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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


(Mis à jour) Le changement de paradigme demande également que les insultes ne restent pas sans réponse, même si les...

Publié par siel sur 30 Mai 2025, 20:19pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... dirigeants du pays s'aplatissent devant ceux qui manquent d'égard à la population haïtienne et profitent de sa vulnérabilité pour l'humilier. Pour ce faire il faudrait une véritable " task force"  ( artistes, intellos, communicateurs)  mobilisée à chaque fois que nécessaire.

Travailler en équipe est important  en dehors du fait que ce soit enrichissant mais également parce que ça minimise les risques qu'une personne puisse être menacée, harcelée, intimidée par les sbires d'Abinader  avec la complicité des  dirigeants des pays dans lesquels elle se trouve.

Rappelez-vous que Jacques Roumain avait été emprisonné en France, sous la demande  de Trujillo, pour avoir protesté dans un article contre la tuerie des Haïtiens.

Un citation qui me semble appropriée :

" Un peuple est ce qui l'a fait, son enseignement, et ne solde qu'avec la monnaie mise en circulation. Nourri d'absurde, il rend l'absurde, et lui demander autre chose, c'est exiger des pêches d'un mancenillier."

En d'autres termes, un peuple ne peut fonctionner qu'à partir des mentalités circulant, qu'à  partir de l'éducation qu'il aura reçue. Et attendre autre chose de lui serait aussi vain que d'exiger qu'un mancenillier (arbuste toxique, racine, fruits, feuilles) donne par exemple par rapport à nos fruits des "mangues francisques". 

En faisant une analogie osée entre ces arbres toxiques et les dirigeants, société civile, zen-telektyel grenn nan bounda, media et autres youtubeuses/youtubeurs méchants, malveillants, méprisables, médiocres, manipulateurs, médisants (et autres épithètes commençant par la lettre M. comme merdiques) un peuple qui vit à l'ombre de Mancenilliers  ne peut que survivre dans un état d'empoisonnement latent, corps et âmes.

Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir, n'est-ce pas ? Je suis catastrophée de voir que, faute de transmission dès le scolaire, la société haïtienne semble souffrir d'un Alzheimer collectif qui laisse libre cours aux affabulations, dénis, mensonges sur l'histoire du pays et celle des individus qui ont concouru avec les moyens du bord à  protéger et défendre ses citoyens comme Jacques Roumain  dont le  riche parcours en si peu de temps (histoire de vie,  romans, poésie, recherches ethnologiques, analyses et réflexions) reste ignoré, parce qu'il a été enfermé dans la case " Gouverneurs de la Rosée" au niveau du scolaire.

Transmettez le lien ci-après à Abinader et autres politiciens de la RD qui leur permettra de ravaler cette insulte qui voudrait que les Haïtiens rejettent toujours leurs fautes sur les autres. Cette tuerie a bien eu lieu et elle a été organisée par Trujillo, leur président à vie de l'époque. Et est-ce que les dirigeants dominicains ont jamais demandé pardon pour ce crime contre l'humanité ?

Au contraire, ils en seraient presqu'à s'en vanter et  à retenir leur envie de recommencer. Puisque(il paraitrait, selon les psychanalystes qu'il existe dans les massacres perpétrés par une collectivité- qu'elle soit étrangère ou locale comme dans le cas des Viv Nan San- une fonction d'unification gommant les conflits internes à ces groupes et une dimension d'orgie sexuelle .

Cette dimension  de jouissance sexuelle  morbide est totalement négligée dans la réflexion sur les bénéfices - autres que l'argent et le pouvoir- tirés des massacres d'innocents par le syndicat du crime organisé qui s'est attribué le nom de Viv Ansanm. Titre qui pourrait à première vue paraître ironique mais qui témoigne d'une volonté d'affirmation d'une communauté ayant fait le choix de vivre à part, de défier les normes sociales et religieuses - en s'octroyant la licence de tuer vieillards, femmes, enfants et même des bébés- et de partager pulsion de mort et destructivité.  

Ce pourquoi la réinsertion  dans une vie dite normale des jeunes membres de gangs- je ne parle pas des chefs qui sont pratiquement irrécupérables- s'avère difficile après qu'ils aient vécu ce délire narcissique de toute puissance et les traumas qui lui sont concomitants.

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