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Quand est-ce que les journalistes haïtiens ( h minucule/ adjectif) finiront par assimiler cette règle simple grammaticale qui veut que les noms propres s'écrivent avec une majuscule.
Ca fait maintenant 5 ans que j'épluche la presse haïtienne et la même erreur persiste dans l'ensemble de la presse.
La règle c'est :
les Haïtiens s'écrit avec un H majuscule comme les Français, les Espagnols, les Brésiliens, etc.
Il s'agit d'un nom propre de peuple, comme un nom de personne. Par exemple : Germaine.
les écrivains haïtiens s'écrit avec un h minuscule, il s'agit d'un adjectif. Exemple : la cuisine haïtienne, les sportifs haïtiens,etc.
Ce sont des règles qu'on apprend à l'école primaire.
1)Soit elles ne sont pas enseignées en Haïti (H majuscule, nom de pays,h minuscule adjectif)
2) Ou bien il y a un blocage commun à tous les lettrés haïtiens quel que soit leur niveau d'études -journalistes, intellectuels hommes politiques et autres qui fait que ça ne rentre pas dans la tête.
3) Ou encore il y aurait là un problème psychologique qui serait lié à une incapacité de s'identifier comme peuple avec une majuscule.
Mais ici, je laisse le soin aux psychanalystes de se se pencher sur cette dimension particulière du non emploi de la majuscule chez les Haïtiens pour désigner les Haïtiens.
Quoi qu'il en soit, il serait bien temps d'en prendre conscience
et de corriger cette faute de grammaire vraiment pénible à la fin,
surtout quand elle s'affiche au début
d'un article.
La gouverneure générale du Canada a exhorté les haïtiens ( majuscule/ nom propre) à « rompre une fois pour toutes avec le chacun pour soi et avec le chacun pour son clan ».
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8013
La gouverneure, qui est d’origine Haïtienne (minuscule/ adjectif), a fait savoir que Haïti est toujours à l’agenda dans tous ses déplacements, à travers le monde, depuis qu’elle assume cette fonction, il y a bientôt trois ans
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8014
Sur le même sujet, leur collègue RK fait exactement la même faute.
Etonnant ?
Non .
Récurrent et symptomatique.
De quoi ?
Vous avez le choix.
Décrivant son Haïti natale comme « le pays de tous les malheurs, mais aussi de tous les possibles », elle n’a pas caché son étonnement face à la capacité de récupération des haïtiens. (majuscule /nom propre)
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5604
Ca fait maintenant 5 ans que j'épluche la presse haïtienne et la même erreur persiste dans l'ensemble de la presse.
La règle c'est :
les Haïtiens s'écrit avec un H majuscule comme les Français, les Espagnols, les Brésiliens, etc.
Il s'agit d'un nom propre de peuple, comme un nom de personne. Par exemple : Germaine.
les écrivains haïtiens s'écrit avec un h minuscule, il s'agit d'un adjectif. Exemple : la cuisine haïtienne, les sportifs haïtiens,etc.
Ce sont des règles qu'on apprend à l'école primaire.
1)Soit elles ne sont pas enseignées en Haïti (H majuscule, nom de pays,h minuscule adjectif)
2) Ou bien il y a un blocage commun à tous les lettrés haïtiens quel que soit leur niveau d'études -journalistes, intellectuels hommes politiques et autres qui fait que ça ne rentre pas dans la tête.
3) Ou encore il y aurait là un problème psychologique qui serait lié à une incapacité de s'identifier comme peuple avec une majuscule.
Mais ici, je laisse le soin aux psychanalystes de se se pencher sur cette dimension particulière du non emploi de la majuscule chez les Haïtiens pour désigner les Haïtiens.
Quoi qu'il en soit, il serait bien temps d'en prendre conscience
et de corriger cette faute de grammaire vraiment pénible à la fin,
surtout quand elle s'affiche au début
d'un article.
La gouverneure générale du Canada a exhorté les haïtiens ( majuscule/ nom propre) à « rompre une fois pour toutes avec le chacun pour soi et avec le chacun pour son clan ».
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8013
La gouverneure, qui est d’origine Haïtienne (minuscule/ adjectif), a fait savoir que Haïti est toujours à l’agenda dans tous ses déplacements, à travers le monde, depuis qu’elle assume cette fonction, il y a bientôt trois ans
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8014
Sur le même sujet, leur collègue RK fait exactement la même faute.
Etonnant ?
Non .
Récurrent et symptomatique.
De quoi ?
Vous avez le choix.
Décrivant son Haïti natale comme « le pays de tous les malheurs, mais aussi de tous les possibles », elle n’a pas caché son étonnement face à la capacité de récupération des haïtiens. (majuscule /nom propre)
http://radiokiskeya.com/spip.php?article5604
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