A propos de Haïti sans les Haïtiens, pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heures pour comprendre de quoi il s’agit. Il n’y a pas de mystère. Il suffit de jeter un coup d’œil sur l’évolution des îles de la Caraïbes, possessions de la France (Martinique, Guadeloupe) ou bien une ville comme Kourou ( d’où partent les fusées françaises ) en Guyane française. En 1979, il y avait plus de Martiniquais à la Martinique qu’en France métropolitaine, aujourd’hui c’est le contraire. Par contre la population de « Français de souche » n’a pas cessé d’aller en s’augmentant sur les 2 îles. Voici ce à quoi le grand poète Aimé Césaire faisait allusion en parlant de « génocide par substitution ». Et comme il vaut mieux anticiper, voici en s’appuyant sur les exemples domtomiens, une mise en garde contre une tentative de recolonisation d’Haïti via des transferts de population-on en chasse une et on la remplace par une autre- qui pourrait réussir grâce à la complicité de la diaspora dont j’ai souligné plus haut l’apport insensé dans la construction et la divulgation de l’image négative d’Haïti et des Haïtiens.
Pour conclure l’ invitation aux lecteurs à aller voir ce qui se passe du côté des chez les coopérants étrangers en Haïti a pour objectif de faire prendre conscience aux Haïtiens qu’Haïti n’est pas le « trou noir » abondamment décrit mais un pays à habiter, un espace de plages, de montagnes, de plaines à reconquérir et à reconstruire ce que d’autres qu’eux ont compris et à quoi ils s’emploient. Et aussi de mettre le doigt sur un danger qui les menace : le risque d’être exproprié et de se retrouver en exil à l’intérieur de leur propre pays est réel (voir ce qui se passe en Irak actuellement où la population fuit le pays et où tout comme en Haïti les USA sont en train de construire une super ambassade, etc.etc.)
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