mêmes.

Parce que - très important- il apporte la conscience d'une communauté de destin qui s'oppose à la fragmentation , à la division imbécile des youtubeurs réactionnaires entre camp du diable et camp des "moun santi bon", téléguidée par ceux qui pensent détenir la vérité et se refusent de prendre en considération qu'ils font partie du problème et par conséquent de mettre la main à la pâte pour le résoudre. Ce que Maurice Sixto avait bien compris.

Gaëlle Bien Aimé en a eu peut-être assez de se confronter à la répétition du pareil au même, peut-être qu'elle en a eu marre d'essayer d'offrir son talent pour informer les Haïtiens sur des caractéristiques de leur histoire passée, présente et de leur futur en riant comme elle le fait ici par rapport au carnaval.

Cette question de l'importance de l'humour, de la culture de la joie dans le politique et la lutte des peuples pour sortir de l'oppression fait partie du propos de RUFFIN l'un des élus de la LFI que je vous prie d'écouter ici.

Malgré la globalisation et la mondialisation, le réflexe des Haïtiens conservateurs - ceux qui poussent la population à croire que les problèmes qu'ils confrontent, les rapports de force entre dirigeants et opposants seraient une affaire haïtiano-haïtienne. Une idéologie qui enferme les Haïtiens dans une "exceptionnalité", laquelle idéologie est diffusée par les agents du statu quo déguisés actuellement en révolutionnaires.

Si vous prêtez attention à ce qui se passe depuis 2004, vous remarquerez que la CI/USA/ le secteur privé se sont offerts des présidents MARTELLY/PRIVERT/JOVENEL/ ARIEL qui portent ce discours divulgué par les media dominants et les youtubeurs. Discours qui prétend à la fois mettre en avant la " singularité de l'histoire haïtienne" et en même temps l'incapacité des Haïtiens à se gouverner parce que tous étant peu ou prou des salauds.

Ce discours est porté par les "amis" d'Haïti qui ont apporté leur soutien au duvaliérisme et aux coups d'État. Les héritiers du duvalierisme se divisent entre ceux partisans de Jean-Claude - la bande à Martelly- et ceux de François - la bande à Jovenel qui fait dans le "noirisme".

Deux groupes qui depuis 1986 luttent avec acharnement et violence contre un changement de paradigme. Combien de personnes ont été assassinées entre 2004 et 2024 ?

Ils sont parfois divisés par rapport à des intérêts personnels, parfois ils se mettent ensemble comme lors des Coups d'État, contre leur ennemi commun qui n'est autre que ceux qui se battent pour sortir la population de l'oppression, l'exploitation. Et la déshumanisation qui est pour ces deux groupes, un projet partagé, garantissant leur corruption et enrichissement personnel.

Ils sont arrivés à leur fin. Imaginez- ça en 2024, les Haïtiens en sont arrivés à demander à des Kenyans de venir assurer la sécurité dans leur pays.

Et s'il vous plaît, évitez de jouer aux canards sauvages -de croire en la sincérité des agents locaux de la CI/USA -comme G. Philippe- et internationaux - comme l'ONU/OEA/BID/FMI et autres agences -qui prétendent être de bonne foi et agir pour sortir Haïti dans la mesure où ils sont ceux qui l'ont précipité - ti pa - ti pa- dans cette situation.