"( il) était aussi le « Bienfaiteur », surnom qu'il s'était donné, nonobstant ses autres titres, multiples. Eisenhower, qui lui avait accordé dix minutes d'entretien en 1952, s'en alla après l'énoncé de ses distinctions qui avait pris… dix minutes."
Vous imaginez la scène . Le président des USA se levant après que Trujillo ait égrené ses titres. Fin de l'entretien. La rage qu'il a du avoir le Trujillo. Et là il ne pouvait rien faire face au chef " tout puissant après dieu" . Impossible de lui faire subir le sort réservé à ses opposants.
" Il avait pour habitude de faire jeter ses ennemis dans une crique infestée de requins.
L'écrivain Maria Vargas Llosa dans son livre "La Fête au Bouc" raconte la dictature et l'assassinat de TRUJILLO
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Si je mentionne le nom de l'écrivain c'est parce qu'il était parmi les rares personnalités intellectuelles haïtienne et internationales à avoir protesté contre la dénationalisation des Dominicains d'origine haïtienne. Et que je lui serai éternellement reconnaissante d'avoir eu l'audace de publier dans un des plus importants quotidiens espagnols, un article pour dénoncer la décision des autorités de la RD qu'il avait comparé aux lois nazis.
La majorité des grands diseurs haïtiens, ceux qui actuellement exhibent leurs gros ventres, lancent des regards furibonds ( à qui d'ailleurs ?), hurlent à la révolution, façon les Guy Philippe, Patrick Gilles, Jeantel Joseph, et entre autres les 2 " Timesye Micro Verite" dans quel coin, an ba quel "kabann" se terraient-ils quand des déportations d'Haïtiens ont suivi l'adoption de la loi par les Parlementaires de la RD ? Quant aux zen-telektyel, primés, sur-primés, en 2004 question gratifications pour boycott de la commémoration du bicentenaire de l'indépendance de leur pays... Ils se disaient très préoccupés par la situation mais malheureusement non disponibles parce qu' occupés à jouer aux 3 singes.
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