... le savez pas les Italiens n'étaient pas considérés comme Blancs aux USA- pas plus que les Juifs d'ailleurs. Voici ce que disaient la presse de l'époque d'eux :Ils étaient décrits dans la presse comme les membres d’une race criminelle “à la peau basanée” et “aux cheveux crépus”, et on les couvrait dans la rue d’épithètes telles que “métèques” ou “Noirs de Guinée” . Le retour du refoulé chez TRUMP dont les grands-parents sont entrés illégalement aux USA et la manière dont il s'est jeté sur la fake news des Haïtiens mangeant du chien quand on sait que c'est ce qui se disait des immigrés allemands aux USA comme le rappelle l'article de l'Express ici. Et que de plus -ce qui est vrai- existait dans ce pays - de même qu'ailleurs en Europe dont la France- cette habitude alimentaire.
Une race criminelle à la peau basanée et aux cheveux crépus
Les Italiens du Sud ont pâti de leur couleur basanée des deux côtés de l’Atlantique. Les habitants du nord de l’Italie avaient coutume de considérer ceux du sud — en particulier les Siciliens — comme des êtres non civilisés et racialement inférieurs, d’une apparence trop africaine pour être assimilés à l’Europe.
Ces idées racistes sur les Italiens du Sud ont trouvé un terrain fertile aux États-Unis. Comme le note l’historienne Jennifer Guglielmo, les nouveaux venus étaient confrontés à des masses de livres, de magazines et de journaux qui “bombardaient les Américains d’images d’Italiens présentés comme des individus de race suspecte”. Ils pouvaient être exclus de l’accès aux écoles, aux cinémas et aux syndicats ou confinés, dans les églises, aux bancs réservés aux Noirs. Ils étaient décrits dans la presse comme les membres d’une race criminelle “à la peau basanée” et “aux cheveux crépus”, et on les couvrait dans la rue d’épithètes telles que “métèques” ou “Noirs de Guinée” – une expression moqueuse appliquée aux esclaves africains et à leurs descendants – ou d’insultes carrément racistes comme “nègres blancs” et “nègres macaronis”.
Au lieu de passer leur temps à se déguiser et à brailler de fausses informations pour exciter les tèt pete sensibles au sensationnel, les youtubeurs réactionnaires mais qui se prétendent la voix du peuple comme les 2 " Timesye Micro Vérité", seraient bien plus utiles en donnant à leur auditoire des informations pour leur permettre de mieux comprendre et de réagir correctement et efficacement face aux insultes racistes. Il suffirait de faire une manifestation des pancartes avec des extraits de la presse de l'époque, des images d'affiches devant les restaurants et lieux publics sur lesquels étaient inscrits " No Italians, no dogs". Mais comme ils refusent de s'organiser. Et qu'ils confondent discipline avec soumission, persuadés qu'ils sont que le fouet et le Kokomakak sont des outils d'éducation plutôt que l'information, la réflexion.
Si au lieu d'aboyer, de jouer aux pédants ils utilisaient le net pour s'informer, pour s'instruire et transmettre comme le fait Wilky Toussaint. S'ils faisaient une recherche sur ce GIULANI ils comprendraient que quand iI déclare que les Haïtiens devraient rester "dans leur jungle" qu'il s'agit d'un retour du refoulé parce que c'est exactement ce qui se disait des émigrés italiens aux USA. Et par ailleurs d'où vient Giulani ?
Qui était son père ? Combien de séjours il a fait en prison avant de devenir le garde du corps d'un mafieux ?
Giuliani est né dans une famille catholique de Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de la ville de New York, et a grandi à Garden City, sur l'île de Long Island. Ses deux parents sont enfants d'immigrants italiens. Son père, Harold Giuliani, un plombier1, a été condamné pour vols et fait plusieurs séjours à la prison de Sing Sing. Après sa libération, il est engagé comme garde du corps de son beau-frère, Leo D'Avanzo, un petit délinquant de la mafia new-yorkaise.
Enfin, vous comprendrez que le retour du refoulé agite de nombreuses personnes issues de l'émigration qui s'en prennent aux émigrés - aux USA, en GB comme en France également. C'est une façon de se venger des humiliations subies qui se transmettent dans les familles de génération en génération. S'en prendre aux plus faibles, c'est aussi ceux que font les bandits en Haïti, qui se vengent en terrorisant ceux qui n'ont pas les moyens de se défendre : la classe moyenne et les pauvres.
Maintenant je vous invite à regarder cette vidéo sur l'immigration italienne aux USA, sans son, mais dont les images parlent d'elles mêmes. Et vous verrez de quelle "jungle" venaient ces Italiens, dont les du genre de GIULANI.
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